Dictionnaire classique des sciences naturelles : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les êtres qui composent les trois règnes, leurs application générale aux arts, à l'agriculture, à la médicine, à l'économie domestique, etc.
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SCIENCES NATURELLES.
TOME QUATRIÈMI-.LES TROIS RÈG1VES DE LA lïATURE.
DICTIONNAIRE CLASSIQUE
DES
SCIENCES NATURELLES,
PRÉSEfiTANT h\ DÉFINITION, L'aNALYSE ET l'iIISTOIRE
TOUS LES ÊTRES QUI COMPOSENT LES TROIS RÈGNES,
leur applicalion générale aux Ails, ï IMgriruIlure, à la lléiieciue, îl rÉconomic Domcstiqui", elr.
;
LES TUAVAUX DE BVFrO.V, D.ftUBK.VTO.^, I.ACÉPÈDE, CUVIER, DE JDSSIEtI, ETC., ETC.
DES NOMBREllSES DEPUIS CES OUVDECOUVERTES ACQUISES LA PUBLICATION DE
TOME QUATRIÈME.
E - F
BRUXELLES.
MELINE, CANS ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS.
LIVOlinKK.
185."DICTIONNAIRE CLASSIQUE
SCIENCES NATURELLES.
EALE. MAM. Nom donné par Pline à un grand ani- lettes : l'inférieure obovale-oblongue, comprimée et
volonté,malquadrupède, que, malgré la meilleure l'on carénée, àune seule nervure; la supérieure plus courte,
l'ont fait quelques natu- bicarénée, émarginato-bilobée deuxne saurait reconnaître, comme ; squammules tron-
Rhinocéros à deux cornes. 11 le disait quées; caryopse linéaire, raucronée, avec laralistes, pour le paillette
comme l'Hippopotame, avec une mâ- inférieure incluse. Ce genre se compose d'une Granii-d'Ethiopie, grand
de Sanglier, une queue d'Éléphant et des cornes née de l'Amérique septentrionale, dont le chaume estchoire
mobiles qu'il dirigeait à volonté, à droite, à gauche, en droit, grêle, à feuilles Irès-étroites et planes; la pani-
cule est rameuse, contractée,avant et en arrière. Il n'en est question ici que pour à divisions presque verti-
cillées; les épillets sont portés sur desempêcher, s'il se peut, d'ultérieures recherches qui pa- pédoncules arti-
culés.raissent complètement inutiles.
Earina. bot. Ce genre nouveau delà fa- EAU. MIN. zooL. BOT. Les propriétés particulières, soitEARINE.
mille des Orcliidées et de la Gynandrie Monandrie, est physiques soit chimiques, de cette substance, le rôle
dûjau professeur Lindley qui l'a formé aux dépens du important qu'elle joue dans l'économie de la nature,
assignant les usages multipliés auxquelsgenreEpidendrum, en lui pour caractères : on l'a soumise, son im-
dressés, égaux, acuminés, membraneux et ca- mense quantité et sa distribution à la surface du globesépales
pétales épais et obtus; labelle postérieur, pres- terrestre : tels sont les différents points de vue sous les-rénés;
que parallèle avec le gynostème dont il semble être le quels il convient ici de la considérer.
prolongement, épais, en capuchon, avec son disque nu L'Eau est le corps dont l'état physique est le plus
susceptible se modifier par l'action de chaleur,et son limbe divisé en trois lobes; gynostème petit et de la
divers degrés de température peu éloignés,cylindrique; lèvre inférieure du stigmate oblique et puisque, à
clinandre déclive; anthère à deux loges elle est solide, ou liquide, ou gazeuse. Sa congélation,prominule;
contenant quatre masses polliniques attachées par pai- opérée naturellement ou artificiellement, est le point
res. L'Eariîie MrcROîiÉE, Earina mucionata, Lindl. de départ des thermomètres les plus usités. Au-dessous
;
Epidendrum autumnale, Forst., est une plante de la de ce terme, l'Eau acquiert une solidité de plus en plus
quelquefois des CristauxNouvelle-Zélande; son rhizome est articulé, et s'insinue considérable, et présente assez
mousses et les écorees en pourriture; nets pour qu'on ait cherché à en déterminer les formes;entre les il s'en
élève des tiges hautes d'un pied et de la grosseur d'une mais les observations, pour ainsi dire contradictoires,
plume de Corbeau; les feuilles sont linéaires, ensifor- des physiciens à ce sujet , n'ont pas encore donné de
mes, légèrement obliques et mucronulées ù l'extrémité; résultats satisfaisants sur la forme primitive ù laquelle
peuvent rapportés. D'aprèsles fleurs sont jaunes, petites, cartilagineuses, striées, les Cristaux de glace être
observations de Romé-de-Lisle, Bosc et UaUy, celteen forme de capuchon, réunies en paniculeau sommet les
de la lige et accompagnées bractées. forme primitive est l'octaèdre régulier. Lepremier avaitde
E.'ITONIE. Eatonia. bot. Genre de la famille des fait remarquer que les aiguilles de glace, soit dans
croisentGraminées, et de la Triandrie Monogynie, L., institué l'Eau qui se gèle, soit sur les vitres, se sous
parRaffiuesquequilui vingt degrés. Des grê-assigne pourcaractères : épillets les angles de soixante et cent
biUores: Heur inférieure tombés près de Paris en juillet 1788, furent étu-sessile, hermaphrodite, la su- lons,
périeure portée sur un pédicelle en massue; deux glu- diés par Bosc : ils présentaient à leur intérieur des
mes carénées, presque d'égale longueur : l'inférieure sortes de géodes hérissées de petites pyramides à quatre
linéaire, lancéolée, aiguë, à une seule nervure ; la supé- faces, qui faisaient partie d'octaèdres allongés; mais
I ieure obovale. obtuse et à trois et ont parlé denervures ; deux pail- d'un autre côté. Hassenfratz Cordier
4 niCT. [iEs riENCES ?i\T.EAU EAU
glace en prismes hexaèdres réguliers très- dont la cavité étaitremplie d'Eau, virent suinterCristaux de celle-ci
celte forme est incompatible avec l'octaèdre à travers ses pores. D'un autre côté, si onnets, et met de l'Eau
régulier, considéré comme forme primitive. Ce qui dé- dans la branche la plus courte du tube de Boyle et Ma-
montre encore plus l'incertitude dans laquelle nous riolte, et du Mercure dans la plus longue, on ne trouve
flottons à cet égard, c'est la propriété que Malus a re- point de changement appréciable dans le volume de
la glace présenter la l'Eau. Vers milieuconnue à de double réfraction. le du siècle dernier, Canton, physi-
on sait que les corps dont le noyau primitif est le cien anglais, non-seulement prouva que ce liquideOr, est
cube ou l'octaèdre régulier, ne jouissent pas de celte légèrement compressible, mais essaya en outre d'éva-
propriété. Mais elle existe d'unemanière très-prononcée luer les mesures de celte propriété. C'est ici le lieu
dans les Cristaux de Soufre oclaédriques, à triangles d'admirer l'exactitude de ce savant qui, n'ayant pas à
sa disposition des moyens des instrumentsscalènes ; et, selon le professeur Alex. Brongniart, il et parfaits,
Bosc nous lesparaîtrait que les Cristaux de glace observés par comme possédons aujourd'hui, a obtenu néan-
grands rapports avec ceu.x-ci, en sorte que cette moins des résultats qui se rapprochent extrêmementont de
observation, si elle se représentait de nouveau et qu'on de la vérité. Canton évalue la compressibilité de l'Eau
la répétât avec soin, pourrait jeter quelque jour sur la à 0,000044, et dans une autre expérience à 0,000049
-+- 1»forme cristalline de l'Eau. Tel est l'état de la (luestion : à de tempéralure par une pression égale à celle
dépendre d'une observation d'une atmosphère. Danssa solution ne peut que ces derniers temps, le profes-
l'occasion se reproduira rarement, car on ne seur CCrsledl de Copenhague a mis hors de doute, etdont
pourra arriver par le moyen du clivage, puisque la mesuré de nouveau cette compressibilité de l'Eau, ày
cassure de la glace est toujours vitreuse. l'aide d'un nouvel appareil de compression ; il a trouvé
La structure de l'Eau solide est analogue à celle du que ce Huide est compressible d'un 0.000004S par un
et vitreuse; équivalent une atmosphère. D'aprèsQuartz : le plus souvent elle est compacte poids à les expé-
elle est un peu grenue, dans les gla- riences de Parkins, qui a opéré avec des pressions demais quelquefois.
exemple, saccharoïde dans les masses de neige plusieurs centaines d'atmosphères, la compressibilitéciers par
accumulée et endurcie par le froid ou par son propre serait de 0.000048, mais (ïrsledt attribue celle légère
poids; enfin les sphéroïdes de grêle ont une structure différence à la compression qu'a dû éprouver, dans ses
substancefibreuse à fibres divergentes. expériences, la des parois (Ann. de Chimie et
Physique, février 182.j).Un phénomène curieux que présente l'Eau en se so- de
dilatation qu'elle éprouve depuisH-4" Depuis longtemps, les physiciens évaluaient les den-lidifiant, c'est la
terme de la congélation, dilatation que l'on a sités des corps relativement à celle de l'Eau. Cettecom-jusqu'au
évaluée à un quatorzième. Pour expliquer celle aug- paraison, d'ailleurs si commode et si naturelle, a reçu
partmentation de volume, qui est cause que la glace sur- une grande sanction de la des savants français,
ont admis pour unité de poids le gramme, c'est-à-nage l'Eau, on admet généralement aujourd'hui que qui
-^- cristallisation, et dire le poids absolu d'un centimètre cube d'Eau liquidel'Eau k i" offre une tendance à la
molécules prennent des dispositions régulières pure au maximum de sa densité ou à -4-4» de tempéra-que ses
symétriques, d'après lesquelles elles occupent de ture. Ce terme de comparaison est placé de manièreet
plus grands espaces dans leur assemblage. La force qu'il existe un nombre presque égal de substances dont
expansive de l'Eau qui se solidifie, est tellement consi- les densités sont au-dessus et au-dessous, c'esl-à-dire
métalli- près moyenne entredérable qu'elle brise les tubes et les sphères que la densité de l'Eau est à peu
lesquels on l'a introduite. tous les corps naturels. En général, les corpsques les plus épais, dans celle de
dilatation que l'on attribue la désagréga- solides sonl plus pesants et les fluides plus légers; ce-C'est à celle
l'éboulement de certaines roches, ainsi que les pcnùanl il a quelques exceptions : ainsi le Bois, ettion et y
So-accidents qui surviennent aux organes des végétaux même quelques Métaux, tels que le Potassium, le
tandis que des liquides,lorsqu'un froid vif les surprend, dans le moment de la dium, etc., sonl plus légers,
acides concentrés par exemple, ont une pluscirculation de la sève. certains
grande densité. Les deux extrêmes de l'échelle des den-Après avoir jeté un coup d'oeil sur l'Eau à son état
plu- sités sonl le Platine pour le plus haut degré, et le gazsolide, et, par conséquent, après l