Veder Napoli poi mori
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Description

Voyagez en lisant le poème "Veder Napoli poi mori" écrit par Tristan Corbière et publié en 1873. Ce poète est né en 1867, mort en 1920. "Veder Napoli poi mori" de Corbière est un poème classique faisant partie du recueil Les Amours jaunes. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Veder Napoli poi mori et l’imprimer depuis chez vous !
En téléchargeant le PDF du poème de Corbière, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien vous évader grâce au vers de "Veder Napoli poi mori".

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1873
Nombre de lectures 18
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Veder Napoli poi mori.

Voir Naples et... – Fort bien, merci, j'en viens.
– Patrie
D'Anglais en vrai, mal peints sur fond bleu-perruquier !
Dans l'indigo l'artiste en tous genres oublie.
Ce Ne-m'oubliez-pas d'outremer : le douanier.

– Ô Corinne !... ils sont là déclamant sur ma malle...
Lasciate speranza, mes cigares dedans !
– Ô Mignon !... ils ont tout éclos mon linge sale
Pour le passer au bleu de l'éternel printemps !

Ils demandent la main... et moi je la leur serre !
Le portrait de ma Belle, avec morbidezza
Passe de mains en mains : l'inspecteur sanitaire
L'ausculte, et me sourit... trouvant que c'est bien ça !

Je venais pour chanter leur illustre guenille,
Et leur chantage a fait de moi-même un haillon !
Effeuillant mes faux-cols, l'un d'eux m'offre sa fille...
Effeuillant le faux-col de mon illusion !

– Naples ! panier percé des Seigneurs Lazzarones
Riches d'un doux ventre au soleil !
Polichinelles-Dieux, Rois pouilleux sur leurs trônes,
Clyso-pompant l'azur qui bâille leur sommeil !...

Ô Grands en rang d'oignons ! Plantes de pieds en lignes !
Vous dont la parure est un sac, un aviron !
Fils réchauffés du vieux Phœbus ! Et toujours dignes
Des chansons de Musset, du mépris de Byron !...

– Chœurs de Mazanielli, Torses de mandolines !
Vous dont le métier est d'être toujours dorés
De rayons et d'amour... et d'ouvrir les narines,
Poètes de plein air ! Ô frères adorés !

Dolce Farniente !... – Non ! c'est mon sac !... il nage
Parmi ces asticots, comme un chien crevé ;
Et ma malle est hantée aussi... comme un fromage !
Inerte, ô Galilée ! et... è pur si muove...

– Ne ruolze plus ça, toi, grand Astre stupide !
Tas de pâles voyous grouillant à se nourrir ;
Ce n'est plus le lézard, c'est la sangsue à vide...
– Dernier lazzarone à moi le bon Dormir !

Napoli – Dogana del porto.



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