Méditations en poème : Au miroir des souvenirs l'illusion du monde nous habite, les ventouses de son céphalopode nous y retiennent de partout. Nous ne pouvons nous en détacher.
l'illusion du monde nous habite, les ventouses de son céphalopode nous y retiennent de partout. Nous ne pouvons nous en détacher. la liberté nous est illusion, l'amour nous est illusion, la paix nous est illusion, la joie, le bonheur, le calme intérieur nous ne sont que mirage,... Nous croyons être, mais notre être est ailleurs. Nous nourrissons l'espoir, Nous suivons nos souhaits, à satiété !
Petite larme de rosée sur la fleur de notre âge Indifférence !
Sur les chemins de la pensée, nous embrassons une idée, nous en oublions d'autres. Nous sommes somnambules, notre conscience n'est pas. Seuls nos sentiments nous guident vers les rivages inconnus.
la peur, la crainte, l'appréhension de la découverte nous coupent le souffle, nous froissent le coeur, nous hypnotisent, nous croyons voir, en regardant,
nous croyons écouter, en entendant. Nous sommes obsédés par la première impression. L'éclat de lumière nous éblouit.
Tel le bateau ivre, en dérive, nous chavirons, sans boussole ni équerre.
Nous vivons le grand mensonge. L'ailleurs n'existe peut-être pas, le présent n'est que relatif au passé qui nous paraît si lointain. Le temps est incertain, ses limites ne sontqu' hésitation, doute et incertitude.
L'espace-temps nous est corps, toujours en mouvements de nues et d ' ondes, vagues d'océans : nous nous ressemblons dans la différence.
Sur les sables mouvants, nous filons notre destin, nous brodons noshistoires, nous tissons notre toile, jusqu'à la mort, jusqu'à l'infini.
Le voile de nos croyances, convictions, raison, certitude et sagesse tournent avec le tourbillon, du mensonge et de la vérité, dans l'espace aux frontières incertaines où les limites ne sont que délires, délires, délires !