ARTS N° 442 du 17 décembre 1953
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Description

Admirez avec ce journal complet du magazine "ARTS N° 442" et lisez des années après les grandes actualités sérieuses de cette époque du 17 décembre 1953.
En exclusivité venez découvrir en une de cette édition datant de 1953, les sujets inoubliables des grands titres à la une de l'époque :
-FERNANDEL
-MAURICE DRUON
-LE CENTENAIRE DE BERLIOZ A L'OPERA
-ZARIA DALOUKHANOVA
-SERGE LIFAR.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 17 décembre 1953
Nombre de lectures 38
EAN13 3607910116769
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Extrait

•V . . i ,
c J S iKTS
• . V . . • . I
140, Faubourg Sœnt-Honoré - ELY. 21-14
Du 17 au 23 décembre 1953 - N° 442 - 3 0 Francs
LES ÉVÉNEMENTS DE LU SEMAINE
SOMMAIRE
THEATRE

i"* Nos comptes rendus : « Don Juan » au T. N. P. - « La
Bêt-ise de Cambrai » au Palais-Royal. - « Les Capri- t/ %
ces de Marianne » et « Les Fausses Confidences » à la
Comédie-Française (p. 2). s as
* La suite de notre feuilletton: « Un Voyageur », 1 acte >«: u r de Maurice Druon (p. 2 et 3). mm m 51 W m i
CINEMA
: :
! ! * Nos comptes rendus : Sadko, Juliette, L'Homme de
i . . Berlin, Moulin-Rouge (p. 3).
MUSIQUE H M # l •
* Le centenaire de Berlioz à l'Opéra (p. 4). im m
m i » s * Une découverte : la chanteuse russe Zaria
Daloukhali n lii ' 1 $ nova; une reprise : « La Fille de Mme Angot », (p. 4).
BEAUX-ARTS
i
* 193 célébrités françaises par les peintres de leur temps,
à la Galerie Charpentier (p. 7).
* La suite des souvenirs de Serge Lifar sur Diaghilev (p.
I 6 et 7).
MARDI , les BALLETS PEAUX-ROUGES se MERCREDI , le spectacl e d e la DANSEUSE JEUDI , à la GALERIE CHARPENTIER, premièr e vent e d e la son t installés su r la scèn e d u Théâtr e de s
GALIA IZMAILOV A a u Théâtr e d e Pa -* Si vous voulez offrir des livres, notre page 10 vous fera « Grand e Semain e d'Hiver ' » . Un e série d e quinz e Gobelin s Champs-Elysées , exécutan t pou r la pre -
ris, ave c un e troup e d e danseurs, , d e d époqu e Régenc e a ét é payé e trent e millions; u n importan t mièr e foi s devan t le public parisie n leurs gagne r du temps. chanteur s e t d e musiciens , a marqu é le paysag e d hive r d e Sisley, 2 millions. Pou r la premièr e fois, la danse s sacrées . Pou r renforce r le carac -
débu t d e la descent e en mass e de s ar - peintur e contemporaine , à qualit é égale , a attein t de s cote s tèr e indie n d e la manifestation , o n avai t
tiste s soviétique s su r la capitale , qui on t plu s élevée s qu e cèllès de s Impressionnistes . Un e aquarell e d e plac é à -l'entrée de s cow-boy s à cheval . donné ' :cette semain e cinq représentation s Rouaul t (45x56 , d e 1905 ) a ét é payé e 5.880.00 0 franc s ; Et Fernande l fu t baptis é Indie n d'honneur .
d s violon, d e danse s et d e chant . la toile « Le Disqu e roug e » d e Feroan d Léger , 1.800.00 0 fr .
L'AIR DE PARIS
m
ES Peaux-Rouges, dont tites femmes » (sic), un Pier- ce qu'on en dit dans les
mion parle depuis une rot sérénadant sur un crois- lieux bien-pensants, parais-L quinzaine de jours à Paris sant de lune, des colonnes sent beaucoup plus proches de
sont installés en campement Morris géantes, couvertes nous que celles des Peaux- m
au théâtre des Champs-Ely- d'affiches de Toulouse-Lau- Rouges.
sées, avec les provisions de trec, et un moulin en « vrai »
La délégation a d'ailleurs m buffle séché qui leur servent renversé au plafond. Edmond offert petit Champagne et gâ-de nourriture à peu près ex- Heuzé, qui est aujourd'hui à
teaux secs à quelques person-clusive (on devrait tout de l'Institut, mais qui fut
dannalités de la presse parisienne. même bien les emmener à La seur au Moulin Rouge, il y a
Ce fut un modèle d'organisa-Tour d'Argent une fois seule- cinquante ans (le cabaret
tion et de discipline. On nous ment). Pour leurs débuts of- mène à tout, à condition d'en
fit asseoir sur des chaises ficiels le dais des grandes pre- sortir !) vint confirmer que bien rangées tandis que la dé-mières parisiennes avait fait l'établissement était bien, à
légation au grand complet place à des étoffes drapées en cette époque, comme on nous prenait place auteur d'une ta-forme de tipi (c'est la tente le montrait dans le film, ce ble recouverte d'un tapis vert traditionnelle des Indiens qui valut au metteur en scène
pour la présentation de cha-Sioux) et les gardes républi- John Huston des applaudisse- que artiste avec ses titres et cains à de faux cow-boys à ments plus convaincus quand ses diplômes. Il semble qu'on cheval. Sans aucun doute le il parut sur la scène. Peut- passe beaucoup de concours terme « Ballets » Peaux-Rou- être Mistinguett, qui était aus- aujourd'hui en Russie avant '-m m ges est impropre et les critiques si présente, aurait-elle eu son
d'être autorisé à se produire de danse qu'on avait invités mot à dire ? Lycette Darson- en public. et qui siégeaient gravement à # val ne vint pas à ma grande
Les journalistes français leurs places habituelles se déception, je me réjouissais
posèrent les questions les plus sentaient quelque peu gênés beaucoup de la voir en «
pierillIiSSâ saugrenues, exactement com-dans l'obligation où ils étaient reuse » avec Serge Lifar en
me s'il s'agissait de Papous, d'avoir une opinion sur ces « mac », dans une valse
chavoire de Martiens, sur les trémoussements et ces cla- loupée avec chorégraphie
semœurs desquels on s'efforce meurs. lon la grande tradition russe
d'obtenir quelques renseigne-Pour moi, j'ai joué aux In- comme dit mon amie Alicia
ments. Le chef de la déléga-diens, comme tout le monde, Nikitina.
quand j'étais petit. Eh bien, tion se révélant incapable de
VENDRED I JEA N VILAR a présent é a u Palai s d e Chailfot le « Don répondre à la demande pour-c'est exactement comme cela SAMEDI , rorchestr e d e l'OPERA DE PARIS a célébr é le 150" ANNI -
Jua n » d e Molier e cre e cett e anné e pa r le T.N.P . à Avignon . Su r notr e tant bien simple : « Combien que nous nous déguisions et VERSAIRE DE LA NAISSANC E D'HECTOR BERLIOZ en exécutan t le Les Cosaques photo , Jea n Vila r brav e le commandeu r à la grand e peu r d e so n valet . y a-t-il de théâtres à Mos- « Requie m » d u gran d musicien . Ci-dessus , u n portrait-charg e d e 1830 . que nous faisions, ce qui
proucou ? » fut aussitôt considéré ve qu'il y a chez les enfants ne sont pas avec suspicion. Comme si le des connaissances
anthropomieux averti d'entre nous logiques innées ! Voilà une des PeauxRouges découverte réconfortante et aurait été capable de répondre
à la question : « Combien y qui vaut bien d'avoir fait faire
à cette douzaine de malheu- a-t-il de théâtres à Paris ? », Mais ce douzième mois de
reux Sioux tant de kilomètres l'an de grâce 1953 restera
céen avion. lèbre dans les annales de
Des gens sérieux «si l'art français comme celui de •
l'invasion soviétique.
Le Panthéon Après lu conférence les ar-Un débarquement de quinze V
musiciens, danseurs et chan- tistes furent autorisés à con-des grands hommes verser avec nous dans la me-teurs russes, sous les ordres
sure de la disponibilité des in-d'un chef de délégation, vient et des petites femmes
terprètes. Soudain il me vient d'avoir lieu de la façon la
une idée folle : Une de mes plus inopinée. Plusieurs théâ-Si le théâtre des
Champsamies donne le lendemain, tres de tailles diverses ont été Elysées paraît un lieu moins
dans son hôtel particulier, immédiatement occupés selon bien choisi que ne l'aurait été
une soirée musicale où le des méthodes douces mais fer-le Cirque Medrano pour y
préTout-Paris du monde des Let-mes. senter ces Indiens, on n'aurait
tres et des Arts se rendra. Voi-pu en trouver de plus adé- Ces artistes dont le mérite là l'occasion unique de donner quat que le Moulin Rouge est d'ailleurs certain ont été à ces Russes sympathiques un M pour la première de gala du accueillis avec une frénésie
peu de documentation sur no-film... Moulin Rouge ! Le Pa - délirante : le jeune violoniste tre pays, en échange de celle nach e de France, club élégant Igor Ostrakh, comme si nous m qu'ils nous ont apporté sur le que préside Raymond Rodel, n'avions jamais entendu ni leur. l'avait animé des femmes les Heifetz ni Menuhin et la
canplus jolies et les mieux mises Hélas ! est-ce timidité ? tatrice Zaria Doloukhanova
de Paris. Après la -projection Après s'être un peu concerté comme si Flagstad et Tebaldi m
du film, les spectateurs fu- on me répond qu'on est fati-n'avaient jamais chanté à ! rent admis à faire la compa- gué et qu'on profitera plutôt Paris. Devant le théâtre où
raison de ce qu'on leur avait de

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