Polyarthrite rhumatoïde  prise en charge en phase d’état. Cette recommandation est suspendue. - Polyarthrite rhumatoïde - Prise en charge en phase d état - Synthèse des recommandations
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Polyarthrite rhumatoïde prise en charge en phase d’état. Cette recommandation est suspendue. - Polyarthrite rhumatoïde - Prise en charge en phase d'état - Synthèse des recommandations

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Posted on May 27 2009 Posted on May 27 2009

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SYNTHESE DE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES
Polyarthrite rhumatoïde (PR) : prise en charge en phase d’état(Septembre 2007)  OBJECTIFS DES RECOMMANDATIONS : · Avoir un impact sur la prise en charge quotidienne des patients atteints de PR et par conséquent, améliorer l’évolution de cette maladie, diminuer ses complications et ses comorbidités, notamment cardio-vasculaires. · Homogénéiser et optimiser les prises en charge thérapeutiques de la PR en phase d’état. · les praticiens à utiliser des outils de suivi à l’aide de mesures quantitatives  Inciteret insister sur la nécessité d’un suivi rapproché du patient atteint de polyarthrite rhumatoïde en phase d’état.  PROFESSIONNELS CONCERNÉS    Rhumatologues, médecins internistes, médecins généralistes, radiologues, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, médecins
de médecine physique et de réadaptation, spécialistes de la douleur, chirurgiens orthopédistes.  PATIENTS CONCERN S · Tout patient1adulte atteint de PR évoluant depuis plus d’un an ou de moins d’un an en échec d’un premier traitement de fond.
 
OBJECTIFS DU TRAITEMENT DE FOND · Un faible niveau d’activité de la maladie (par exemple un score de DAS 28 inférieur à 3,2)2stable dans le temps, et si possible une rémission clinique (tel un score de DAS 28 inférieur à 2,6) stable dans le temps. · Lades lésions structurales (absence de progression des lésions radiologiques existantes ou prévention et le contrôle absence de survenue de nouvelles lésions). · Le contrôle de la douleur, l’amélioration ou la stabilisation du handicap fonctionnel, la limitation des conséquences psychosociales et la préservation de la qualité de vie du patient et de l’espérance de vie ; · limitation de l’effet délétère des traitements. La
CRIT RES POUR CHANGER DE TRAITEMENT DE FOND · survenue d’événement(s) indésirable(s) ou intercurrent(s) jugés(s) incompatible(s) avec la poursuite du traitement La en cas d’insuffisance d’efficacité clinique ou structurale. · L’efficacité clinique doit se juger sur des critères d’activité : o ; critères d’activité cliniques : (NAG, NAD) ; la durée de la raideur matinale le niveau global d’activité évalué des par le patient (EVA) et le niveau global d’activité évalué par le médecin ; ocritères biologiques : (VS), protéine C réactive (CRP) ; des o le calcul du DAS 28.
CRITÈRES POUR ÉVALUER UNE INSUFFISANCE D’EFFICACITÉ CLINIQUE ET UNE INSUFFISANCE D’EFFICACITÉ STRUCTURALE  ·  Soit une absence de réponse primaire une période de 12 à 24 semaines selon le traitement de fond utilisé, en après fonction des critères de réponse EULAR : DAS 28 > 5,1 et une variation du DAS 28 < 1,2, ou un DAS 28 < 5,1 et une variation du DAS 28 < 0,6. · Soit une réponse modérée après une période de 12 à 24 semaines selon le traitement de fond utilisé, et selon les critères de réponse EULAR : oet une variation du DAS 28 > 0,6 ; DAS 28 entre 3,2 et 5,1 o variation du  uneDAS 28 entre 0,6 et 1,2 mais jugée insuffisante par le patient et le médecin, par 28 < 3,2 et DAS exemple du fait de critères d’activité clinique associés (durée de la raideur matinale, douleur, atteinte des pieds et chevilles non comptabilisée dans le calcul du DAS 28 , manifestations extra-articulaires). · Soit un échappement thérapeutiqueune réponse clinique initiale, défini par une aggravation persistante des après paramètres d’activité lors de 2 consultations de 1 à 3 mois d’intervalle. · Soit l’impossibilité de réduire une corticothérapie à une posologie acceptable quant au rapport associée bénéfice/risque individuel (par exemple de 0,1 à 0,15 mg/kg/j). · L’insuffisance d’efficacité structurale peut correspondre à une progression de lésions existantes ou à la survenue de nouvelles lésions (érosions, pincements articulaires) évaluées en comparant des radiographies standard.
                                                 1 les patients dont la polyarthrite évolue depuis moins d’un an et ne recevant pas de traitement de fond se reporter aux Pour har HAS 2007. 2xi ee staudestrlI ge initiale »cie  trpsi enec : e ïdtostnoagdiirhtraylamuhr etdatimman« Poons eroclet DA CSDe  eAIIa made lité ctiveul slq  eetalidures mdes ilut oal ed sédilav e.
 
 
 
PROPOSITION DE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE DE DEUXIÈME INTENTION : POUR UN PATIENT SOUS MÉTHOTREXATE, INSUFFISANT À DOSE MAXIMALE TOLÉRÉE PENDANT AU MOINS 3 MOIS
CI aux anti-TNF alpha  
oui
ssociation TT de fond
MTX associé à sulfasalazine ou à ciclosporine ou à sulfasalazine et à hydroxychloroquine ou à léflunomide ou aux sels d’o
 
·   · ·  
LAPREST ACTIVE,OU ÉVOLUTIVE,  SOIT AVEC UN SCORE DEDAS 28 > 5,1  SOIT AVEC UN SCORE DEDAS 28 > 3,2 ET UNE CORTICODÉPENDANCE1 SOIT AVEC LA PRÉSENCE OU LA PROGRESSION DES LÉSIONS STRUCTURALES À LIMAGERIE 
PRESCRIRE EN FONCTION DU NIVEAU DCTIVITDE LAPRAGE COMORBIDITS SOUHAIT DU PATIENT 
MTX associé à
rituximab ou à abatacept ou à anarakinra  
MTX associé à NTI-TNF ALPH ou ADALIMUMAB ou ÉTANERCEPT ou INFLIXIMAB  
 
Anti-TNF alpha en monothérapie 
 
tanercept, adalimumab, pas pour infliximab
Définition proposée pour la corticodépendance : être définie comme une impossibilité de diminuer la posologiela corticodépendance peut sans réactivation de la maladie sous un seuil de 0,1 à 0,15 mg/kg/j 2Cités par ordre alphabétique
Si Intolérance MTX  
oui
NTI-TNF alpha associé à un autre TT de fond que MTX
Par exemple : léflunomide ou sulfasalazine ou azathioprine ou hydroxychloroquine
 
* ordre al habéti ueCités ar 
échec
oui
ou adalimumab ou étanercept ou infliximab
MTX associé à anti-TNF al ha *
échec
oui
ou adalimumab ou étanercept ou infliximab
MTX associé à anti-TNFalpha *
TT de fond en monothérapie
PROPOSITION DE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE DE DEUXIEME INTENTION : POUR UN PATIENT SOUS MÉTHOTREXATE, INSUFFISANT A DO SE MAXIMALE TOLÉRÉE PENDANT AU MOINS 3 MOIS
 
PRACTIVE PEU EVOLUTIVE AVEC UN SCORE DEDAS 28ENTRE3,2ET5,1ET SANS SIGNE DE PROGRESSION RADIOLOGIQUE STRUCTURALE,  NI DE CORTICODEPENDANCE 
PRESCRIRE EN FONCTION DU NIVEAU D LACTIVIT DEPR GE COMORBIDIT S SOUHAIT DU PATIENT 
échec
oui
Léflunomide ou sulfasalazine
MTX associé à anti-TNF al ha*   
 
ou adalimumab ou étanercept ou infliximab
nti-TNF alpha en monothérapie  tanercept, adalimumab, pas pour infliximab  
échec
 
ou adalimumab ou étanercept ou infliximab
oui
TT de fond en monothérapie
                              
ssociation TT de fond : MTX associé à :  sulfasalazine ou à ciclosporine ou à sulfasalazine et à hydroxychloroquine ou à léflunomide ou aux sels d’or   
Léflunomide ou sulfasalazine
 
MTX associé à anti-TNF alpha* 
Anti-TNF alpha en monothérapie 
tanercept, adalimumab, pas pour infliximab
 
PROPOSITION DE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE DE DEUXIEME INTENTION : POUR UN PATIENT SOUS LÉFLUNOMIDE OU SULFASALAZINE,INSUFFISANT A DOSE MAXIMALE TOLÉRÉE PENDANT AU MOINS 3 MOIS 
PRESCRIRE EN FONCTION DU NIVEAU DCTIVITE DE LAPR DU PATIENTAGE COMORBIDITES SOUHAIT PRACTIVE PEU ÉVOLUTIVE LAPREST ACTIVE,OU ÉVOLUTIVE,  AVEC UN SCORE DEDAS 28ENTRE3,2ET5,1ET SANS SIGNE DE· SOIT AVEC UN SCORE DEDAS 28 > 5,1  PROGRESSION RADIOLOGIQUE STRUCTURALE NI DE· SOIT AVEC UN SCORE DEDAS 28 > 3,2ET UNE CORTICODÉPENDANCE CORTICODÉPENDANCE  · SOIT AVEC LA PRESENCE OU LA PROGRESSION DES LÉSIONS STRUCTURALES À LIMAGERIE     MTHIONTSRUEFXFIASTAE N(TMET PX)E N DLAA NDTO ASUE  EMFOFIINCSA 3C EM TOIOSL,  E MTX ASSÉOCÉIR AH ,REA  ANTI-TNF ALP SE R F LA PAGE 2 SE REPORTER AUX PAGES PRECEDENTES        Intolérance au  MTX Intolérance au   MT
TT de fond en monothérapie  Léflunomide ou sulfasalazine
 
 
oui
nti-TNF alpha en monothérapie
tanercept, adalimumab, pas pour infliximab
nti-TNF alpha associé à un autre TT de fond que MTX
Par exemple : léflunomide ou sulfasalazine ou azathioprine ou hydroxychloroquine 
nti-TNF alpha en monothérapie
oui
nti-TNF alpha associé à un autre TT de fond que MTX  
 
 
PROPOSITION DE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE DE DEUXIEME INTENTION : PATIENT EN ÉCHEC THERAPEUTIQUE SOUS ANTI-TNF ALPHA EN ASSOCIATION À UN TRAITEMENT DE FOND (MTX OU AUTRE)
PRESCRIRE EN FONCTION DU NIVEAU DCTIVIT DE LAPR COMORBIDIT S SOUHAIT GE DU PATIENT 
                    en alternative et si CI , intolérance anti-TNF alpha    MTX associé à rituximab ou abatacept      en alternative  
Troisième anti-TNF alpha en association à un TT de fond 
à MTX ou léflunomide ou azathioprine ou sulfasalazine ou  einoruqhcoloryxhdy 
 
échec  
oui
échec  
oui
Si patient sous MTX
Si patient sous infliximab  
Deuxième anti-TNF alpha en association à un TT de fond conseillé 
à MTX ou à léflunomide ou à azathioprine ou à sulfasalazine ou à hydroxychloroquine
échec  
oui
MTX associé à rituximab ou abatacept conseillé
oui
oui
Possibilité d’augmenter posologie MTX    
Possibilité d’augmenter posologie infliximab
 
                               
 
 
PROPOSITION DE STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE DE DEUXIEME INTENTION: PRAVEC UN FAIBLE NIVEAU DACTIVITÉ 
PATIENT AVEC UNEPR28 < 2,6 ET UNE ABSENCE DE < 3,2 OU DAS  DE FAIBLE NIVEAU D’ACTIVITE, EN REMISSION, DAS 28 PROGRESSION STRUCTURALE
 
Réduire progressivement les AINS et la corticothérapie
PR toujours en rémission  
oui
Réduction progressive de la posologie du traitement de fond ou de la biothérapie Suivi sur 6 à 12 mois
 
PR toujours en rémission DAS 28 < 3,2 ou DAS 28 < 2,6 et absence de progression structurale  
oui
Possibilité d’envisager un arrêt d’un ou des traitements de fond ou de la biothérapie 
En cas d’arrêt
oui
Informer le patient sur le risque de récidive 
non
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Corticoïdes · Une corticothérapie à demi-vie courte par voie orale telle que la prednisone ou ses dérivés est recommandée. · est fortement recommandé d’utiliser, sur la durée la plus courte, la posologie minimale efficace qui peut être au maximum : Il ocas de survenue d’une poussée : 0,2 mg/kg et par jour ; attendant l’efficacité d’un traitement de fond ou en  en o en cas de traitement au long cours : 0,15 mg/kg et par jour ; o en cas de manifestations cliniques extra-articulaires systémiques : 0,5 à 1 mg/kg et par jour. · Il est recommandé de toujours envisager une réduction progressive de la posologie de la corticothérapie avec comme objectif un sevrage complet. ·corticothérapie générale est retenue pour le traitement la  Si articulaires inflammatoires, dans l’attente de l’effet du traitement de fond, la durée de lades symptômes  corticothérapie doit être de 2 à 6 mois au maximum. · En cas de corticodépendance qui peut être définie comme une impossibilité de diminuer la posologie sans réactivation de la maladie sous un seuil de 0,1 à 0,15 mg/kg/j d’équivalent prednisone il est fortement recommandé d’envisager une modification du traitement de fond pour permettre la réduction de cette corticothérapie.  Le suivi de la PR ·recommandé de recueillir les éléments suivants pour évaluer l’activité de la maladie : est  Il ·le nombre d’articulations douloureuses (NAD) ; nombre d’articulations gonflées (NAG),  le · les critères d’interrogatoire qui sont : l’échelle visuelle analogique (EVA) globale de l’activité par le patient, la durée de la raideur matinale et l’intensité de la douleur ; · globale de l'activité par le médecin ; l'appréciation ·vitesse de sédimentation (VS), protéine C réactive (CRP) ;les paramètres biologiques :  · le calcul du DAS 283. · Il est recommandé de rechercher régulièrement des manifestations extra-articulaires (nodules rhumatoïdes, vascularite, manifestation cardiaque, pulmonaire, neurologique, etc.). · Ilmaladie en utilisant notamment le DAS 28. est recommandé de mesurer l’efficacité thérapeutique sur l’activité de la ·de face et d’autres localisations, en progression radiologique dans la polyarthrite rhumatoïde en phase d’état doit être évaluée sur des radiographies des mains-poignets de face et pieds  La fonction de la clinique, en grandeur normale (1/1), tous les 6 mois la première année puis au minimum tous les ans pendant les 3 à 5 premières années et en cas de changement de stratégie thérapeutique, puis de manière plus espacée. · moins une fois par an soit d'une manière globale par le médecin à l'interrogatoire soit en utilisant des indices tels quefonctionnel de la PR doit être régulièrement évalué au Le retentissement le score HAQ. · Compte tenu de la fréquence de la morbidité cardio-vasculaire associée à la PR, les autres facteurs de risque cardio-vasculaire doivent être systématiquement et régulièrement recherchés et si possible corrigés (arrêt du tabac, dyslipidémie, HTA, diabète, obésité, décroissance d’une corticothérapie) (grade B).  Le suivi des patients traités par anti-TNF-alpha Cette surveillance doit comprendre en plus des éléments cités ci-dessus : · sur: la recherche d’événements indésirables notamment infectieux. La présence d’un syndrome infectieux doit faire arrêter momentanément le traitement par anti-TNF alpha. le plan clinique Dans ce cas, un avis spécialisé en rhumatologie est recommandé ; ·transaminases. Cette surveillance doit être réalisée à 1 mois, à 3 mois, puis tous les 3 mois pour l’étanercept et l’adalimumab, lors sur le plan biologique : un hémogramme et un dosage des de chapqeuuet ipqeuref uessito lna  proéupro lnisnfel iximab.  4semaines, il est recommandé d’arrêter le traitement anti-TNF-al L’objectif théra EULAR . En cas de non-réponse EULAR à 12 pha et de modifier la stratégie thérapeutique.  
Ce document résente les oints essentiels des recommandations rofessionnelles « Pol arthrite rhumatoïde : rise en char e en Les recommandations et l’argumentaire scientifique sont consultables dans leur intégralité surhaw.sas-e.ntfrww © Haute Autorité de santé – Se tembre 2007
                                                  34 estraude stxi elI annvoirI),  CDA IteS(ACli so tusSedaanontier smmoc exeed 2recommane 2 des l annxeféréreà   r dations 
 
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