Rencontres HAS 2011 - DPC, accréditation et certification, états des lieux et perspectives - Rencontres11 Les moments forts TR4
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Documents Rencontres11_Les_moments_forts_TR4 (56,34 Ko) Rencontres11_diaporama_TR4 (383,57 Ko) Mis en ligne le 15 déc. 2011 Table ronde 4 du 17 novembre 2011 de 14h30 à 16h00 Pour favoriser l'amélioration de la qualité des soins, les pouvoirs publics ont créé trois dispositifs : le DPC, l'accréditation et la certification. Ces dispositifs, qui présentent des modalités diverses selon les publics concernés (médecins, établissements de santé), poursuivent une finalité commune au service des patients. En quelques années, ils ont démontré leur utilité, leur cohérence et développé entre eux d'intéressantes synergies. En 2011, au vu de l'expérience acquise, il apparaît néanmoins opportun de renforcer les convergences entre ces dispositifs et de simplifier la démarche d'ensemble pour accroître son efficacité. Investie sur ce sujet, la HAS souhaite, à l'occasion de cette table ronde, susciter les échanges d'expériences et d'idées entre les professionnels de la santé, médecins et dirigeants d'établissement, afin de favoriser les évolutions utiles. Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Rémy BATAILLON – Directeur adjoint, direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Haute Autorité de Santé Philippe ORCEL – Président, Collège français des médecins rhumatologues Intervenants : Jean-Michel CHABOT – Conseiller médical du Directeur, Haute Autorité de Santé Pierre-Louis DRUAIS – Président, Collège de la médecine générale Francis DUJARRIC – Président sortant, Société française de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale Jean-Claude GRANRY – Mission simulation en santé – Chef pôle anesthésie-réanimation, CHU d’Angers En favorisant la qualité de l'enseignement et de l'évaluation, la simulation participe pleinement d'une démarche de DPC. Méthode pédagogique performante, elle regroupe un ensemble de techniques qui vont de l'apprentissage d’un geste ou d’une technique à l'utilisation de mannequins sophistiqués reproduisant les principales fonctions vitales. Le recours à un "patient standardisé" (un acteur) permet également d’aborder les compétences comportementales spécifiques à l’entretien avec un patient ou une famille. Outre son évident intérêt éthique ("jamais la première fois sur le patient"), elle induit une amélioration significative des connaissances, des compétences techniques et des comportements des professionnels. L’évaluation des pratiques emprunte de nombreux outils au contrôle de la qualité et à la gestion des risques. Un parallèle peut être établi entre les outils HAS existants et leur déclinaison en méthodes de simulation. Un mode d'emploi peut être proposé pour la mise en œuvre de programmes de DPC illustrés par de nombreux exemples. Mis en ligne le 15 déc. 2011

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Langue Français

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  Table ronde 4 – Les moments forts  DPC, accréditation et certification : état des lieux et perspectives   Philippe ORCEL –Modérateur – Président, Collège français des médecins rhumatologues – Membre du bureau, coresponsable du comité DPC, Fédération des Spécialités Médicales  Quels messages principaux peut-on retenir de cette table ronde ? Ce qui apparaît fortement, c'est la volonté de développer un système à la fois souple, simple et à la disposition de tous les professionnels. J'ai entendu dans les échanges une interrogation sur la part de l’individuel et du collectif dans ce système. Je pense que c’est une mauvaise compréhension des intentions qui ont présidé à la construction du parcours DPC. Il est clair que, selon la loi HPST, la validation est individuelle et que les actions DPC doivent, dans leur très grande majorité, être menées de façon collective (à l'exception des actions de "Web DPC" que l'on commence à voir apparaître).  Certains estiment que le DPC est un dispositif qui se rajoute à un autre qui n’a pas fonctionné. Quel est votre point de vue sur l’efficacité du dispositif en cours d’élaboration ? Là encore, il peut y avoir une mauvaise compréhension. Il est vrai que les réformes successives et les différentes organisations impliquées peuvent donner l’impression d’un millefeuille. Notre volonté est de faire en sorte que celui-ci soit attractif et pas indigeste ! Sa réelle efficacité ne pourra bien sûr être évaluée qu’avec un certain recul.  Peut-être, aussi, les acteurs sont ils un peu échaudés ? On peut le comprendre parce que le processus est engagé depuis 1995. Mais le DPC est une véritable avancée : c’est la synthèse intelligente de la formation, la FMC, et d’une démarche d’évaluation, l’EPP, pour une amélioration des pratiques et une démarche qualité optimale. Il faut ajouter bien sûr, pour les spécialités à risque, l’accréditation qui est partie intégrante du DPC. Si l'on a entendu des débats à son sujet, il n’y a aucun doute, en tout cas dans l’esprit de la Fédération des Spécialités Médicales, sur le fait que l’accréditation doit être partie intégrante des démarches DPC.  Quel calendrier prévoyez-vous pour que le dispositif en construction soit pleinement efficace ? Normalement dans les prochains mois. La publication des décrets est maintenant imminente. C'est stimulant pour l'imagination et la motivation du comité DPC de la Fédération qui a la volonté d’aboutir rapidement. Dans les semaines qui viennent, il fera une proposition à tous les Collèges Nationaux Professionnels pour proposer un portefeuille d’actions, définir un parcours DPC cohérent et mettre à leur disposition (et à travers eux à celle de tous les professionnels de santé) un outil informatique efficace pour gérer leur démarche DPC.  Dans le déploiement de ce dispositif, quels sont les rôles respectifs de la FSM et de la HAS ? La FSM est un acteur central, au côté des Collèges Nationaux Professionnels. Elle regroupe l’ensemble des structures fédératives de spécialités. Elle ne veut en aucun cas se substituer aux CNP de chaque spécialité mais aider les professionnels à travers leur Collège à progresser dans la construction et ensuite dans la mise en œuvre du pa rcours DPC. Elle veut les accompagner et leur fournir des outils utiles. Quant à la Haute Autorité de Santé, son rôle est extrêmement important. Elle est la gardienne des méthodes, ce qui est bien sûr fondamental puisque celles-ci serviront à construire les actions et donc les parcours DPC. La FSM entretient un partenariat étroit avec la HAS. Sans elle, on ne peut rien faire, rien valider d’un point de vue méthodologique. Et en ce sens, la HAS a un rôle pivot dans le dispositif DPC.   
 
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Pierre-Louis DRUAIS–Président, Collège de la médecine générale  Quelle impression tirez-vous des échanges de cette table ronde ? On sent à la fois un véritable intérêt pour le Développement Professionnel Continu et une interrogation sur sa faisabilité et sur l’énergie qu’il va falloir déployer pour que ce DPC soit mis en œuvre de faç on utile pour les professionnels. Alors que le processus n’en est qu’à ses débuts, on constate encore une certaine inquiétude de voir "casser" quelque chose qui ne marchait pas si mal, la Formation Médicale Continue, et qui commençait à trouver sa logique scientifique et organisationnelle. La FMC n’était cependant pas un outil idéal parce que se former n’implique pas forcément un changement de la pratique. Grâce à sa composante "évaluation", le DPC devrait mieux répondre à cette nécessité. Cela dit, une telle démarche nécessite du temps, des moyens humains et financiers, ce qui est un vrai problème en cette période de crise.  Dans cette logique d'action, que font les MSUA ? Au delà des Maisons de Santé Ambulatoires, je parlerais des "Pôles de Santé Ambulatoires" parce que je pense qu'il faut regrouper différentes MSUA présentes sur un territoire pour leur donner une cohérence d’action, optimiser le partage des tâches, organiser un maillage territorial des soins proposés aux patients. La notion de proximité est importante pour le médecin généraliste et les patients. Il faut encourager médecins et personnels de santé à travailler ensemble sur un territoire donné, à partager les outils, et les moyens, dans une logique de DPC, dans toutes ces missions que sont le soin, l'enseignement et la recherche. Dans cette logique, la dimension universitaire est un bon aiguillon pour réveiller le besoin de formation : quand on veut enseigner sa pratique, il faut d'abord l'évaluer et accepter le regard de l'autre. L'évaluation en continu de la pratique et la formation continue sont en outre une réponse à ceux qui souhaitent ou doivent changer d'activité : elle permet de trouver des passerelles vers un nouveau métier, vers d'autres disciplines.  Ca, c’est un schéma… Idéal !  Face aux contraintes que vous évoquiez, l'isolement, le manque de temps et de moyens, que peut-on faire pour que les médecins généralistes s’approprient davantage cette démarche ? Il n'y a rien à faire. Ils vont le faire naturellement. Parce qu’ils perçoivent bien qu’il y a des blocages, des choses qui ne marchent pas, ils demanderont vraiment à ce qu’on les aide à chercher de nouveaux outils, à mieux exercer et à optimiser leur temps.  Il s’agit là de ceux qui le font. Le problème se pose pour ceux qui ne le font pas. Comment les y inciter ? La mise en œuvre d'un DPC efficient prendra quelque s années Elle concerne surtout les générations entrantes. Nous travaillons pour l'avenir. C'est un travail de fourmi, lent et patient. La logique est la même que pour la restructuration de la filière universitaire. Mais ce sera plus rapide, 10 ans ou moins, pour que nos étudiants sortent des facultés avec en tête cette question fondamentale : "Au nom de quoi m'a-t-on autorisé à exercer ?", et en ayant clairement conscience que la judiciarisation médicale s'accroît, qu’on leur demandera de plus en plus des comptes, qu’ils ne seront plus en position d’exercer un "pouvoir médical", mais de justifier leurs pratiques et leurs décisions. Et la population sera le moteur plus important dans le développement du DPC. Plus que les médecins ou les structures, le groupe de pression qui fera bouger les lignes, ce sont les patients.  
 
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