La maison serait blanche et le jardin sonore
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La maison serait blanche et le jardin sonore

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Description

Évadez-vous en lisant le poème "La maison serait blanche et le jardin sonore" écrit par Charles GUÉRIN (1873-1907). "La maison serait blanche et le jardin sonore" de GUÉRIN est un poème classique extrait de Le coeur solitaire. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Grâce à ce document PDF sur le poème de GUÉRIN, vous pourrez faire un commentaire ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "La maison serait blanche et le jardin sonore".

Informations

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Nombre de lectures 4
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

La maison serait blanche et le jardin sonore

La maison serait blanche et le jardin sonore
De bruits d'eaux vives et d'oiseaux,
Et le lierre du mur qui regarde l'aurore
Broderait d'ombres les rideaux

Du lit tiède où, mêlés comme deux tourterelles,
Las d'un voluptueux sommeil,
Nous souririons, heureux de nous sentir des ailes
Aux premiers rayons du soleil.

Cette maison n'aurait sous l'auvent qu'un étage
Au balcon noyé de jasmins.
Les fleurs, le miel, ô mon amie, et le laitage
Aromatiseraient tes mains.

Un fleuve baignerait nos vergers, et sa rive
Cacherait parmi les roseaux
Une barque bercée et dont la rame oisive
Miroite en divisant les eaux.

Nous resterions longtemps assis sur la terrasse,
Le soir, lorsqu'entre ciel et champ
Le piétinant troupeau pressé des brebis passe
Dans la lumière du couchant ;

Et nos coeurs répondraient à l'angélus qui sonne
Avec la foi des coeurs à qui la vie est bonne.

Plus tard, sur le balcon rempli d'ombre, muets,
L'oreille ouverte au bruit des trains dans la vallée,
Goûtant tout ce qu'un sage amour contient de paix,
Nos âmes se fondraient dans la nuit étoilée.

Ecoutant nos enfants dormir derrière nous,
Pâle dans tes cheveux libres où l'air se joue,
Ta main fraîche liée aux miennes : " Qu'il est doux,
Qu'il est doux, dirais-tu, les cils contre ma joue,
Quand on sait où poser la tête, d'être las ! "
Mes lèvres fermeraient ta paupière endormie.

Cher asile, jardin, maison rustique... Hélas !
Car nous rêvons quand il faut vivre, ô mon amie !

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