Le fabuleux Steve testament de Jobs
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Le fabuleux Steve testament de Jobs L'aventure de Steve Jobs est de celle qui illustre le fameux rêve américain. Ce Californien né en 1955 à San Francisco, qui n'a pas fini ses études universitaires, se passionne à l'époque pour la typographie et la philosophie. Mais il a deux qualités principales. La première, une intuition de ce qui va plaire aux utilisateurs. En visitant le célèbre centre de recherche de Xerox à Palo Alto, il découvre la souris, qui signera le Macintosh et surtout la stratégie de différenciation qui fait toujours le succès de la marque à la pomme. La seconde, c'est le souci du détail. On raconte qu'il a exigé que les cartes mères des premiers Macintosh soient redessinées «parce qu'elles n'étaient pas assez esthétiques», malgré les arguments de ses ingénieurs lui expliquant que personne ne regardait à l'intérieur d'un ordinateur. Retour gagnant Steve Jobs a toujours été persuadé d'avoir raison. Mais son éviction en 1985 de l'entreprise qu'il avait fondée au profit de John Sculley, ancien dirigeant de Pepsico qu'il avait luimême embauché, a été l'une des clés majeures de son évolution personnelle. Le rachat des studios d'animation Pixar et l'incroyable réussite de leurs premiers long-métrage, Toy Story, l'a probablement conforté dans la haute opinion qu'il avait de luimême.

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Publié le 01 octobre 2011
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Le fabuleux Steve testament de Jobs
L'aventure de Steve Jobs est de celle qui illustre le fameux rêve américain. Ce Californien né en 1955 à San Francisco, qui n'a pas fini ses études universitaires, se passionne à l'époque pour la typographie et la philosophie. Mais il a deux qualités principales. La première, une intuition de ce qui va plaire aux utilisateurs. En visitant le célèbre centre de recherche de Xerox à Palo Alto, il découvre la souris, qui signera le Macintosh et surtout la stratégie de différenciation qui fait toujours le succès de la marque à la pomme. La seconde, c'est le souci du détail. On raconte qu'il a exigé que les cartes mères des premiers Macintosh soient redessinées«parce qu'elles n'étaient pas assez esthétiques», malgré les arguments de ses ingénieurs lui expliquant que personne ne regardait à l'intérieur d'un ordinateur.
Retour gagnant
Steve Jobs a toujours été persuadé d'avoir raison. Mais son éviction en 1985 de l'entreprise qu'il avait fondée au profit de John Sculley, ancien dirigeant de Pepsico qu'il avait luimême embauché, a été l'une des clés majeures de son évolution personnelle. Le rachat des studios d'animation Pixar et l'incroyable réussite de leurs premiers long-métrage, Toy Story, l'a probablement conforté dans la haute opinion qu'il avait de luimême. Rappelé à la direction d'Apple en 1997, il réussit un coup de maître avec le iMac qui sauve alors la marque de la faillite, avant de se lancer dans une série d'innovations en dehors du champ d'origine de l'entreprise.d'originedel'entreprise.
L'incroyable tient à ce que les produits et services lancés durant cette période ont réussi à s'imposer en termes de part de marché, en dépit de prix élevés et de marges bénéficiaires conséquentes. Et la clé de cette réussite, c'est évidemment la personnalité de Jobs, qui a su créer une véritable communauté d'utilisateurs fidèles et prêts à acheter les yeux fermés pratiquement n'importe quel produit à la pomme. En fait, Steve Jobs n'est pas un ingénieur mais un imprésario, dans la lignée des patrons des studios d'Hollywood, une attitude qu'il a peutêtre découverte chez Pixar. Et, comme ses modèles, Steve Jobs n'est pas forcément un partenaire ou un patron agréable...
Un tyran adoré
Le magazine««Fortune» l'a désigné comme«le plus grand égotiste de la Silicon Valley», une
manière élégante de décrire une personnalité exigeante et parfois agressive. En revanche, le charismatique leader a toujours su galvaniser les foules, à commencer par ses salariés. Sur le blog Techcrunch, Mark Hedlund, vétéran de la société, raconte qu'en 1999, les employés ont accueilli Steve Jobs par un tonnerre d'applaudissements.««C'est beaucoup trop d'applaudissements, surtout si l'on considère que c 'est vous, les gars, qui avez fait tout le travailavezfaittoutle travail»,exclamé une fois l'ambiance calmée. Une trouvaille qui lui a évidemment valu unestanding ovation ! Cette incontestable présence est également la clé du succès des lancements de produits qui se sont succédé ces dernières années. Un mélange de naturel savamment entretenu, à commencer par le look immuable (jeans et sweat-shirt noir), et de savoir-faire. Ce pouvoir de persuasion, Steve Jobs a également la réputation de l'exercer en face à face, à tel point que les employés d'Apple parlent du «champ de distorsion de la réalité»,expression tirée de «Star Trek», seule explication logique à sa capacité à convaincre n'importe qui d'aller dans son sens.
Et maintenant ?
En 2011, Steve Jobs est considéré comme la 34la34ème fortune américaine et la 110ème fortune mondiale. Sa démission du poste de CEO annoncée le 24 août va évidemment peser sur l'avenir d'Apple, même s'il reste président du conseil d'administration et entend bien continuer à exercer son influence sur le fonctionnement de l'entreprise.
Quelques heures seulement après cette annonce, l'action d'Apple a chuté de 5%, bien que les qualités du nouveau CEO, Tim Cook, directeur des affaires opérationnelles depuis 2007, soient reconnues de tous.«Les nouveaux génies du Web comme Page et Brincréateurs de Google [les NDLR]sont des surdoués, mais ils ne soulèvent pas l'enthousiasme des foules. Ces patrons de la mouvance Internet n'ont ni l'aura de Jobs ni l'originalité de Richard Branson, célèbre pour ses frasques»,explique Daniel Ichbiah. Une page est tournée.
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