Rencontres HAS 2011 - Expertise et qualité de l évaluation en santé, quels enjeux  - Rencontres11 Les moments forts TR2
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Rencontres HAS 2011 - Expertise et qualité de l'évaluation en santé, quels enjeux - Rencontres11 Les moments forts TR2

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Documents Rencontres11_Les_moments_forts_TR2 (48,72 Ko) Rencontres11_diaporama_TR2 (318,73 Ko) Mis en ligne le 15 déc. 2011 Table ronde 2 du 17 novembre 2011 de 11h30 à 13h La qualité de l'évaluation – en santé comme en bien d'autres domaines – est étroitement liée à la qualité des experts mobilisés pour la conduire. De la qualité de l'évaluation dépendent très largement et la qualité et la sécurité de la prise en charge individuelle et collective de nos concitoyens. L'expertise et ses acteurs en sont par conséquent un déterminant majeur. L'objet de cette table ronde est de dégager les éléments de nature à garantir au mieux la pertinence et la fiabilité de l'expertise et, in fine, l’acceptation des conclusions. Consulter le teste des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Philippe THIBAULT – Chargé de mission, Haute Autorité de Santé Intervenants : Odile CORBIN – Présidente, Odile Corbin Conseil Jean-François DHAINAUT – Président, Haut Conseil des biotechnologies Jean-François GIRARD – Conseiller d’Etat – Président, PRES Sorbonne Paris Cité Pascal GUERET – Chef du service cardiologie, CHU Henri Mondor Mis en ligne le 15 déc. 2011

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Langue Français

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  Table ronde 2 – Les moments forts  Expertise et qualité de l’évaluation : quels enjeux ?   Jean François DHAINAUT–Président, Haut Conseil des Biotechnologies  Je voudrais insister sur certains points qui ont été source de questions. En ce qui concerne le choix des experts, le premier critère de désignation d’un expert est celui de ses qualités scientifiques. Le deuxième critère porte sur la déclaration des liens qu’il a avec l’industrie, qui doivent être extrêmement transparents. La définition de la mission est une des clefs de la qualité de l’expertise : un expert doit avoir une mission claire avec un cahier des charges précis qu’il doit remplir Par ailleurs, l’expert ne doit pas être « sorti » de son milieu; il serait dommageable qu’il devienne un « expert professionnel ».. Pour avoir de bons experts, il faut également que cette fonction soit valorisée au cours de la carrière, comme c’est le cas pour l’enseignement ou pour la recherche. Un point sur lequel je voudrais insister est celui qui s’attache à l’utilité de la collectivité de l’évaluation. On n’évitera jamais totalement que certaines communautés d’intérêt viennent obérer l’objectivité d’expertises individuelles; en revanche, en sollicitant trois ou quatre experts pour une même question, on diminue ce risque, surtout si l’un de ces experts est étranger et alors presque toujours un peu en dehors des problématiques internes à la communauté française. Je voudrais, en terminant, dire un mot de ce qui différencie l’évaluation de l’expertise. L’expertise répond, comme on l’a vu, à une mission précisément définie qui sert, bien évidemment, l’évaluation des structures, des personnes, des projets… L’évalu ation, c’est l’analyse des différentes expertises qui va donner lieu à un avis. L’expertise est d’abord scientifique. Parfois il est utile d’y associer des expertises à dimension sociologique, économique et/ou éthique. C’est notamment le cas lorsque l’expertise concerne un problème de société comme la surconsommation de médicaments par exemple.  Jean-François GIRARD – CitéConseiller d’État – Président, PRES Sorbonne Paris  Ce débat très actif a montré deux choses : En premier lieu qu’il faut faire la distinction entre évaluation et expertise: l’évaluation est un métier, l’expertise est une fonction. L'expertise consiste à mettre la connaissance détenue par les "sachants" à la disposition de l'évaluation. En second lieu - et cette idée a été bien développée en fin de table ronde - c’est que le monde de la connaissance, de la recherche, dans les universités ou dans les établissements de recherche comme l’INSERM, est un monde à qui l’on demande de se tourner vers l’entreprise, vers le secteur économique, pour que la connaissance soit mise au service du développement. Il est donc normal que chercheurs ou universitaires aient dans leur vie un lien direct et actif avec l’entreprise et le secteur économique. Cette situation peut paraître contradictoire avec la nécessaire indépendance de l'expertise. C’est ce qui conduit à être très attentif aux déclarations d’intérêt et à recourir à des experts d’origines différentes, y compris internationale. Cette vigilance est particulièrement nécessaire dans les agences de sécurité sanitaire. Et, la question se pose de savoir s’il faut faire de la recherche dans ces agences. On n’en fait pas à l’agence du médicament. Elle peut la promouvoir, mais ce n’est pas la même chose. Ce débat montre bien qu’il ne faut pas mélanger les activités en interaction avec les entreprises et les activités au service d’une décision publique.  
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