Ce soir seul en pensant à elle

Dominus Ali Toybou

Description

sonnet

Informations

• Publié par: dominusmann
• Publié le: 02 août 2011
• Nombre de lectures: 302
• Langue: Français

Extrait

Ce soir seul en pensant à elle

Cette nuit je ne vais pas sur mes deux oreilles

Dormir comme je viens de penser à elle

Cette file si belle on dirait une hirondelle

Qui vole du matin au couché du soleil

Je pense rêver d’elle au profondeur de mon sommeil

Sentir l’odeur de son parfum entre les mains

Caresser le long de son corps ses petits seins

En attendant la douce mélodie du réveil

Au crépuscule me libérer de ses maux

Seul les yeux ouverts me dirais-je oh malheurs

Tant elles ont été si pénétrantes les douleurs

Me dirais-je ce n’était qu’un rêve encore

Encombrant loin d’être aussi doux et sonores

Ce qui m’a fait revivre grâce à ses beaux mots

Ailleurs

Rescapé de ce long et périlleux voyage

Arrivé à son terme sur la terre ferme

Par un regard circulaire autour de moi-même

J’ai contemplé ainsi finement ce paysage

Nouveau sur les lieux inconnus à mes yeux

Seul le ciel m’a semblé pareil, identique, connu.

J’ai parcouru les rues, une à une à première vue

Une jungle urbaine où j’étais heureux au milieu ;

Complètement perdu en cherchant mon chemin

De gauche à droite les gens par des signes de la main

Me l’ont gentiment indiqué par ci par là.

Fatigué une nouvelle vie allait commencer

Dans ce pays avec toutes les souvenirs laissées

Derrière moi désormais que j’ai nommé là-bas.

27/04/11

Eau trouble

Cette eau trouble ma tête

Qui semble déjà assez confuse

Sans la présence de ma muse

Ajouter au soleil au zénith.

Le regard vers l'autre rive

Stoppé par les allers retours

Des vagues et des bruits de moteur

Des bateaux au milieu du fleuve.

Quant le ciel bleu devient orange,

Les lumières de la ville éclairent

Sur terre toutes les barrières

S'allument, en cela rien ne me dérange.

En voyant les gros oiseaux

Les bruits des moteurs des voitures

Me rappellent les réacteurs

En profondeur éveille mon cerveau.

Les larmes qui coulent de mes yeux

Ne proviennent guère de malheurs

Rencontrés aux alentours

Plutôt de là où je me sente le mieux.

29/09/10

Son du ciel

Les éclaires

Comme les flashs des appareils photographiques

Eclairent

Dans le ciel, un instant fantastique ludique

Incolore

Inodore qui s’accompagne d’une bande sonore

Les tonnerres

Invisibles, s’agitent et roulent de part et d’autre

Les hommes

Craignent qu’il leur tombe sur la tête

Avec peine

Prient dieu sans avoir le moindre petit geste.

Surprise !

Ce moment ne viendra peut-être pas

Et les prises

Prendront toujours quelques coups d’éclats

Peureux

Ils se cachent dans leur maison

Heureux

Au chaud, quant arrivera une autre saison

En attendant

Ils continuent à s’abattre aux quatre coins

Longtemps

Nous frappant fort comme des coups de poings.

17/03/09

L’hiver, l’univers à l’envers

Face à cet univers

J’ai découvert l’hiver

Un monde à l’envers

Très sévère, sortir couvert

Quant cette saison arrive

Comme des animaux dans une caverne

Dans ma chambre, je m’hiberne

Onze heure sonnait, et encore

Je tire ma couette

Sur le long de mon corps

Jusqu’à la tête

Vous et moi, tous, on rêve

Dans cette ville métropolitaine

D’être sur notre île lointaine

Là où mon cœur est resté

De l’autre coté avec un été

Qui semble toujours présent

Et un soleil permanant.