NORDITROPINE SIMPLEX et NORDIFLEX - NORDITROPINE 03102012 AVIS CT8909
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Présentation NORDITROPINE SIMPLEXX 10 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530891 NORDITROPINE SIMPLEXX 15 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530939 NORDITROPINE SIMPLEXX 5 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530862 NORDITROPINE NORDIFLEX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639671 NORDITROPINE NORDIFLEX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639688 NORDITROPINE NORDIFLEX 15 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639694 Mis en ligne le 02 avr. 2013 Substance active (DCI) somatropine Code ATC H01AC01 Laboratoire / fabricant NOVO NORDISK NORDITROPINE SIMPLEXX 10 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530891 NORDITROPINE SIMPLEXX 15 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530939 NORDITROPINE SIMPLEXX 5 mg/1,5 ml, solution injectable 1 cartouche(s) en verre de 1,5 ml - Code CIP : 3530862 NORDITROPINE NORDIFLEX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639671 NORDITROPINE NORDIFLEX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639688 NORDITROPINE NORDIFLEX 15 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli - CIP : 3639694 Mis en ligne le 02 avr. 2013

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Publié le 03 octobre 2012
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Langue Français

Extrait

  
 
 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
AVIS  3 octobre 2012   Examen du dossier des spécialités inscrites pour une durée de 5 ans à compter du 6 décembre 2005 (JO du 15 juin 2007)  NORDITROPINE SIMPLEXX 5 mg/1,5 ml, solution injectable B/1 cartouche de 1,5 ml (CIP : 353 086-2)  NORDITROPINE SIMPLEXX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en cartouche B/1 cartouche de 1,5 ml (CIP: 353 089-1)  NORDITROPINE SIMPLEXX 15 mg/1,5 ml, solution injectable B/1 cartouche de 1,5 ml (CIP: 353 093-9)  NORDITROPINE NORDIFLEX 5 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli (CIP : 363 967-1)  NORDITROPINE NORDIFLEX 10 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli (CIP : 363 968-8)  NORDITROPINE NORDIFLEX 15 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli B/1 cartouche de 1,5 ml dans stylo pré-rempli (CIP : 363 969-4)  Laboratoire NOVO NORDISK  somatropine  Code ATC : H01AC01(HORMONES DE L'ANTE HYPOPHYSE ET ANALOGUES)  Liste I Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques.  Date de l'AMM initiale : 19 janvier 2000 (reconnaissance mutuelle, pays rapporteur Danemark)  Motif de la demande : Renouvellement d'inscription (CT)      Direction de l’Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique  
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1.1. Somatro  
Principe actif pine
CARACTERISTIQUES DU MEDICAMENT
1.2. Indications Chez l’enfant : - de croissance lié à un déficit somatotrope. Retard - de croissance chez les filles atteintes d’une dysgénésie gonadique (syndrome de Retard Turner). - à une insuffisance rénale de croissance chez les enfants prépubères d û Retard chronique. - de croissance (taille actuelle < -2,5 DS et taille parentale ajustée < -1 DS) chez les Retard enfants nés petits pour l’âge gestationnel avec un poids et/ou une taille de naissance < -2 DS, n’ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 DS au cours de la dernière année) à l’âge de 4 ans ou plus.  Chez l’adulte : - important en hormone de croissance en rapport avec un syndrome hypothalamo- Déficit hypophysaire connu (avec au moins un autre déficit hormonal à l’exception du déficit en prolactine) mis en évidence lors de deux épreuves dynamiques après instauration d’une substitution hormonale adéquate de tout déficit hormonal. Le déficit en hormone de croissance détecté dès l’enfance doit être reconfirmé par deux épreuves dynamiques. - l’adulte, l’hypoglycémie insulinique est l’ép reuve Chez dynamique de choix. Lorsque l’hypoglycémie insulinique est contre-indiquée, des tests dynamiques alternatifs doivent être utilisés. La combinaison arginine-GHRH est recommandée. Le test à l’arginine ou au glucagon peut aussi être envisagé ; cependant, la valeur diagnostique de ces tests est moins bien établie que celle de l’hypoglycémie insulinique.
1.3.  -
 
  - - -
- 
Posologie 
Déficit en GH de l’enfant : 0,025 - 0,035 mg/kg/jour (soit 0,7 à 1,0 mg/m2/ojru ) Syndrome de Turner : 45-67 µg/kg/jour (soit 1,4 mg/m2/jour)  IEnnsfuafnfitssa nnécse  rpéetnitasl ep cohurr ol'nâiqgue eg :e 0st,a0t5io0 nmnegl/ k:/gojru (0s,osiot 1u,mr4g  /(mkg0g//3mj5o 2)ruoj/mm /g 1,0it2 uo)rj/
Déficit en GH de l’adulte : début du traitement : 0,15 - 0,30 mg/jour (soit 1,0 mg/m2/jour). La dose doit être progressivement adaptée et surveillée par les taux sériques du facteur de croissance (IGF-1). La dose finale dépasse rarement 1,0 mg/jour.  
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RAPPEL DES AVIS DE LA COMMISSION ET DES CONDITIONS D'INSCRIPTION
 Tableau 1 : SMR des spécialités d’hormone de croissance dans les indications de Norditropine Insuffisance Déficit en Déficit en rénale  GH chez GlHa dcuhltez Sdye nTdruronmere  chrloeninqfaunet   de pgetEeitsnstf aaptniotousn r nnléeâls g * e l’enfant e prépubère Génotonorm important modéré important important faible
Norditropine 
Nutropinaq 
Saizen 
Umatrope 
Zomacton 
important 
important 
important 
important 
important 
modéré important
modéré 
modéré 
modéré 
- 
important 
important 
important 
important 
important 
important 
important 
important 
- 
f aible
- 
faible
faibl e
 -
Omnitrope important modéré important important faib le *La Commission de la transparence a restreint le périmètre du SMR lorsque la taille est < -3DS alors que l’AMM concerne les tailles < -2,5DS.   Tableau 2 : ASMR des spécialités d’hormone de croissance dans les indications de Norditropine  Insuffisance  Déficit en en Déficit de Syndrome Enfants rénale nés    etludar neurTr l tpnou gneesatfâ gze lnzn llet acohieGH  t an GHhe cepstitchorinuq eedl efn  épprèrube  Gé t II III IV IV V   1996) (octno onorm 2011) (déc 2000) (mai 2011) (déc 2011) (déc   IV VV III IV   (janv 2000)Norditropine (mai 2000) (déc 2011) (déc 2011) 2011) (déc N V IV IV -   ) 11 )(éd c02112004) (déc 2002 t )40s( tperoutnapiV q ep(s III IV IV   )021102) i 20déc ()6991 tcam( izSa(oI  Ien (déc 2011) 10)1cé2  Vd(  I V IItroVp Umaiam( III )6991 t 2éc(dV  I0)00 2   (déc 2011) éc 2011) 011) (e (oc d  II  Zomacton (oct 1996) - (déc I2V0 11) - -  V V itOV ( orep2 00ajvnja ( V7)7)00 2nvcéd( VI I )1102  mn (déc 2011) (déc 2011)    
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MEDICAMENTS COMPARABLES
3.1. Classement ATC (2011) H : Hormones systémiques, hormones sexuelles exclu es H01 : Hormones hypophysaires, hypothalamiques et a nalogues H01A : Hormones de l’antéhypophyse et analogues H01AC : Somatropine et analogues H01AC01 : Somatropine  
3.2. Médicaments de même classe pharmaco-thérapeutique Ce sont les spécialités d’hormone de croissance recombinante humaine ou somatropine (rh-GH).  Tableau 4:Indications des spécialités contenant de l’hormone de croissance   DéficitDéficit IR chez Syndro chez Retard Déficit deSyndrome IR en GHen GHde Turner  croissance chezl’enfant l’enfant me de du gène dedepré pubère Prader- SHOX les enfants nés  lenfant l’adultepubère Willi SGA + + + + + + non +       + + non non non non + + + + + + non non non + + + + + non non + + + non + non non non non non + + + + + + non +   
Génotonorm Nutropinaq Saizen Umatrope Zomacton Omnitrope  
3.3. Médicaments à même visée-thérapeutique néant
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4 DONNEES DE REMBOURSEMENT
 Selon les données de l’EGB extrapolées à la population française1, le nombre de sujets ayant eu au moins une dispensation d’hormone de croissance en 2011 est estimé à 17 607 (IC 95 % [14 888 ; 20 327]). La répartition par spécialité est présentée dans le tableau 1.   Tableau 1 : Nombre de patients ayant eu au moins une dispensation d’hormone de croissance en 2011 d’après les données de l’EGB extrapolées à la population française
SpéctéNo(m%b) re Noà mlafbr rpaeon çpeauxiltsraatei poonl é IC 95 % IC 95 % iali Borne Borne inférieure supérieure GENOTONORM 44 (27) 4 812 3 390 6 234 NORDITROPINE SIMPLEXX 41 (25) 4 484 3 111 5 856 NUTROPINAQ 22 (14) 2 406 1 401 3 411 OMNITROPE 13 (8) 1 422 649 2 195 SAIZEN 19 (12) 2 078 1 144 3 012 UMATROPE 20 (12) 2 187 1 229 3 146 ZOMACTON 3 (2) 328 -43 699 Total 161 17 607 14 888 20 327    Tableau 1 : Nombre de patients ayant eu au moins une dispensation d’hormone de croissance en 2011 d’après les données de l’EGB extrapolées à la population française. L’âge médian des patients était de 14 ans (minimum : < 1 an ; maximum : 68 ans). La répartition des patients par âge et sexe est présentée dans le tableau 2.  Tableau 2 : Répartition des patients par catégorie d’âge et sexe§ Age (ans) Sexe masculin (%*) Sexe féminin (%*)
21 (54) 22 (58) 23 (68)
< 10 18 (46) [10-14[ 16 (42) [14-17[ 11 (32) [17-25[ 4 (57) 3 (43) >=25 18 (42) 25 (58) Total 88 (55) 73 (45) §4 valeurs manquantes ; * % en ligne ;‡% en colonne  
Tota l (%‡)
39 (24) 38 (24) 34 (21) 7 (4) 43 (27) 161 (100)
                                            1L’EGB est un échantillon représentatif de l’ensemb le des assurés sociaux français au 1/97ème. Il  contient des informations anonymes sur les caractér istiques démographiques des bénéficiaires, les prestations remboursées et les ALD depuis 2003. L’extrapolation des données de l’EGB à la population française a été effectuée en calculant un coefficient d’extrapolation. Ce coefficient d’extrapolation a été obtenu à partir du nombre de bénéficiaires présents dans l’EGB au 01/01/2011 (n = 594 370) rapporté à la population française au 01/01/2011 (n = 65 001 1 81). Le coefficient d’extrapolation obtenu est de 1/109,36.  
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5 CONTEXTE DE L’EVALUATION
 Les nouvelles données concernant les spécialités d’hormone de croissance recombinante humaine rh-GH, à base de somatropine) indiquées chez les enfants et les adultes déficitaires en GH obtenues depuis la précédente réinscription d ’une spécialité de rh-GH par la Commission de la transparence en 2007 et la réévaluation chez les enfants non déficitaires depuis l’avis du 7 décembre 2011 sont présentées ci-après.   
6 REEVALUATION DE LA rh-GH CHEZ L’ENFANT NON DEFICI TAIRE
 En décembre 2011, la Commission a réévalué le SMR e t l’ASMR de l’ensemble des spécialités de rh-GH indiquées chez l’enfant non déficitaire en GH (petite taille liée à un syndrome de Turner, à une insuffisance rénale chronique, à un syndrome de Prader Willi, à un déficit en gène SHOX ou chez l’enfant né petit pour l’âge gestationnel, sur la base du rapport de la HAS « L’hormone de croissance chez l’enfant n on déficitaire » (consultable sur http://www.has-sante.fr). Les nouvelles données obtenues depuis les avis du 7 décembre 2011 ne sont pas de nature à modifier les précédentes conclusions de la Commission.   
7 REEVALUATION DE LA rh-GH CHEZ L’ENFANT DEFICITAIR E
7.1. Le déficit en GH de l’enfant Le déficit en hormone de croissance chez l’enfant est, dans la moitié des cas, d’origine inconnue. Dans les autres cas il peut être secondaire à une pathologie organique : tumeur cérébrale ou hypothalamo-hypophysaire, à une irradiation crânio-spinale ou corporelle totale ou être d’origine congénitale. Le déficit en GH peut être isolé ou associé à d’autres déficits hypophysaires.  Pour la prescription de rh-GH, le diagnostic du déficit en hormone de croissance doit être objectivé lors de deux épreuves de stimulation distinctes à des dates différentes dont au moins une couplée (ex : insuline/arginine).  
7.2. Rappel des résultats d’efficacité initiaux En 1996, la rh-GH a été pour la première fois admise au remboursement pour le déficit de l’enfant. Les données disponibles à ce moment avaient montré un gain en taille en fin d’essai sur des durées maximales de 3 ans, de l’ordre de +1 à +2 SDS.  
7.3. Nouvelles données Les nouvelles données fournies par les laboratoires dans le déficit en GH de l’enfant sont détaillées laboratoire par laboratoire en annexe 1.  Parmi celles-ci, les nouvelles données portant sur la taille adulte ou sur des durées de traitement prolongées, sont les suivantes :  
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des données de suivi à long terme sous forme de suivis de cohorte de l’ensemble des patients traités. · la cohorte KIGS2(cf annexe 1) de patients traités par GENOTONORM. Dans cette cohorte, le gain de taille entre début et fin de traitement a été de + 1,5 à + 2,5 SDS selon l’étiologie du déficit en GH, sauf da ns les cas de tumeurs malignes où la taille a été stable à -0,1 SDS. · la cohorte GENESIS (cf annexe 1) de patients traités par UMATROPE. Il s’agit de données observationnelles de suivi au cours du traitement recueillies par le laboratoire LILLY. Dans cette cohorte, le gain de taille entre début et fin de traitement a été de + 1,44 ± 1,18 SDS pour les pati ents traités jusqu’à l’âge adulte (1439/9697 de la cohorte) (données non publiée). Ces données présentent les limites d’une cohorte ob servationnelle et non comparative, avec de très nombreux perdus de vue, en particulier le suivi est interrompu à l’arrêt du traitement. Elles permettent cependant de confirmer le gain de taille à l’âge adulte, bien que l’ordre de grandeur de ce gain soit surestimé, car mesuré uniquement sur les enfants traités le plus longtemps.  des études de cohorte sur des effectifs limités ont également analysé la taille adulte : · extraits du registre de France Hypophyse3de 44 patients traités plus de 14 ans par rh-GH jusqu’à l’obtention de la taille adulte. A l’âge moyen de 22 ans la taille moyenne était de -0,3 SDS +/-1,3 pour une taille attendue de -0,4 SDS +/-0,8). · rétrospective non comparative de Rachmiel Etude4, qui a analysé la taille adulte de 96 enfants traités par rh-GH. Les résultats ont montré que 84% des enfants ont atteint une taille adulte normale supérieure à -2 SDS (-1,04 ± 1,00 SDS) avec un gain de taille de +1,8 ± 1,2 SDS.   Un essai clinique ouvert OMNITROPE versus GENOTONORM5pendant 7 ans dans le déficit de l’enfant n’a pas montré de différence de taille entre les groupes. Le gain de
taille après 7 ans de traitement est de l’ordre de +2 SDS.   - Par ailleurs, d’autres essais cliniques et suivi de cohorte ont été fournis à plus court term·ocsse  siai -cuxdei rmuxceseas lniqi ilce Saue dolern .aPe6epdmr seituèql eliel:   rul  aatonnées snt les d aérapmoc evuo ne  fes lrts urteac cardiovasculaires biologiques entre un groupe traité et un groupe non traité et a montré une amélioration du profil lipidique chez les patients traités (cholestérol total : 3.5 mmol/l ± 0,1 dans le groupe traité vs 4,2 mmol/l ± 0,1 dans le groupe non traité, p<0,0001). · de Coelho l’étude7a montré que l’augmentation des doses pendant la puberté n’a pas d’effet significatif sur la taille finale de patients présentant un déficit en GH.                                              2 Michael B Ranke, David A Price, Eward O KIGS.Therapy in Pediatrics – 20 years ofGrowth Hormone Reiter. 2007, chap 3, 10, 11 et 17 3 totropes traités précocement : un modèle Bensignor C et al, Taille finale des déficits soma thérapeutique. Arch Pédiatr 2009 ;16 : 548-50. 4 growth Hormone deficiency treated with a diopathic M. et al. Final height in children with i Rachmiel f5r ce efoantnmoib dosixedroH enomser craero gh wtrmhoe.on34 R moreT e  th 2007; 68:236-2 al. Seven years of safety and efficacy of the recombinant human growth hormone Omnitrope in the treatment of growth hormone deficient children: results of a phase III study. Hormone Research. 2009; 72:359-69 6Salerno M et al. Improvement of cardiac performance and cardiovascular risk factors in children with GH deficiency after two years of GH replacement the rapy: an observational, open, prospective, case-7ntroco nilC J .yduts labet MolincrdoEn9 :12188 .0260; -95. Cnar imoda teA .lofy wo td seudsth citehtorg namu oesos dynosbif  nilahormwth on fone  oelho R height of pubertal children with growth hormone deficiency. Horm Res 2008 ; 70 : 85 - 8
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7.4. Recommandations pour la pratique clinique Aucune recommandation récente n’a été publiée en France sur le traitement des enfants ayant un déficit en hormone de croissance. En Grande Bretagne, en 2010, la rh-GH a été réévalu ée par le NICE8 chez les enfants déficitaires en hormone de croissance. En termes d’efficacité, le gain sur la taille finale est estimé dans ce rapport entre 8 et 11 cm dans le déficit en hormone de croissance de l’enfant.  
7.5. Tolérance Un risque de cancer associé à l’utilisation de rh-GH a été suspecté en raison du mécanisme d'action de l'IGF-1, principal médiateur de l'hormone de croissance, qui stimule la croissance et la prolifération cellulaire et inhibe l'apoptose (mort cellulaire programmée). Les essais cliniques, les données de pharmacovigila nce et les premières études épidémiologiques n’ayant pas permis de trancher sur la réalité de ce risque, deux nouvelles études épidémiologiques ont été réalisées, à l’échelon français et européen, et publiées en 2012. Ces études portent majoritairement sur des sujets déficitaires.  7.5.1. Etude Santé Adulte GH Enfant (SAGhE)9çniaes ra f  Il s’agit d’une étude observationnelle publiée en janvier 2012, menée sur la base du registre de France-Hypophyse, mis en place par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM), en partenariat avec la Direction générale de la santé (DGS) et l’Institut national du cancer (INCa), dont l’objectif est d’obtenir des données sur le risque à long terme chez des jeunes adultes ayant reçu de l’hormone de croissance biosynthétique dans leur enfance.  L’analyse a été menée chez 6 928 patients de plus d e 18 ans, traités par hormone de croissance entre 1985 et 1996 alors qu’ils étaient enfants. Il s’agissait de patients ayant un déficit isolé idiopathique (n = 5 162), une dysfonction neurosécrétoire (n = 534) mais aussi une petite taille idiopathique (n=871) ou des enfants nés petits pour l’âge gestationnel (n=335).  Les résultats ont montré un excès de risque de mortalité toutes causes confondues de 93 décès, ssuervpopulation de référence en France de taille normale. Soit70 attendus, dans une un Standardized mortality ratio (SdMR = 1,33 (IC 95 % : [1,08 - 1,64]). Dans une analyse multivariée ajustée sur la taille, l’utilisation de doses supérieures à 50 µg/kg/j a été associée à une augmentation de la mortalité (SdMR = 2,94 IC 95% : [1,22 – 7,07]). Les décès par cancer de tout type n’étaient pas plus élevés. Cependant l a mortalité par cancer osseux a été augmentée (SdMR = 5,00 IC 95% : [1,01 – 14,63]) ainsi que la mortalité par hémorragie méningée ou intracérébrale (SdMR = 6,66 IC 95% : [1,79 – 17,05]). Dans ces deux derniers cas, les effectifs étaient très faibles (3 décès pa r cancer osseux et 4 décès de causes cérébrovasculaires).                                                    8TA188 Human growth hormone (somatropin) for the treatment of growth failure in children: guidance -ance c .ni 9ent for e treatmg ortw hsilotadeomecnabift a reroh hnomrg tntwor mrmteg-tylitaorleraC noL ,CJ g.uke.or2 10uJylugdi 0 -2 2 hormone deficiency or childhood short stature: prel iminary report of the French SAGhE study. J Clin Endocrinol Metab. 2012 ; 97 :416-25
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 7.5.2. Résultats préliminaires de l’Etude SAGhE européenne L’étude SAGhE a été étendue secondairement à plusieurs pays européens10: Belgique, Pays-Bas et Suède. L’étude a été menée sur le même schéma que l’étude SAGhE française, à partir des registres des enfants traités par rh-GH existant dans chacun des pays étudiés. Les causes de décès ont été relevées à partir des sources disponibles de manière différente dans chaque pays.  L’analyse a été menée chez 2 543 adultes de plus de 18 ans, traités par hormone de croissance entre 1985 et 1997 alors qu’ils étaient enfants. Il s’agissait de patients ayant un déficit isolé, une petite taille idiopathique ou des enfants nés petits pour l’âge gestationnel.  Les résultats ont montré que parmi les 21 décès identifiés, 12 étaient dus à des accidents, 4 étaient des suicides et 1 patient est décédé d’une pneumopathie avec défaillance organique multiple. Aucun cancer n’a été relevé.
 7.5.3. Autres données de tolérance  Chez l’enfant, d’après le RCP, que la pathologie sous jacente soit déficitaire ou non, les effets indésirables à moyen terme sont les suivants : · (rare), généralement en énigne (rares) et hypertension intracrânienne b Céphalées début de traitement, disparaissant progressivement à l’arrêt du traitement. · hydrique (peu fréquente) : susceptible d Rétention ’entrainer œdème périphérique, raideur, arthralgie, myalgie, paresthésie. Ces effets sont généralement transitoires et dose dépendants. · de la tête fémorale (epiphysiolysis capitis femoris) ou nécrose de la tête Epiphysiolyse fémorale (rare). Elle survient plus fréquemment en début de traitement et chez les patients déficitaires. · d’anticorps anti somatotropine (peu fréquent). Aucune modification clinique Apparition n’a été associée à leur présence. ·à l'insuline pouvant conduire à un hyperinsulinisme et, dans de rares cas, à  Résistance
une hyperglycémie et à un diabète.  Les rapports périodiques de pharmacovigilance11fournis par les laboratoires ont identifié deux nouveaux effets indésirables inattendus, attribuable au traitement : - erreurs de doses dus à une confusion entre les pr ésentations de NORDIPEN et NORDITROPINE Simplexx. Le RCP n’a pas été modifié. - « un risque plus élevé de second néoplasme (malin ou bénin) a été rapporté chez des patients traités par somatotropine, ayant survécu à un cancer durant leur enfance. Parmi ces seconds néoplasmes, les tumeurs intracrâniennes, en particulier, ont été les plus fréquentes. » Cette mise en garde a été ajoutée dans la rubrique 4.4 du RCP de UMATROPE en juin 2011. Il est à noter qu’une mention de même teneur existe également pour NUTROPINAQ.  
                                            10 Sävendahl L. Long-term mortality and causes of death in isolated GHD, ISS, and SGA patients treated with recombinant growth hormone during childhood in Belgium, The Netherlands, and Sweden: preliminary report of 3 countries participating in the EU SAGhE study. J Clin Endocrinol Metab. 2012 eb;97 1F1 ua m 13 sra8002m or a11t ou0420 SPRUG netono(2):E213-7.  PSUR Saizen : 08 Mars 2011 au 07 Mars 2012 PSUR Omnitrope : 28 mars 2011 au 29 février 2012 PSUR Norditropine : 1eravril 2010 au 31 mars 2012 PSUR Nutropinaq : 16 février 2009 au 15 février 2012 PSUR Zomacton : 1eravril 2008 au 31 mars 2009 et avril 2009 au 1ernovembre 2009 PSUR Umatrope : 9 avril 2010 au 31 mars 2011
Avis 2 modifié le 20/11/2012
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