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CoLimvmreu ndicaatibosnts roaracltess17
•O101 - LA NOUVELLE CLINIQUE DES ADDICTIONS Pr. Aimé CHARLES NICOLAS - Professeur de psychiatrie et d'addictologie CHU de Fort-de-FranceCLoivmrmeu ndicaatbiosntsr oarcaltessLe regard clinique sur les addictions a subi des changements étonnants au cours de ces dernières décennies, comme d’ailleurs d’autreschamps de la connaissance. Les scientifiques que nous sommes, rationnels, « débarrassés » des idéologies, se retrouvent vingt ans aprèsdans le camp adverse, celui des « odieux behavioristes qui se sont rebaptisés cognitivo-comportementalistes », des dealers en blouse blanchequi « donnent de la drogue aux drogués », dans le camp de ceux qui professent comme le faisait Georges Marchais qu’il « n’y a pas de droguedure et de drogue douce, toutes les drogues sont des drogues ». On retrouve dans le camp de la prévention des « dangers du cannabis » ceuxqui ont métamorphosé la drogue chic et récréative de Sigmund Freud (« un peu de cocaïne pour me délier la langue ») en épidémie meur-trière. Même la nicotine est devenue « une drogue dure » pour les éminents chercheurs du NIDA.Que ces transformations soient justifiées ne fait aucun doute, car elles sont fondées sur des données neurobiologiques et comportementalesincontestables.A propos de la cocaïne par exemple, le DSM-III (1980) ne mentionnait pas de complications, ni physiques ni psychiatriques, pas de dépen-dance, pas de syndrome de sevrage. L’arrivée du crack sur le marché de la drogue aux États-Unis a provoqué une augmentation brutale dunombre de toxicomanes à la cocaïne qui est passé de 182 000 à 600 000 entre 1986 et 1988. Les complications somatiques, psychiatriqueset sociales se sont multipliées. La représentation de la cocaïne anodine a changé et le DSM-III R (1987) a intégré dans le chapitre cocaïneles notions de dépendance et de syndrome de sevrage.Le regard sur la drogue paradigmatique qu’était l’héroïne qui a donné lieu à des descriptions scientifiques hyperboliques («La drogue porteà leur paroxysme plaisir et souffrance. Quand le plaisir s’arrête les processus aversifs deviennent littéralement insupportables. La souf-france que provoque l’arrêt de la drogue est extrême, à la démesure du plaisir qui lui est associé. C’est cet enfer qu’on appelle la descente»-1986) a perdu toute fascination en se médicalisant avec l’aide de la prosaïque méthadone.Les campagnes pour la dépénalisation voire la légalisation de l’usage du cannabis ont mis leurs banderoles en berne face aux liens entre can-nabis et psychose. La drogue à danser a perdu de son attractivité extatique.Il n’y a d’ailleurs pas que la représentation des drogues qui a changé. Les concepts ont été redéfinis. Une controverse oppose actuellementles tenants du mot « dépendance » et ceux du mot « addiction ». Nombreux sont ceux qui ont pensé que le mot « addiction » était venu rem-placer “toxicomanie”, comme « non-voyant » s’est substitué à « aveugle ». En fait, lorsque Jean BERGERET a proposé en 1980 de revenir àce mot oublié, il lui donnait une valeur métaphorique pour décrire un processus psychodynamique. Aujourd’hui, dans ce droit fil la cliniquemet l’accent sur le lien entre addiction et THADA et entre addiction et troubles de l’humeur, entre addictions et stress. Elle bouleverse le ta-bleau des consommations de cannabis et de leurs corrélats psychotiques. Tandis que la clinique des addictions comportementales prend sonessor.C’est pour partager avec vous ce renouvellement profond de la clinique des addictions que le Professeur PERETTI a invité ces prestigieuxpsychiatres d’ici et d’ailleurs. Le Pr BOUSTANY, Professeur de psychiatrie à la Faculté des Sciences Médicales de Beyrouth, est sans contestel’un des tout premiers spécialistes mondiaux de la relation entre psychotraumatismes de guerre et toxicomanie. Les Egyptiens ont une grandeconnaissance du Cannabis dans ses rapports avec la psychose que le Pr Nasser LOZA du Caire, se propose d’examiner avec vous , nous le re-mercions. La très à la mode addiction à l’internet sera le thème du Pr LEJOYEUX, grand expert de la question et enfin le Pr Hagop AKISKALmondialement connu pour ses travaux sur la maladie bipolaire et farouche critique de la position du DSM III et du DSM IV jettera un nouveauregard sur les addictions par rapport au spectre bipolaire.C’est une grande chance que nous avons de pouvoir écouter un tel panel de personnalités scientifiques.Que le Professeur PERETTI et ses brillants orateurs que j’ai grand plaisir à retrouver ici, soient vivement remerciés.81
Pr.O A1n0to2i n- e GBUOEUSRTRAEN,Y ,S BTeRyrEoSutSh  ET TOXICOMANIE L’usage de substances enivrantes et de drogues se distingue par son universalité, sa constance et sa continuité depuis la nuit des temps. Dansle sillage de cette permanence, existent des moments féconds qui jalonnent l’histoire de l’humanité, où l’usage devient abus et ce dans unbut assez singulier. Ce comportement particulier des individus en période d’hostilités et de combats, nous a poussé à nous interroger sur lesraisons profondes à cela. Nous avons tenté d’éclaircir la nature de la relation entre l’évènement et la conduite.Depuis la description d’Hérodote des préparatifs des scythes aux combats, jusqu’aux hostilités militaires du troisième millénaire, le recoursaux substances déréalisantes n’a jamais fait défaut. Est-ce un pur hasard ou une nécessité ? La guerre du Liban nous a malheureusementfourni sur le vif, des éléments qui ont constitué un apport indispensable pour une meilleure compréhension du phénomène.•O103 - CANNABIS ET PSYCHOSE : ENSEIGNEMENTS CLINIQUES À PARTIR DE L’EXPÉRIENCE ÉGYPTIENNE Pr. Nasser LOZA, Le Caire Les études cliniques montrent qu'il existe une corrélation entre l'utilisation du cannabis, des maladies psychotiques et d'autres troubles men-taux.La cause de cette corrélation n'est pas clairement déterminée. Pourtant, quelques études suggèrent que les causes peuvent être gé-nétiques, que le désordre d'abus de substance et les désordres psychotiques partagent les mêmes causes génétiques. D’autres suggèrentqu'elles aient des récepteurs semblables dans le cerveau.Indépendamment de l'étiologie de la psychose et de la co-morbidité, le dispositif clinique de la psychose dû à l'utilisation du cannabis nediffère pas beaucoup. Peu de différence peut être notée au début de la maladie, du cours clinique de la condition et du pronostic.D'autre part, en traitant cette condition on aura besoin de l’intégration de différents services, de plus grand suivi et de maintien pour réali-ser des résultats favorables.OPr1. 0Mi4c -h eAl DLEDJIOCYTEIUOX,N  PÀarIisNTERNETLa notion d’addiction sans drogue décrit une entité dans laquelle des comportements, des pensées, des affects et un handicap fonctionnels’appliquent non plus à un toxique externe au sujet mais à des conditions de vie répétitives telles que le jeu pathologique, la cyber-dépen-dance, la dépendance au sexe… La cyber-dépendance est emblématique d’une des caractéristiques de l’addiction en général car elle meten évidence, à la fois le désir de rencontre d’autrui et à la fois son caractère virtuel. A l’égal de nombreux toxiques dont l’usage est sociolo-giquement accompagné de modes et de codes, l’addiction à Internet est habillée d’une « architecture » informatique et de représentationsculturelles « jeunes ». Un substratum biologique a été identifié comme mis en jeu dans une telle conduite et sollicite le système de récom-pense cérébral. Toutefois, il ne rend compte que partiellement de ces nouvelles addictions. L’addiction à Internet recouvre un champ hété-rogène de conduites : « chat », jeux en réseaux et achats compulsifs qu’il est important d’inscrire dans un contexte psychopathologique plusvaste.19
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