Allez les Belges!

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Allez les Belges!

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Annapolis Israéliens et Banlieue parisienne Cinéma Palestiniens d’accord 08opilicloneec,s éspararm ers blessokraesyzfàseS:ue jxueDivedsruo ayGresamàJ ntietrappa »tiuN«aL pour trouver une issue au conflit dès 2008 CAHIER CENTRAL, PAGE IV saisit du dossier P C , A GARTLACRNEHAEIEIIIXAPEG AR C ,LECTNIHRE MERCREDI 28 NOVEMBRE 2007 | DEUXIÈME ÉDITION N o 8261 | frn.ioateribl.www

Allez C l ent s e oixant s e-dix jou B rs aprè e s lges! les élections qui ont marqué la coupure entre Wallons et Flamands, l’existence du pays est en question.PAGE 2

Numéro spécial MADE IN BELGI UE

A l’université catholiquede Louvain, hier. PHOTO MARC MELKI Avec ce numéro, le magazine Paris-Môm IMPRIMÉ EN FRANCE /PRINTED IN FRANCEAllemagne 2 €, Autriche 2,30 €, Belgique 1,30 €, Canada 3,50 $, Danemark 17 Kr, DOM 2 €, Espagne 2 €, Etats-Unis 4 $, Finlande 2,40 €, Grande-Bretagne 1,30 £, Grèce 2,10 €, Irlande 2,25 €, Israël 18 ILS, Italie 2 €, Luxembourg 1,30 €, Maroc 15 Dh, Norvège 22 Kr, Pays-Bas 2 €, Portugal (cont.) 2,10 €, Slovénie 2,50 €, Suède 22 Kr, Suisse 2,60 FS, TOM 390 CFP, Tunisie 1700 DT, Zone CFA 1 500 CFA.

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Un bon père blancfait chanter une chorale de petits noirs au Congo Belge, qui a été offert à la Belgique par…

( L n e générique de «Tout ça e nous rendra pas le Congo)» L’émission, qui a succédé àriSteT-pesa, a produit le film de politique-fiction sur l’indépendance de la Flandre, Bye bye Belgiumdiffusé par la RTBF.

L’essentiel :  plus170 jours après nationaliste et indifférente à la les législatives, la Belgique est tou- Belgique.L’enjeu :La question n’est jours sans gouvernement faute d’un rien de moins que la survie de la Bel- accord entre partis représentant les gique, 177 ans après sa naissance. Le communautés flamande et franco- pays peut-il éclater entre Flandre et phone. :Le contexte ou devenir une confédéra- WallonieLa commu- nauté flamande apparaît de plus en tion avec presque rien de commun ?

…le roi Léopold II (avec sa barbe).Devant lui, le saluant, le roi Baudoin 1 er , son arrière-petit-neveu sous le règne duquel le Congo, en 1960, acquerra l’indépendance. De la barbe de Léopold II

2 tmenevÉné • Ge MADE IN BELGIQUE ATIOIBÉRLN | MERCREDI 28 NOVEMBRE 2007 Éditorial PAR LAURENT JOFFRIN Vertige L’Europe est née en Belgique: c’est donc avec passion et inquiétude qu’elle regarde se débattre le pays de son enfance. Il s’y joue une certaine idée de ses frontières intérieures –qui peuvent être des passages ou des barrières–, c’est-à-dire une certaine idée de son avenir. seulement parce qu’une Pour cette raison, et pas sSixmoi sympathie ancienne porte les Français vers les Belges,béLiontiraersncaco aujourd’hui, avec l’aide de nos amis dela Libre entier à ces cousins dont Belgique, un numéro devceacan le destin nous importe tant. Un spectre redoutable hante l’Europe: le spectre identitaire, qui a ravagé la Yougoslavie, qui secoue l’Espagne ou le s’y rallier, c’est-à-dire a considérer le compromis psylptaau Royaume-Uni. La Belgique peut choisir de qui devrait un jour mettre fin à l’actuelle crise comme une simple les réunions secrètes,l eu étape vers la séparation.les rencontres a éprouveraient peut-être I ay édaymrossiafa es esuxirpoils, ssseontnneeueslt vortées,les prome s l p i à M a , o i r c n l t ’ q e i s e u c t x e e v t n t r r , a ê t l i r a m i q s e p u r t e , é e t f s o c r i u o a d t m e n p n c a m t o r e p a e î d h t u n o p n et a C r e t , D J i o c H m u ë , a - l l l i e s mocgasedétierisquesrghatcaie éfedirinneontdle net - rsec cselépmo lerl’imb ée dedémêtsti-u it orlgoini l’Etesdectivespelédartaéf Les Français y une sorte de vertigela «note». Après 170 jours delièrement compliqué.»et des régions. En clair, on reporte paternaliste qui les crise a débuté au lendemain La plus tard les sujets explosifs, àcrise, l’avenir de la Belgique changerait en avantageux pour enfin pouvoir constituer untient peut -être dans un document élections du 10 juin, lorsque des protecteurs des Wallons. gouvernement. Yves Leterme a remporté le scru-de trois pages rédigé par le démo- Le 18 novembre,à Bruxelles, Mais nous ne sommes avec l’aide d’un petit parti sé- tincrate-chrétien flamand Yves Le- Agenda. Le problème, pour l’ins- plus sous Napoléon. est que personne ne semble tant, flamand, la N-VA. Très paratisteterme, chargé, il y a maintenantn’est pas ce que les gens veulent», as- L’éclatement du royaume Carl Devost, professeur de sur le mandat de cette sure ce dernier a fait valoir ses re- d’accordplus de cinq mois, de remettre le vite, serait en tout état de vendications,pays sur le chemin d’un gouver- convention qui passent par une science et sur les sujets politique à l’université de cause un échec pour les Flandrenement. Hier, après un nouveau plus autonome et plus  qu’elle doit aborder.«En séparant Gand. idées de pluralisme et de ouvrant la porte à une éven-coup d’éclat des séparatistes fla- forte,l’agenda économique de l’agendaLa route du compromis reste tolérance. Quoi qu’ils en indépendance. Depuis, c’est tuellemands de la N-VA, tout le mondeinstitutionnel, on s’ouvre une portenéanmoins tortueuse. Certains, disent parfois, les Belges blocage total, les partis franco-a accepté de se rasseoir une lepour parvenir à un compromis, les francophones, se deman-es- chez sont plus belges qu’ils ne publiquement si la N-VA a dent qui ont vocation à partici- phones Pieter De Crem, député fla- timeénième fois à la table des négocia- le croient. Ils cultivent mand chrétien-démocrate,tions pour tenter de trouver un per au gouvernement rejetant lesmaisencore sa place dans une coalition spontanément le injonctions nationalistes.compromis. Et de sortir d’une im-ce n’est pas facile de contenter tousgouvernementale, remettant im- métissage –«zinneke» (lepasse sans équivalent dans la lon-ceux qui négocient.»plicitement en cause la légitimité chien bâtard) comme ongue histoire des disputes entre « Une Fla Pourtant, il y a ur- de Yves Leterme comme futur Pre- dit à Bruxelles– etWallons et Flamands.ndre miergence. La semaine der- ministre. Lui, pour l’instant, goûtent discrètement les Tension. Pour la Belgique, depuisindépendante n’est pas ne semble pas prêt à renoncer.nière, un sondage pu- avantages de l’identitédes semaines, le scénario est im-irréaliste, mais ce n’est pasblié parLe SoirDans un pays où tous les scénarios multiple, secret de lamuable. D’un côté, une commu-ce que les gens veulent.»zineMagaa révélé que sont toujours possibles et inatten- réussite dans le mondenauté néerlandophone qui de- Carl Devost, professeur à l’université de Gand  dus,sept Belges sur dix con- les plus optimistes avancent qui nous attend. La sidéraientmande une réforme de l’Etat, la date de Noël, que le timidement densité de créateurs celle d’une probable is- comme sortir de la crise, l’Orange Pour politique n’était plus en mondedestinée à transférer de nou- qu’on trouve dans le phase avec la population.veaux pouvoirs vers les régions. bleue, la coalition regroupée«La radi-sue. Les autres, plus fatalistes, royaume, au nord et au d’Yves Leterme, a donc du autourDe l’autre, une communautécalisation existe, mais elle est le faitdonnent rendez-vous en 2008 sud, en témoigne au faire montre d’imagination. De-francophone qui revendique lad’une minorité. Les Flamands danspour de nouveaux imbroglios. premier chef. Bref, pourpréservation de l’entité fédérale peu, elle a lancé l’idée de la puisleur ensemble ne sont pas séparatis- Envoyés spéciaux à Bruxelles les Français aussi, la vieet l’unité du pays.«La Belgique amise en place à moyen termetes. Le scénario d’une Flandre indé- • JULIE MAJERCZAK est belge…l’habitude des mouvements de ten-d’une Convention dirigée par un pendante n’est pas irréaliste mais ce et FABRICE ROUSSELOT

Le18novembre,àBruxelles,

MERCREDI 28 NOVEMBRE 2007 | LBIOINRÉTA

Crisis - Crise 3

1967 que la Constitution belge fut traduite en flamand… Mais, là aussi, il y a une part de fan- tasme flamand dans la façon dont est cultivé le souvenir de cette domination: le nord du pays oublie un peu vite que la bourgeoisie flamande était totalement francophone (c’était l’anglais de l’époque) et il confond une domination de classe avec une domination linguistique. Les ouvriers wallons n’étaient pas mieux traités par le patronat wallon que les ouvriers et paysans flamands par leur bourgeoisie… Surenchère. C’est donc en partie sur un malen- tendu que s’est bâtie la revendication identitaire flamande. Mais la machine folle était lancée. La fixation d’une frontière linguistique définitive, en 1962-1963, à la demande des Flamands qui voulaient sanctuariser leur territoire, a rapide- ment produit ses effets délétères: dans les an- nées 70, tous les partis politiques belges se sont scindésendeux,Flamandsd’uncôté,francopho- nes de l’autre, rapidement suivi par les ordres professionnels: la justice, etc. A l’époque, per- sonne n’a perçu que la disparition des partis poli- tiques fédéraux impliquait que chacun voterait au sein de sa communauté et, surtout, que les élus n’étaient plus responsables que devant leur propre communauté. Cela ne pouvait qu’ali- menter la surenchère nationaliste. Pis: les Fla- mands étant majoritaires, ils dominent forcé- ment la chambre des députés et le poste de Premier ministre leur revient de fait. Les franco- phones sont ainsi privés du droit de sanctionner le principal dirigeant du pays… Dès lors que l’on vote selon son appartenance linguistique et que les droits de la minorité ne sont plus vraiment assurés, on n’est plus vraiment en démocratie. Mais, sans le retournement de la situation éco- nomique entre le sud (victime de la crise de la sidérurgie) et le nord (qui s’est lancé dans les ser- vices et les activités innovantes et exportatrices), les Flamands auraient sans doute moins été de- mandeurs d’autonomie. La frustration identi- taire ajoutée à la soif de revanche sur une Wallo- nie enfin à terre a produit un cocktail détonnant. Sursaut. D’autant que la Flandre cherche actuel- lement à parachever son unité territoriale et lin- au parc du Cinquantenaire, lors de la marche pour l’unité. PHOTO MARC MELKI guistique en remettant en cause les droits obte- nus par les francophones d’utiliser le français en certaines circonstances pourtant limitées. En LecrépusculedesBelges? consolidant sa frontière, elle prépare ainsi l’ave- nir à une possible scission, ce que les francopho- nes commencent à comprendre. Dans le même mouvement, elle veut transformer la Belgique en une simple confédération, une forme légère f A r u a j n o c u o r p d’ h h o u n i e ric q h u e i, ,l a a va Fl n a t n s d o r n e d v é e c u li t n s , e l’a d l é o b n a g r t r e as m s p e s r d d’un i e né W e a . llonie d’Etat central qu’elle entend conserver tant om y trouvera intérêt. Elle estime que la Wal-qu’elle lonie, qui n’a pas su se moderniser, engluée dans La Belgique, champs clos d’un affronte- l’Etat fédéral a vu ses compétences à nouveau des francophones qui voulaient à toute force un clientélisme politique entretenu par un Parti ment de plus en plus impitoyable entre réduites en 2001. Chaque élection est l’occasion éviter de se retrouver dans un Etat bilingue, qui socialiste idéologiquement archaïque, est un Flamands et francophones, a-t-elle encore d’exiger de nouveaux transferts de souveraineté aurait pourtant scellé à jamais l’unité du pays. boulet dont elle entend se débarrasser. Le refus d u é n so a r ve m n a i i r s ? d C e e n tt o e m q b u r e e s u ti x o B n, el q g u es es m e o p n o t s r e e n la tverslesrégions(Flandre,WallonieetBruxelles).Al’époque,laFlandre,régionpauvreetcatholi-francophoned’allerplusloindans É ledém t an t t e è ll le e - -Cette fois, après les élections du 10 juin, il s’agit que, était ouvertement ment de l’ tat es gravité du traumatisme que traverse le de transformer la Belgique en confédération. méprisée par une Wallo-Il serait inexact de croire qu’il yment tardif qu’on voit pays. Certes, il faudra encore quelques cri- C’est ce que l’on appelle en Belgique, avec un nie riche, laïque et socia-a d’un côté les «méchantsmal comment il pourrait ses pour venir à bout d’un pays qui a sens certain de la litote, le«fédéralisme évolutif».liste. On aurait tort deflamands» qui veulent prendreempêcher la Flandre d’ob- connu de nombreux soubresauts. Mais Arrogance. Le problème est que les francopho- le régiona- sous-estimerleur indépendance, et de l’autre tenir satisfaction. La vo- son existence même est-elle encore justi- nes de Bruxelles et de Wallonie refusent d’aller lisme wallon et le refusles «gentils francophones»lonté de vivre ensemble fiée alors que les deux grandes commu- plus loin. Mais il serait inexact de croire qu’il y des francophones d’ap-défendant l’unité de la Belgique.semble avoir quitté ce nautés linguistiques du pays n’ont eu de cesse a d’un côté les «méchants flamands» qui veulent prendre le flamand, cette pays. Le sursaut en faveur de bâtir entre elles un mur, un mur manifeste- prendre leur indépendance, et de l’autre les«langue de paysan».Pour donner une idée de l’unité ne pourra venir que de Flandre. On de  ment en attente de frontières? «gentils francophones» défendant l’unité de la cette arrogance francophone, il faut se rappeler n’en voit pas le signe annonciateur. D’abord Etat unitaire, le Royaume s’est trans- Belgique. La frontière linguistique, qui a créé que ce n’est qu’en 1930 qu’une université fla- De notre correspondant à Bruxelles formé en fédération entre 1970 et 1993. Mais deux espaces unilingues en 1932 est une idée mande a vu le jour, à Gand, et seulement en • JEAN QUATREMER

sortent les célèbres éléphants du chocolat Côte d’Or. Baudoin salue maintenant Jean Paul IIalors que son épouse Fabiola s’agite dans un cadre (tous deux étaient des grenouilles de bénitier).

Sur fond de Wallonie en décompositionrutemreef( des mines puis déclin industriel des années 60) passe un cortège mené par l’idole de toute la Belgique : le cycliste Eddy Merckx.

Le célèbre tableau du peintre ostendais James EnsorSquelettes se disputant un hareng saur (un art-Ensor) ou le hareng a été transformé en… drapeau belge.

4 Crise - Crisis

MADE IN BELGIQUE OTIARNÉBIL | MERCREDI 28 NOVEMBRE 2007

A l’université catholique de Louvain,dernier, un geste symbolique : le lion flamand étreint le coq wallon.jeudi PHOTO MARC MELKI LaBelgiquedeAàZ Anguille au vert  de la Flandre (contraire de wallingant, droit d’accéder au trône. Cette révision consti- usité. Jetée vive au court-bouillon. dance aujourd’hui chez les Français que chez les Mets typique d’autant plus goûté qu’il est aussi plus rare). tutionnelle n’est pas innocente: chambouler Belges. «une métaphore du comportement du Belge qui s’in- Gai (c’est). Manière belge de dire «c’est super»,à Albert II permet à sa fille l’ordre de succession Vlaams Belang. Nouveau nom du parti d’ex- gère lui-même, ondule, serpente, fait le gros dos, se Astrid, née en 1962) de griller le mouton noir«c’est sympa». trême droite Vlaams Blok, dont l’un des slogans défile ou file entre les doigts et s’avère, au bout du Herve. Seul fromage belge d’origine contrôlée, favoris est de la famille, le prince cadet Laurent (lire la Belgique crève»). («Que«België Barst» compte, immangeable. page du Maroilles.»(1) cousin et raciste, le VB est le second Indépendantiste 10). «Brabançonne». L’hymne national belge. s.ontiennvI Des Belges ont inventé ou décou- noittila.éNa «Le Belge n’est pas chauvin […]. Auparti de Flandre (17% des voix aux législatives de «O Belgique, ô mère chérie, à toi nos cœurs, à toi nosvert des tas de choses, comme le bacille de la co-ejuin 2007). bras. À toi notre sang, ô Patrie! Nous le jurons tous,(Jules Bordet, prix Nobel 1919), la mu-queluche gtebsletnapesesàsa n uèreoitgnecr isiaM.étilanoitaquuthausplcelalpteuostno fno,dlien Wallonitude . Fait culturel et politique d’être tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle. Et tonsique deanitltnIr’eenola(Pierre Degeyter,chien [… ]»(1). wallon. invincible unité aura pour devise immortelle: le Roi,en 1888), la bakélite (Leo Hendrik Baekeland, Orange bleue. Impossible coalition qu’essaient X-Mas. L’une des quelque 700 bières belges, qui la Loi, la Liberté!». former depuis cinq mois les chrétiens-démo- de 1906), le saxophone (Adolphe Saxe, vers 1840) endéclinent de l’Aarschotsne Bruin à la Zot-  seLe leader flamand Yves Le- terme a fait scandale cet été lorsque, prié de la ou le patin à roulettes (Joseph Merlin, 1760). crates (Orange) et les libéraux (Bleus). Symbole tegemse, en passant par la Queue de charrue et chanter, il a entonné…la Marseillaise.Il a pré- Johnny (Hallyday). «De son vrai nom Jean-Phi- lade l’insondable complexité de la politique belge, Poiluchette blonde. tendu ensuite ne connaître les paroles de lippe Smet, qui veut dire tache, saleté ou tare, enla Bra-l’Orange bleue est composée du CD & V/N-VA, Ypres. Ville flamande qui a donné son nom à bançonnequ’en néerlandais.flamand l’ypérite, CDH, du MR et de l’Open Vld. du»(1) A renoncé à devenir Belge après les un gaz de combat communément ap- Cinèma.  d’évasion fiscale provoqués par sa de-Prononcer avec un «è» ouvert. Parties soupçons ons.itcidérP «Les plus lucides prévoient la fin de lapelé gaz moutarde. C’est là que les Allemands sexuelles, dans l’expressionmontrer tout sonmande de naturalisation.Belgique pour 2018», date à laquelle «la Belgiquel’ont utilisé pour la première fois, en 1917. cinèma.(2) Kuifje. Prononcer «keuillfieu». Nom de Tintinest censée avoir apuré sa dette publique. Le passif du Zoute (Knokke-le-). Station balnéaire la plus Dutroux (Marc). Epouvantable tueur pédo- flamand. enpays(est)l’ultime ciment du royaume de Belgique, immortalisée par Jacques Brel chic» (1). phile, condamné à la réclusion à perpétuité. Dé- Langue(s). Outre les trois officielles , français, .niiuQarvé à quelques kilomètres de la frontière et située Commune francophone du Hainaut tonateur de la spectaculaire «marche blanche» néerlandais et allemand, existe une vraie langue et ligne de démarcation avec la France. avec les Pays-Bas. Le Zoute est en fait un quartier du 20 octobre 1996 qui vit 350000 Belges, fla- régionale wallonne, non enseignée à l’école R.roufouf- A la va-vite(2). de la ville de Knokke-Heist. mands et wallons, manifester à Bruxelles contre mais encore vivante dans le théâtre populaire Sabena. Compagnie aérienne nationale dont la • NATHALIE DUBOIS le dysfonctionnement des institutions. diffusé le samedi après-midi sur la RTBF. Dicton faillite, fin 2001, a été vécue comme l’une des et JEAN-DOMINIQUE MERCHET L E i n è t g a e r l t e eu 1 r 3 . 491erbmeuneved,5ebrlècé utanniseetruigatnéà sept oëNodlG la w t al m l î o k n ’i :uoe gnbènond’ansine» ’nîvousdâsdj«Tw (« m Tr w o è i s s d j ’ o n u ô r v s im d b e e n v e a i -rosttacaesndrasgulpueudsmoqicéno e h g pse (1) Puisé dans l’indispensable ouvrage de Patrick Roe- pays. giersAutobiographie de la Belgique:le mal du pays, pour ses jets de tarte à la crème sur des VIP qui en novembre valent mieux qu’une charrette de Tchics et tchacs. Locution wallonne désignant Points Seuil, 2003. se prennent trop au sérieux. fumier»). (Lire pages 8 et 9.) une masse de trucs et de bidules(2). (2)Dictionnaire de belgicismes, Georges Lebouc, éditions Flamingant. Séparatiste qui veut l’indépen- Monarchie. Depuis 1991, les femmes ont le Une fois. Exemple type du belgicisme. Plus Racine, 2006