Parménide vu par Heidegger / Sein und Zeit
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La question du sens de l'existence se trouve. Si c'est l'un ou même la question fondamentale, alors ces questions nécessite une transparence adéquate. Par conséquent doit être discuté brièvement ce que jamais entendu parler d'une question afin de faire usage de cause de la question d'être considéré comme un excellent possible. Chaque question est une recherche.Chaque recherche a produit sa gestion antérieure de l'homme recherché. Questions que la recherche cognitive des êtres dans leur réalité et l'essence
Encore un pensum de Heidegger ? N'en déplaise à ses contempteurs, la traduction des oeuvres du penseur de la Forêt-Noire continue. Avec Parménide, cours professé pendant le semestre d'hiver 1942-1943, on est apparemment loin des canonnades de Stalingrad, encore que les noms de Lénine et de Staline figurent dans une remarque sur la signification métaphysique du bolchevisme (p. 141). Heidegger s'engage, en effet, dans une méditation sur Le poème de Parménide, et plus spécifiquemen
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La question du sens de l'existence se trouve. Si c'est l'un ou même la question fondamentale, alors ces questions nécessite une transparence adéquate. Par conséquent doit être discuté brièvement ce que jamais entendu parler d'une question aIn de faire usage de cause de la question d'être considéré comme un excellent possible. Chaque question est une recherche.Chaque recherche a produit sa gestion antérieure de l'homme recherché. Questions que la recherche cognitive des êtres dans leur réalité et l'essence. La recherche peut être reconnu »à« examiner que d'exposer sa détermination, que la question se pose. La question doit être une question ... recherché. Toutes les questions ... est en quelque sorte ... Pour obtenir des renseignements sur les questions au-delà de ce qui est demandé d'inclure un arpentage.
De: Martin Heidegger(1889 - 1976) - Être et Temps
Sur le chemin de cabane de Heidegger. Photo: (c) Acétate d'
Cabane de Heidegger à Todtnauberg: Voici Heidegger écrit: «Être et Temps». Photo: (c) Acétate d'.
Six et demi miles sur les hauteurs de Todtnauberg, sur les traces de Martin Heidegger.Nous avons besoin de chercher longtemps Heidegger hutte, qui représente le chemin diIcile de la connaissance, on pourrait penser. ïl vaut la peine. Pas à cause de la hutte, la cime des arbres derrière wegduckt élevés, parce qu'elle veut pas être reconnu par le monde. ïl ouvre la contemplation que de son dos; clôtures empêcher l'accès par Devotionaliensammlern. Trouver les volets verts. Laissé un bien. Heidegger écrit ici à Todtnauberg «Etre et Temps».
hh
Les photos ont été prises le 23 Octobre 2011:. Suivant les traces de Martin Heidegger Par Fribourg, dans la Forêt Noire. Mist se dissout et libère la vue pour les prairies lumineux, s'étendant vers le haut en direction de la forêt s'assombrit. ïl a neigé il ya quelques jours! Odeur de la Forêt-Noire. Premier arrêt sur les cascades de Todtnau. Vue idyllique. Todtnauberg, continuer à Ratschert, un parking, où commence la piste Heidegger. Séance photo pour les randonneurs qui avaient poussé moi leur appareil photo Canon à la main. La façon: impressionnant, mais a raté la cabane. Derrière, de gauche le sentier et évasions. ïl est là maintenant, cabane de Heidegger accroupi derrière de grands
pins. ïci, c'est "Être et Temps", créé ici, le maître et ses élèves Fribourg professeur a enseigné la philosophie et le ski. Écoutez: sonnailles et Angelus.
Parménide vu par Heidegger
Heidegger donne un cours magistral surLe poèmedu plus ancien des penseurs
grecs.
Encore un pensum de Heidegger ? N'en déplaise à ses contempteurs, la traduction des oeuvres du penseur de la Forêt-Noire continue. AvecParménide, cours professé pendant le semestre d'hiver 1942-1943, on est apparemment loin des canonnades de Stalingrad, encore que les noms de Lénine et de Staline îgurent dans une remarque sur la signiîcation métaphysique du bolchevisme (p. 141). Heidegger s'engage, en eet, dans une méditation surLe poèmede Parménide, et plus spéciîquement sur la question de la vérité, à partir d'une réexion sur l'Alèthéia parménidienne (mot grec traduit en général par "vérité" et
que Heidegger rend parUnverborgenheit, en français "hors-retrait"). L'ensemble s'inscrit dans l'horizon de la question fondamentale, pour Heidegger, de l'être, de son sens et de sa vérité.
Pour peu que le lecteur ne se formalise pas de rencontrer un peu de grec, il se rendra vite compte que la compréhension du cours requiert moins un savoir d'érudition qu'une disposition à entendre ce qui est énoncé. Est-ce à dire que tout est clair ? Certes pas. Le thème directeur - la question de la vérité dansLe poèmede Parménide - n'est pas de ceux qui se comprennent à la six-quatre-deux, mais les mises en perspective "historiques" et les rapprochements auxquels Heidegger procède sont d'un secours précieux pour comprendre ce qui s'est joué dans les diérentes "mutations" de la vérité dans la pensée occidentale.
ïl en va de même pour les développements sur le faux et le vrai ; sur l'histoire et sur ce qui mérite d'être appelé "événement" ; sur l'action ; sur la Cité, laPolisgrecque, à partir d'une lecture du mythe înal deLa république; sur le temps. LeParménidede Heidegger fourmille aussi de remarques - c'est là sans doute la vertu du cours. Par exemple, sur l'usage de la machine à écrire comme caractéristique d'une certaine relation de l'homme moderne à la parole et à la main, sur le sens de l'athéisme, sur le démonique et le démon de Socrate. Certaines formules ne manqueront pas de choquer. Ainsi, on lit que l'athéisme pensé en son essence est bien autre chose que le produit "des machinations déplorables des francs-maçons" (p. 182), ces "libres penseurs déchanés". Mais c'est au total très peu de chose en comparaison de la richesse de ce qui est donné à méditer : sur le lien entre le déploiement d'une conception de la subjectivité, liée aux interprétations du cartésianisme qui place le moi, l'ego, au centre de celle-ci, et la montée en puissance de ces grandes subjectivités collectives que sont les peuples et les nations. Sauf à craindre d'être stimulé par des questions dont l'enjeu touche chacun au coeur de ce qu'il est, pourquoi ne pas faire un bout de ces chemins qui, parat-il, ne mènent nulle part en compagnie de ce philosophe, décrié souvent, calomnié parfois, dense toujours, ce qui ne veut pas dire fatalement obscur ?
http://www.lexpress.fr/culture/livre/parmenide-vu-par-heidegger_968299.html
ïl est né en ïtalie du Sud, à Elée. ïl est considéré comme le représentant le plus éminent des Eléates. ïl a eu une inuence importante sur Platon, c’est peut être pour cette raison qu’on lui prête d’avoir rencontré Socrate. ïl aurait été l’élève de Xenophane.
Parménide, c’est avant tout un voyage spirituel de l’ignorance vers la connaissance. Pour lui, le philosophe empreinte un chemin particulier. La vérité ne craint rien, ne veut rien alors que l’opinion craint et veut, alors il faut apprendre la vérité mais aussi l’opinion même si elle est chargée d’erreurs. La connaissance de l’erreur(opinion) est aussi une source de connaissance. Chez Parménide, il faut tout savoir car connatre, c’est tout savoir de la vérité et des erreurs.
Parménide pose deux postulats
l’être est et il est impossible qu'il ne soit pas
le non-être n'est pas et il est nécessaire qu'il ne soit pas
L’être ne peut pas ne pas exister, donc il existe absolument. C’est le premier à aborder l’être sur le plan ontologique, c’est à dire l’étant (le discours sur l’être, les caractères qu’on lui attribue). ïl remplace le terme « nature » par le terme « être ». L’être est opposé au non-être, l’être produit et le non-être ne produit pas ; il étudie ce qui les distingue mais ne leur reconnat aucun lien. L’être est une évidence car le néant du non-être ne pourrait produire.
On retrouve cette opposition chez les milésiens : « rien ne vient du néant ». L’être est présent en lui-même, il a toujours été là, il est là et il le sera toujours car il est de sa nature d’être éternel. A l’inverse, le non-être ne peut pas avoir de nature éternelle car ce qui n’est pas ne peut pas avoir de nature et de caractéristique.
L’être est intelligible, mais s’il est impossible de le connatre par les sens ; il est uniquement accessible par la connaissance intellectuelle. Les sens procurent des sensations qui doivent être considérées avec une grande méîance. L’être est concret parce qu’il existe de lui-même. Le concret et l’abstrait (être et non-être) s’opposent :
Le concret est tout ce qui existe indépendamment
L’abstrait est ce qui a besoin de quelque chose d’autre pour exister
L’être n’a pas de devenir, sa nature éternelle est contraire au processus de changement. De plus, la nature même de ces caractéristiques que sont : homogénéité, total, plein, continu, un, unique, ne manquant de rien, sans discontinuité, ne permettrait qu’un changement en non-être et le non-être n’étant pas, l’être ne peut pas avoir de devenir. ïl est donc indubitablement éternel. Le devenir oblige à ce que le passé périsse pour qu’un présent vive ; les qualités de l’être font qu’il n’a rien à ajouter, ni retrancher, ni modiîer, donc rien ne peut périr dans l’être sinon il deviendrait non-être et ne pourrait plus être.
Pour qu’il existe un devenir, il faut qu’il y est manifestation, il faut donc que le non-être se manifeste mais comme le non-être n’est pas , il ne peut y avoir de devenir que l’éternité de l’être ; comme le devenir de l’être est l’éternité, le
raisonnement n’est pas valide. Comme l’être ne peut s’anéantir, aucun devenir ne peut advenir pour l’être.
L’être a toujours été car s’il n’avait pas été, il aurait été non-être avant d’être ; or le non-être n’engendre pas. L’être a donc toujours existé, il n’a pas été engendré, il ne peut donc pas être détruit (éternel). Puisqu’il n’est pas né, il ne se développe pas ; s’il ne se développe pas, il est immobile.
ïl n’y a pas de mouvement ou de cause à la naissance de l’être, sinon quelle nécessité aurait pu le pousser à être, à passer de rien à quelque chose. S’il avait du non-être (rien) il n’aurait pas de cause non plus, donc l’être ne pourrait pas apparatre. C’est donc qu’il n’a jamais été engendré.
L’être ne peut pas être multiple puisqu’une de ses caractéristiques est d’être sans discontinuité ; la discontinuité laisse de l’espace au non-être qui n’est pas et qui ne peut créer la multiplicité. Etre diérent pour l’être, c’est être non-être. Or le non-être n’est pas, donc l’être n’est pas multiple. Le multiple est l’ensemble des choses qui sont diérentes les unes des autres ; l’être est un, il ne peut donc pas y avoir de diérence.
L’être ne manque de rien et n'a rien en plus, car cela impliquerait qu'il y a autre chose que être donc le non-être, or l’existence du non-être est impossible. Si l’être pouvait avoir quelque chose en plus, il ne serait pas parfait.
L’être est sphérique et esthétique.
La nature de la pensée reète la nature de l’être, penser et être sont les mêmes choses, or l’être ne manque de rien, ne veut rien, n’a besoin de rien, il ne pense donc qu’à lui-même, car l’être ne peut penser qu’à lui-même (l’être), sinon il penserait au non-être.
Seule la raison peut comprendre l’être, le monde sensoriel est voué à la multiplicité, au mouvement, donc les sens ne pourront jamais appréhender l’être. Pour les sens, tout ce qui est ceci, n’est pas cela, donc cela est néant et le néant ne peut pas être ; de plus tout ce qui n’est pas égal (l’objet lui-même) est également non-être.
Parménide aIrme par deux chemins de raisonnement :
Chemin n°1 : l’être est, le non-être n’est pas
Chemin n°2 : l’être est et n’est pas, car sa nature démontre l’existence du devenir et du multiple ; ce que l’être n’est pas
L’être existe d’une manière sensible ; ce qui le compose sont « les étants ». L’être dans sa nature sensible est donc soumis au devenir et au multiple. Les Etants sont soumis à deux cas de îgure :
L’étant est, il existe d’une manière sensible.
L’étant n’est pas comme l’être, c’est qu’il est non-être.
Ce n’est pas l’être qui se multiplie mais sa manifestation sensible, l’être ne varie en rien et ce, quelle que soit la nature des Etants. Le multiple, le mouvement et le devenir concernent les Etants mais pas l’être. Les Etants sont multiples, en mouvement et deviennent dans l’être. Ceci s’argumente par le fait que « être » n’a pas le même sens pour l’être que pour les Etants.
L’être est
L’Etant est ceci, cela, comme ceci, comme cela, devient ceci, devient cela. La vériîcation est validée par le monde sensoriel et par le devenir. L’Etant était ceci et sera cela.
En introduisant deux chemins qui peuvent sembler contraires mais qui ne sont bien qu’un ; Parménide argumente par la logique (raison) dans le chemin n°1, que l’être est et le non être n’est pas. Puis dans le chemin n°2, il comprend que l’existence sensible de l’être est égale au non-être donc que être et non-être sont identiques. Parménide critique la valeur de la connaissance sensible du chemin n°2, il semblerait qu’il soit un palliatif pour appréhender le chemin n°1. Ces deux chemins se synthétisent de la façon suivante, marquant le pas d’une antithèse entre la raison et l’expérience :
La raison est donc ce que l’on perçoit par l’intelligence. L’opposition entre l’être et le non-être: négation du devenir et du multiple.
L’expérience: ce qu’on perçoit par les sens qui permet d’aIrmer l’existence du multiple et du devenir.
L’être est manifesté par ses Etants ; l’être n’a pas de devenir mais les Etants composant l’être y sont soumis. Le fond n’a pas de devenir alors que la forme y est soumise, alors quel devenir (anéantissement) pour l’être, en l’absence de non-être. Parménide considère que l’anéantissement de l’être ne peut provenir que par un excès de manifestation des Etants ; mais on ne peut pas faire expérience de l'anéantissement ; cet anéantissement n’est que théorique.
L’existence sensible de l’être, la manifestation, est formée de deux mondes :
Les choses qui apparaissent
Les choses qui n'apparaissent pas.
Ces deux mondes sont liés par une relation apparition / disparition. Ce qu'on considère comme disparition pourrait être non-apparatre temporaire. L’apparition ne peut venir que de l’être car seul l’être existe ; le non-être ne peut engendrer que la non-apparition qui n’apparatrait pas et comme il n’y a pas d’apparition, il ne peut y avoir de disparition. L’apparition de l’être apparat une fois puis retourne à l’être, il est donc impossible qu’il apparaisse deux fois la même chose. Néanmoins, tout demeure dans l’être.
Tout ce qu'on sait par la sensation chez l’homme, est nommé par Parménide : le chemin de l’opinion. Elle comprend deux principes antagonistes : le feu et la nuit. La cause du mouvement, de l’apparition et de la disparition, est l’Eros car c’est l’amour qui fait se mouvoir et se multiplier.
Parménide pense que la raison nous fait voir l'un, la sensation le multiple. ïl prend pourtant la peine de construire une cosmologie qui est un discours pour les Etants mais il sait que ce discours sera débattu par la sensation, donc par l’opinion. Cette dernière fait néanmoins partie de l’être du point de vue de sa nature sensible mais fait partie du non être puisqu’elle n’a pas les caractéristiques de l’être.
En conclusion, Parménide enseigne : 1. on pense l’être; on crée du temps, des discontinuités, des espaces, des apparitions et des disparitions, le changement, le devenir et dans ce cas l’être est et n’est pas car le monde de la sensation nous trompe. C’est le chemin de l’opinion. 2. on ne pense pas l’être, L'espace est continu, homogène, plein., le temps est nié et le devenir dans ce cas l’être est, le non-être n’est pas ; l’Etre dans ce cas est « Un Tout », c’est la raison, c’est la vérité.
ïl nous reste de son œuvre 150 vers : « de la nature » dont voici l’intégral :
Chapitre premier
Les cavales qui m’emportent au gré de mes désirs,
se sont élancées sur la route fameuse
de la Divinité, qui conduit partout l’homme instruit;
c’est la route que je suis, c’est là que les cavales exercées
[5] entranent le char qui me porte. Guides de mon voyage,
les vierges, îlles du Soleil, ont laissé les demeures de la nuit
et, dans la lumière, écartent les voiles qui couvraient leurs fronts.
Dans les moyeux, l’essieu chaue et jette son cri strident
sous le double eort des roues qui tournoient
[10] de chaque côté, cédant à l’élan de la course impétueuse.
Voici la porte des chemins du jour et de la nuit,
avec son linteau, son seuil de pierre,
et fermés sur ï’éther ses larges battants,
dont la Justice vengeresse tient les clefs pour ouvrir et fermer.
[15] Les nymphes la supplient avec de douces paroles
et savent obtenir que la barre ferrée
soit enlevée sans retard; alors des battants
elles déploient la vaste ouverture
et font tourner en arrière les gonds garnis d’airain
[20] ajustés à clous et à agrafes; enîn par la porte
elles font entrer tout droit les cavales et le char.
La Déesse me reçoit avec bienveillance prend de sa main
ma main droite et m’adresse ces paroles:
« Enfant, qu’accompagnent d’immortelles conductrices,
[25] que tes cavales ont amené dans ma demeure,
sois le bienvenu; ce n’est pas une mauvaise destinée qui t’a conduit
sur cette route éloignée du sentier des hommes;
c’est la loi et la justice. ï1 faut que tu apprennes toutes choses,
et le cœur îdèle de la vérité qui s’impose,
[30] et les opinions humaines qui sont en dehors de la vraie certitude. Quelles qu’elles soient, tu dois les connatre également, et tout ce dont on juge.
il faut que tu puisses en juger, passant toutes choses en revue.
Chapitre second
Allons, je vais te dire et tu vas entendre
quelles sont les seules voies de recherche ouvertes à l’intelligence;
l’une, que l’être est. que le non-être n’est pas,
chemin de la certitude, qui accompagne la vérité;
l’autre, que 1’être n’est pas: et que le non-être est forcément, route où [5]je te le dis, tu ne dois aucunement te laisser séduire.
Tu ne peux avoir connaissance de ce qui n’est pas, tu ne peux le saisir ni l’exprimer;
Chapitre troisième
car le pensé et l’être sont une même chose
Chapitre cinq
ïï m’est indiérent de commencer d’un coté ou de l’autre; car en tout cas, je reviendrai sur mes pas
Chapitre six
ïï faut penser et dire que ce qui est est; car il y a être :
il n’y a pas de non-être; voilà ce que je t’ordonne de proclamer.
Je te détourne de cette voie de recherche.
les mortels qui ne savent rien
[5]s’égarent incertains; l’impuissance de leur pensée
y conduit leur esprit errant: ils vont
sourds et aveugles, stupides et sans jugement;
ils croient qu’être et ne pas être est la même chose
et n’est pas la même chose; et toujours leur chemin les ramène au même point
Chapitre sept
Jamais tu ne feras que ce qui n’est pas soit;
détourne donc ta pensée de cette voie de recherche;
que l’habitude n’entrane pas sur ce chemin battu
ton œil sans but, ton oreille assourdie,
5]ta langue; juge par la raison de l’irréfutable condamnation
que je prononce.
Chapitre huit
ïï n’est plus qu’une voie pour le discours,
c’est que l’être soit; par là sont des preuves
nombreuses qu’il est inengendré et impérissable,
universel, unique, immobile et sans în.
[5]ï1 n’a pas été et ne sera pas; il est maintenant tout entier,
un, continu. Car quelle origine lui chercheras-tu ?
D’où et dans quel sens aurait-il grandi? De ce qui n’est pas? Je ne te permets
ni de dire ni de le penser; car c’est inexprimable et inintelligible
que ce qui est ne soit pas. Quelle nécessité l’eût obligé
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