"Avant Entreprendre, les médias ne traitaient d'économie que sous l'angle général et macro : 80% de notre tissu économique était gommé, PME et entrepreneurs compris."

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"Avant Entreprendre, les médias ne traitaient d'économie que sous l'angle général et macro : 8800%% ddee nnoottrree ttiissssuu ééccoonnoommiiqquuee ééttaaiitt ggoommmméé,, PME et entrepreneurs compris." 10 mai 2011 E n t r e p r e n d r e , le pionnier En lançant Entreprendre dès octobre 1984, avec une petite équipe, nous voulions redonner aux entrepreneurs français leurs lettres de noblesse. Jusque là, les médias ne traitaient d'économie que sous l'angle général et macro : ministères et grandes entreprises, cadres et états-majors. 80% de notre tissu économique était gommé, PME et entrepreneurs compris. On parlait organisation et finance, on en oubliait le parcours des hommes. Capital, le magazine novateur d'Axel Ganz, n'existait pas encore. Jean-Louis Servan-Schreiber, alors patron de L'Expansion avait même docte- ment expliqué qu'il y avait trop de magazines économiques, ce qui ne l'a pas empêché de lancer peu après l'Entreprise sur le même concept. Challenge, du jeune Patrick Fauconnier diffusait gratuitement sur les campus. De notre côté, dès le début, nous avons médiatisé des parcours hors du commun. Tapie le n°l, Leclerc, Bolloré, Pinault, Arnault... Faire rêver sans s'illusionner, car l'espoir est renforcé par de tels parcours d'exception qui peuvent inspirer bien des énergies. Au début, une telle tonalité a surpris. D'autres ont trouvé cela porteur.

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 04 juin 2011
• Nombre de lectures: 8
• Langue: Français

Extrait

"Avant Entreprendre, les médias ne traitaient

d'économie que sous l'angle général et macro :

80% de notre tissu économique était gommé,

PME et entrepreneurs compris."

10 mai 2011Entreprendre,le pionnier

En lançantEntreprendre dès octobre 1984, avec une petite équipe, nous voulions redonner aux entrepreneurs français leurs lettres de noblesse. Jusque là, les médias ne traitaient d'économie que sous l'angle général et macro : ministères et grandes entreprises, cadres et états-majors. 80% de notre tissu économique était gommé, PME et entrepreneurs compris. On parlait organisation et finance, on en oubliait le parcours des hommes.Capital, le magazine novateur d'Axel Ganz, n'existait pas encore. Jean-Louis Servan-Schreiber, alors patron deL'Expansionavait même docte- ment expliqué qu'il y avait trop de magazines économiques, ce qui ne l'a pas empêché de lancer peu aprèsl'Entreprisele même concept. sur Challenge, du jeune Patrick Fauconnier diffusait gratuitement sur les campus. De notre côté, dès le début, nous avons médiatisé des parcours hors du commun. Tapie le n°l, Leclerc, Bolloré, Pinault, Arnault... Faire rêver sans s'illusionner, car l'espoir est renforcé par de tels parcours d'exception qui peuvent inspirer bien des énergies. Au début, une telle tonalité a surpris. D'autres ont trouvé cela porteur. Aujourd'hui, tous admettent que la puissance économique d'un pays se mesure à l'aune de la prospérité de ses entreprises, à l'image des fameuses entreprises moyennes allemandes. Tout le monde le sait, mais nous continuons de feindre de l'ignorer. Créez des emplois, créez des entreprises. Mais surtout ne faites pas trop de bruit dans le débat public. Chacun sa place : le grand État protecteur veille. Entreprendre, le mot n'est plus tabou... C'est déjà énorme, mais beaucoup reste à faire. Ne nous décourageons pas.

9 mai 2011 La Tunisie libre de Tlili

Longtemps présenté comme successeur de Ben Ali, ce grand commis a été 5 ans Président de l'aviation civile (7500 personnes) et 3 ans PDG de l'Office du Pétrole. De fait, jamais il n'aurait pensé devoir faire un jour, 7 ans et 4 mois de prison. Abderrahmane Tlili, 63 ans, brillant universitaire

voyait même Ben Ali régulièrement. Le 28 août 2004, catastrophe, son épouse est défenestrée du premier étage de l'aéroport de Tunis. Un attentat, à coup sûr. Quelques jours plus tard, le 17 septembre 2003, il est placé en détention :«Au début, je pensais que ça durerait quelques mois, pour m'intimider. Ensuite, quand ils ont commencé à faire du chantage auprès de mon fils, jusqu'à le faire déposer le bilan, j'ai pris peur. Ce qui m'a sauvé ? Des nerfs d'acier. Même les geôliers ont fini par me respecter. » Son tort : avoir pensé pouvoir se présenter aux élections présidentielles de 2002, où il fit d'ailleurs un excellent score... Un vrai piège car Ben Ali avait laissé entendre, sous couvert d'ennuis de santé, ne pas se présenter. On connaît la suite. Il a fait sortir du bois ses rivaux pour mieux les neutraliser.

Malgré les années gâchées, cet intellectuel, épris de politique, rêve aujourd'hui de démocratie et de prospérité pour la Tunisie. Son père, grand syndicaliste, élevé dans le songe des Accords de Tanger (l'équivalent du Traité de Rome) fondait d'immenses espoirs sur le décollage économique du Maghreb.«Tu verras, un jour, la Tunisie aura besoin défaire venir des immigrés»disait-il, lui prémonitoire.

On en est loin. Tlili, qui a incontestablement des ambitions présidentielles, prône un État fort mais qui ne fasse pas peur.« Sans peur il n'y a plus de dictature »dit-il en observant d'un oeil méfiant le voisin libyen dont« certains insurgés seraient infiltrés par Al Quaïda». En Tunisie, la femme est émancipée depuis longtemps. Et cela fait sans doute la différence.

9 mai 2011 Retour à Gevrey-Chambertin

J'étais venu à Gevrey il y a quelques années. L'état extérieur délabré d'un château du XIème siècle dominant les arpents d'un des cépages les plus prestigieux au monde pouvait heurter. J'y avais vu un symbole malheureux. Le hasard m'a fait revenir sur ces terres ancestrales où la vigne semble avoir précédé le monde et même l'arrivée de Romains. En parcourant Gevrey, je tombe sur le châtelain, un certain Michel Masson. Celui-ci, violoniste de qualité, qui officie à l'orchestre de Maçon, est un descendant de la famille depuis1442. De fait, le château, à l'intérieur,est parfait. Il pourrait devenir un formidable centre de promotion pour le vin de Bourgogne... Aujourd'hui, il reste une forteresse isolée, visitée ça et là par quelques visiteurs de fortune... Un gâchis !

2 mai 2011 Lorsque l'Amérique vise juste

La veille, ils avaient voulu tuer Kadhafi via un bombardement visant sa résidence... Finalement, ils ne firent disparaître que son fils même si ça vous tue un homme aussi parfois. Le lendemain, c'est Ben Laden, le cerveau d'Al Quaïda, qu'ils ont abattu dans un appartement obscur et muré d'Islamabad en plein quartier de garnison militaire pakistanaise. Cela ne s'invente pas ; les Américains auront mis dix ans pour atteindre leur terrible cible. Révélation : celui-ci est un téléspectateur comme les autres, et qui zappe... Il nous ressemble et c'est effrayant.

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