Flore du département de la Somme
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«#^ nni )(^ FLORE DEPARTEMENT DE LA SOMME PAR ^cMo^aX.im ÉLOY de VICQ MEMBRE DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE FRANCE ET DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATIOX D'aBBEVILLE. '--r->v.ti«:u.-— NEV/ YORK BOTANICAL ABBEVILLE P. PRÉVOST, LIBRAIRE 41, RUE DES LINGERS, 41 1883 V/473 INTRODUCTION La distinction flatteuse accordée par l'Académie des dans 21 juin 187o, au Cataloguesciences (1), sa séance du Plantes vasculaires du département de la Sommedes (2), imposait en quelque sorte à ses auteurs l'obligation de compléter l'œuvre commencée. Une Flore mise autant que possible au niveau de la science leur parut devoir atteindre ce but. Dès lors, ils se livrèrent sans retard aux l'entreprise de ceétudes préliminaires indispensables à travail. Une collaboration qui avait pris naissance dans une amitié datant de longues années, cimentée encore par la similitude de leurs goûts pour l'histoire naturelle, de- vait leur donner la confiance de pouvoir tenter l'essai de ce projet. Encouragés par des botanistes aussi éru- dits que bienveillants, ils en avaient déjà ébauché les commencements, lorsqu'un coup inattendu, la mort du regretté M. de Brutelette, vint douloureusement in- L'Académie des scieuces(1) a décerné aux auteurs (MM. de Vicq et de Brutelette) du Catalogue des Plantes vasculaires du département de la Somme, à titre d'encouragement, la moitié du prix de La Fons Mélicocq (1874). Catalogue (Extrait des Mémoires de la Société d'Emulation(2) —d'Abbeville. Tirage à part.

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«#^
nni)(^FLORE
DEPARTEMENT DE LA SOMME
PAR
^cMo^aX.im ÉLOY de VICQ
MEMBRE DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE FRANCE
ET DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATIOX D'aBBEVILLE.
'--r->v.ti«:u.-—
NEV/ YORK
BOTANICAL
ABBEVILLE
P. PRÉVOST, LIBRAIRE
41, RUE DES LINGERS, 41
1883V/473INTRODUCTION
La distinction flatteuse accordée par l'Académie des
dans 21 juin 187o, au Cataloguesciences (1), sa séance du
Plantes vasculaires du département de la Sommedes (2),
imposait en quelque sorte à ses auteurs l'obligation de
compléter l'œuvre commencée. Une Flore mise autant
que possible au niveau de la science leur parut devoir
atteindre ce but. Dès lors, ils se livrèrent sans retard aux
l'entreprise de ceétudes préliminaires indispensables à
travail.
Une collaboration qui avait pris naissance dans une
amitié datant de longues années, cimentée encore par la
similitude de leurs goûts pour l'histoire naturelle, de-
vait leur donner la confiance de pouvoir tenter l'essai
de ce projet. Encouragés par des botanistes aussi éru-
dits que bienveillants, ils en avaient déjà ébauché les
commencements, lorsqu'un coup inattendu, la mort du
regretté M. de Brutelette, vint douloureusement in-
L'Académie des scieuces(1) a décerné aux auteurs (MM. de Vicq
et de Brutelette) du Catalogue des Plantes vasculaires du département
de la Somme, à titre d'encouragement, la moitié du prix de La Fons
Mélicocq (1874).
Catalogue (Extrait des Mémoires de la Société d'Emulation(2)
—d'Abbeville. Tirage à part. Abbeville, imprimerie Briez, 1865;.
—Supplément (Extrait des Mémoires de la Société d'Emulation.
Tirage à part. Abbeville, imprimerie Briez, Paillurt et Retaux, 1873).INTRODUCTION.VI
relations de tous les jours, si douces parterrompre des
parleur intimité, si intéressantes l'étude en commun de
la science préférée.
Un premier mouvement de découragement suivit cette
séparation. Mais laisser sans emploi tant de ren-cruelle
seignements laborieusement rassemblés, tant de notes
recueillies, tant d'entretiens sans cesseJournellement
difficultés à résoudre, c'était l'abandonrenouvelés sur les
médité,d'un projet depuis si longtemps l'oubli de
la part qu'y avait prise avec tant d'ardeur l'ami dont il
ne restait plus que le souvenir. Persévérer était un de-
Qu'il soit donc permis à celui à qui seul a in-voir.
cette tâche, d'espérer qu'une tentative aussi té-combé
avecméraire sera accueillie non moins de faveur que
d'indulgence.
Depuis longtemps déjà la nécessité d'une Flore nou-
velle de la Picardie avait été reconnue, afin de ne pas
laisser se ralentir cette impulsion donnée parmi nous, il
siècle, aux connaissances botaniques. Quea plus d'uny
de fois avons-nous entendu de jeunes adeptes de la science
exprimer leurs regrets de ne pas avoir à leur disposition,
pour diriger leurs premiers pas, un ouvrage sur notre
intéressante végétation. La Statistique botanique du dé-
partement de la Somme, par le docteur Pauquy (Amiens,
1834), publication remarquable surtout pour Tépoque où
elle a paru, avait largement contribué à entretenir le
goût de l'aimable science, mais l'édition, épuisée depuis
nombre d'années, n'a plus aujourd'hui en circulation que
rares exemplaires côtés à des prix élevés. L'Exti^ait dede
la Flore des environs d'Abbeville, par Boucher de Grève-
(Paris, P'uchs,cœur 1803), n'existe plus que dans quelques
bibliothèques privilégiées. Le Catalogue des Plantes vas-
culaires de la Somme, publié dans les Mémoires de la
Société d'Emulation d'Abbeville, reste donc le seul guide
des botanistes qui désirent se renseigner sur les plantes
de notre contrée, et il leur est d'un faible secourstrop
pour arriver à leur détermination. A une nomenclature
aussi exacte que possible ne sont ainsi dire,jointes, pourINTRODUCTION. VII
de localitésque des indications de stations, et du degré
de rareté des espèces.
Une publication spéciale sur la végétation du départe-
ment de la Somme pouvait seule combler cette lacune.
Flore de la Normandie (A. de Brébisson) et celle deLa
de la France (James Lloyd), souvent utiliséesl'Ouest
notre littoral, nous ont parudans les explorations de
travail.remplir les conditions essentielles d'un semblable
Elles nous ont servi à en arrêter le plan. Des modifica-
tions exigées par les progrès de la science ont été intro-
duites, toutefois avec réserve, dans la classification des
les caractères de certaines d'entr'elles etfamilles, dans
secondaires.dans divers détails
Tout en étudiant nos plantes sur le vif ou sur les
nos herbiers, nous n'avons pas négligé despécimens de
plus marquants la végéta-consulter les ouvrages les sur
tion de la France et sur celle de l'Europe. Leur exa-
men nous servait de contrôle. Citons, parmi ceux qui
nous ont rendu le plus de services : la Flore des envi-
rons de Paris (Gosson et Germain de Saint-Pierre,
2e
1 vol. in-8. Paris la Flore de Franceédit., 1861);
3 in-8. Paris, i848-l8oo) la Flore(Grenier et Godron, vol. ;
3®du centre de la France (A. Boreau, édit., 2 vol. in-8.
Paris, 1857) celles de l'Ouest de la France (James Lloyd,
;
3« édit., 1 vol. in-18. Nantes, 4876) et de la Normandie;
4^(A. de Brébisson, édit., 1 vol. in-18. Gaen, le1869) ;
Synopsis Florœ Germanicse et Helneticse (Koch, 1 vol. in-8,
Lipsise, Icônes Florse Germanicse etHelueticse1843) ; et les
1834-1868,(Reichenbach père et fils, 22 vol. in-4. Lipsiae,
en cours de publication).
L'ordre que nous avons suivi est celui généralement
adopté dans les Flores locales. Des descriptions contenant
les caractères les plus tranchés et des clefs analytiques
pour les faire mieux ressortir, fournissent un des moyens
les plus faciles d'arriver à la connaissance des familles,
des genres et des espèces. Afin de rendre les descriptions
plus abrégées et moins confuses, nous n'y avons admis
que les caractères qui intéressent les espèces de notreVIII INTRODUCTION.
flore. A la suite du nom de chaque plante se trouve
celui de l'auteur qui l'a déterminée et parfois une syno-
nymie indispensable pour éviter la confusion dans la
nomenclature.
En outre des plantes qui croissent spontanément, et
insistons d'une manièresur lesquelles nous particulière,
nous avons admis les espèces les plus communément
cultivées. Un signe spécial précédant leurs noms, lesf ,
fera sans peine distinguer des plantes spontanées. Gomme
parmi celles-ci, il en est quelques-unes signalées par nos
devanciers, et dont la présence n'est pas suffisamment
prouvée, elles sont seulement citées en note. Nous men-
tionnons aussi, de même que dans le Catalogue, à la suite
de nos espèces, les plantes rares récoltées à proximité de
nos limites. C'est avec quelqu'espoir de voir des herbori-
sateurs, plus favorisés que nous, les rencontrer un Jour
dans le département la Somme.de
Si l'on examine attentivement la végétation d'un pays,
il est facile de reconnaître à côté des espèces, dont l'indi-
génat ne peut être contesté, un grand nombre de plantes
introduites par le fait de l'homme, mais le plus sou-
vent contre sa volonté Elles envahissent quelque-(1).
fois le sol à tel point, qu'elles en disputent la possession
aux indigènes. Qui ne connaît les mauvaises herbes si
variées et si nuisibles de nos moissons et de nos jardins?
Il en est aussi de ces espèces étrangères qui n'ont pas
seulement pour habitat les terrains cultivés. Elles ont
pris domicile les vieilles murailles, sur les toits,sur
dans les décombres. Les prairies, les bois et les eaux en
comptent plusieurs. On peut, enfin, les voir géné-même
ralement partout où l'homme et les animaux employés à
son usage ont fait des stations. Cette invasion continue
encore sous nos yeux. VElodea Canadensis, d'origine
américaine, vient de pénétrer récemment dans nos cours
d'eau, qui l'ont reçu des canaux de la Hollande. Le Vero-
Parmi les espèces appartenant à notre flore, on peut en comp-(1)
ter environ un tiers dont l'introduction doit être considérée comme
plus ou moins ancienne.

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