[NOTE] Favorisons les objets connectés de manière pérenne
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Note du pôle entreprises Favorisons le développement pérenne des objets connectés LES OBJETS CONNECTÉS, UNE RÉALITÉ INCONTOURNABLE ET DE FORMIDABLES OPPORTUNITÉS 1En 2020, près de 26 milliards d’objets seront connectés dans le monde . La plupart des objets du quotidien seront concernés : montres, voitures, lunettes, lampes, fours. Notre quotidien sera alors irrémédiablement entré dans une nouvelle dimension que l’on peut appeler « l’ère du tout connecté ». Et c’est une bonne nouvelle, car les objets connectés offrent de formidables opportunités pour l’économie et la société, que ce soit en matière de santé (en permettant à tout un chacun de mieux contrôler son hygiène de vie et son état de santé, ce qui doit aussi permettre, à terme, de réduire les dépenses de la Sécurité sociale), d’économies d’énergie (par le contrôle à distance des installations de chaleur domestiques par exemple), de sécurité, d’amélioration des conditions de vie des seniors, ou encore en matière d’assurance en permettant une meilleure adéquation entre l’offre et la demande. Ces objets connectés sont une extraordinaire source d’inspiration pour les entrepreneurs et un territoire encore inexploré, porteur de croissance et créateur d’emplois. La France n’est pas en retard sur ce marché, grâce à l’esprit créatif de ses nombreuses start-ups.

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Publié le 11 juin 2015
Nombre de lectures 58
Langue Français

Extrait






Note du pôle entreprises

Favorisons le développement
pérenne des objets connectés


LES OBJETS CONNECTÉS, UNE RÉALITÉ
INCONTOURNABLE ET DE FORMIDABLES
OPPORTUNITÉS

1En 2020, près de 26 milliards d’objets seront connectés dans le monde . La
plupart des objets du quotidien seront concernés : montres, voitures, lunettes,
lampes, fours. Notre quotidien sera alors irrémédiablement entré dans une
nouvelle dimension que l’on peut appeler « l’ère du tout connecté ».

Et c’est une bonne nouvelle, car les objets connectés offrent de formidables
opportunités pour l’économie et la société, que ce soit en matière de santé (en
permettant à tout un chacun de mieux contrôler son hygiène de vie et son état de
santé, ce qui doit aussi permettre, à terme, de réduire les dépenses de la Sécurité
sociale), d’économies d’énergie (par le contrôle à distance des installations de
chaleur domestiques par exemple), de sécurité, d’amélioration des conditions de
vie des seniors, ou encore en matière d’assurance en permettant une meilleure
adéquation entre l’offre et la demande.

Ces objets connectés sont une extraordinaire source d’inspiration pour les
entrepreneurs et un territoire encore inexploré, porteur de croissance et créateur
d’emplois. La France n’est pas en retard sur ce marché, grâce à l’esprit créatif de
ses nombreuses start-ups. Elle doit néanmoins profiter de cette tendance
favorable pour accroître encore son avance, et devenir un territoire privilégié en
la matière, offrant les meilleures conditions au développement de cette révolution
économique, technologique et sociale en marche. Elle doit également devenir la
vitrine du développement durable des objets connectés, dans l’intérêt des
consommateurs et des entreprises qui les conçoivent. C’est à ces conditions que
de futurs champions français, rivalisant avec les Google et autres Amazon,
pourront émerger.


1
Source : Gartner

LA NÉCESSITÉ D’AVOIR UNE VISION TOUT À LA
FOIS LIBÉRALE ET DURABLE DU
DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS

Le développement de l’Internet des objets soulève de nombreuses questions
relatives aux mutations sociales qu’il entraîne, mais aussi aux libertés individuelles
et à la souveraineté nationale.

La CNIL s’intéresse de près à ces nouveaux objets et services qui créent, stockent
des données personnelles et tracent nos activités, et l’Union européenne est en
pleine réflexion sur le cadre juridique encadrant la collecte, le stockage et le
traitement de ces données.

Les opportunités que ces objets connectés offrent, que ce soit en matière de
croissance, de création d’emplois et de conditions de vie, plaident néanmoins pour
une vision résolument libérale de ce sujet : la France doit être à la pointe de ces
nouvelles technologies. Favoriser le développement des objets connectés ne doit
toutefois pas empêcher d’effectuer des contrôles. Il est en effet primordial, pour
que le marché des objets connectés prenne pleinement son essor sur le long
terme, de s’assurer qu’il ne menace ni les libertés individuelles ni la sécurité des
données collectées. C’est dans l’intérêt des consommateurs et des citoyens bien
sûr, mais également des entreprises présentes sur ce marché, qui pourraient
perdre des clients si ceux-ci savent qu’ils ne peuvent utiliser ces objets en toute
sécurité.

C’est pour encourager le développement des objets connectés tout en le rendant
pérenne que la Boîte à idées formule les trois propositions «
gagnantesgagnantes » suivantes :

1. FACILITER L’EXPERIMENTATION DES OBJETS
CONNECTES

Il est nécessaire de permettre aux entreprises innovantes d’expérimenter
facilement leurs projets d’objets connectés sur des territoires définis, avant
qu’elles ne procèdent à leur commercialisation nationale et internationale.

Ces zones tests « grandeur nature » permettraient non seulement d’évaluer les
risques de ces nouveaux objets en matière de sécurité et de respect de la vie
privée, mais permettraient également aux entreprises de procéder aux
ajustements techniques nécessaires et de limiter les risques d’échecs commerciaux
futurs en vérifiant au préalable l’adéquation de l’offre avec la clientèle ciblée. Ce
système de partenariat entre ces territoires et les entreprises serait donc
« gagnant-gagnant ». Ces zones d’expérimentation seront bien plus qu’un simple
laboratoire : elles seront les facteurs d’émergence des nouveaux Facebook,
luimême testé sur le campus d’Harvard avant d’être étendu.


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2. CREER UNE PLATEFORME DES OBJETS CONNECTES
DURABLES

Les pouvoirs publics pourraient créer une plateforme non commerciale dédiée aux
objets connectés, pour rassembler les applications et les objets qui auront été
développés en conformité avec les standards de sécurité et de protection des
données personnelles.

Ici encore, ce système serait « gagnant-gagnant », puisqu’il permettrait aux
consommateurs de s’assurer que les objets qu’ils utilisent sont bien respectueux
de leur vie privée, et aux entreprises développant ce type d’objets d’avoir accès à
un public plus large, d’être plus connues et d’être valorisées sur un marché où le
respect de la sécurité et de la protection des données serait vu comme un
avantage concurrentiel.

On pourrait également imaginer que les collectivités territoriales qui souhaitent
utiliser des objets connectés dans l’exercice de leurs missions fassent leur choix
dans ce catalogue « labellisé », ce qui offrirait de nouveaux débouchés aux
entreprises.

3. CREER UNE INSTANCE EUROPEENNE CHARGEE DE
DEFINIR LES STANDARDS EN MATIERE DE SECURITE ET
DE PROTECTION DES DONNEES ET DE S’ASSURER DE
LEUR RESPECT

Les labels évoqués ci-avant doivent être définis à l’échelle européenne, par une
instance (la CNIL européenne par exemple) qui établirait les standards requis et
veillerait à leur respect.

La France devra avoir une voix forte au sein de cette instance, pour s’assurer du
respect des droits des citoyens et des consommateurs mais pour veiller aussi à ce
que ces réglementations restent mesurées et n’entravent pas la création et le
développement des objets connectés.

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