Insondable, immuable, éternel, absolu
1 page
Français

Insondable, immuable, éternel, absolu

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Voyagez en lisant le poème "Insondable, immuable, éternel, absolu" écrit par Victor HUGO. Ce poète de France est né en 1802, mort en 1885. "Insondable, immuable, éternel, absolu" de HUGO est un poème classique faisant partie du recueil Dernière gerbe. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Avec le poème de HUGO, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien comprendre la signification des paroles du poète qui a écrit "Insondable, immuable, éternel, absolu".

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Insondable, immuable, éternel, absolu

Insondable, immuable, éternel, absolu ;
Face de vision ; être qui toujours crée ;
Centre ; rayonnement d'épouvante sacrée ;
Toute-puissance ayant des devoirs et des lois ;
Présence sans figure et sans borne et sans voix ;
Seul, pour prunelle ayant l'immensité sereine ;
Regardant du même oeil ce qu'un puceron traîne,
Ce que dévore un ver, ce qu'un ciron construit,
Et le fourmillement des soleils dans la nuit ;
Volonté, d'où le monde en jets vivants s'élance,
Qui pour matériaux a la nuit, le silence,
Le vide, le néant, rien ; et pour canevas
L'infini reflétant de vagues Jéhovahs ;

Pensée aboutissant, lumineuse, aux prodiges ;
Moi gouffre où tous les moi tombent, pris de vertiges ;
Essence inexprimable en qui tout se confond ;
Tourbillonnement d'ombre et de lueur au fond
D'on ne sait quoi de grand, de splendide et de sombre ;
Espèce de forêt de facultés sans nombre ;
Il est là, formidable, unique, illimité,
Stupéfiant les cieux de son énormité ;
Et, sous le porche immense et brumeux de l'abîme,
Au degré le plus noir du chaos, sur la cime,
Tous les êtres créés, en haut, en bas, partout,
Astres, globes, édens, enfers dont le flot bout,
Les rochers, les volcans, les monts, les mers houleuses,
Les âmes, les esprits, les foules nébuleuses,
La bête dans les bois, l'ange dans l'éther bleu,
Se courbent effarés devant l'horreur de Dieu.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents