Baromètre de l économie : sondage BVA
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Description

Sondage BVA d'avril 2014 qui montre une nouvelle dégradation de l’indice de confiance en l’avenir ainsi qu'un souhait des français de réduction des dépenses publiques.

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Publié le 03 avril 2014
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

Publié dans

BAROMÈTRE DE
L’ÉCONOMIE
BVA - BFM - CHALLENGES–
AXYS CONSULTANTS
Confiance en l’avenir de la situation
économique en France



Efficacité de certaines mesures pour stimuler la croissance


Préférence entre réduction des dépenses
ou augmentation des impôts pour réduire le déficit


Rôle de l’Etat dans le rachat de grandes
entreprise s privées


Ce sondage est réalisé parpour

et diffusé sur

et

LEVEE D’EMBARGO LE 3 AVRIL- 06H45

Avril
2014

le jeudi 3 avril 2014.

Contacts BVA: Gaël Sliman - Directeur Général Adjoint de BVA01.71.16.88.34
Adélaïde Zulfikarpasic–Directrice adjointe de BVA Opinion01.71.16.90.16

2

Méthodologie

Enquête réalisée parl’InstitutBVAles 27 et 28 mars 2014
auprèsd’unéchantillon de Français recrutés par téléphone
et interrogés parInternet*.
Re

Echantillon

1 006 personnesde 15 ans et plusont répondu à
l’enquête. La représentativité del’échantillon estassurée
par la méthode des quotas, appliqués aux variables
suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après
stratification par région et catégoried’agglomération.

* Ilne s’agit pas d’un access panel

Principaux enseignements (1/3)

1– Nouvelle dégradation del’indicede confiance enl’avenir

Lorsqu’onleur demande leur sentiment concernantl’avenirde la situation économique en France, moinsd’unquart des
Français (24%) se déclarent « plutôt plus confiants » depuis ces dernières semaines, soit 2 points de moins que le mois
dernier. Al’inverse,près des trois-quarts des sondés (73% ; +1 point) se disent « plutôt moins confiants ».L’indice de
confiance enl’avenir(soit le solde entre les personnes « plutôt plus confiantes » et celles « plutôt moins confiantes »)
ème
enregistre ainsi une nouvelle détérioration pours’établirà -49, contre -46 en mars. Ils’agitbaisse consécutivede la 3
del’indicequi a chuté de 12 points en trois mois.

Si cette évolution résulte bien sûrd’unéconomique et social toujours difficile, elle contextes’est sansdoute trouvée
renforcée parl’actualitéen matière immédiated’emploinotre enquête :s’est eneffet déroulée au lendemain de la
publication des derniers chiffres du chômage par Pôle Emploi, faisant étatd’unnouveau record historique avec plus de
30.000 demandeursd’emploisupplémentaires en février. Les catégories les plus précaires se montrent toujours les plus
pessimistes : 80% des personnes issues des catégories socioprofessionnelles dites inférieures sont « plutôt moins
confiantes » (7 points de plus que la moyenne) tout comme 76% des femmes. Enfin, notons que les sympathisants de la
gauche qui étaient encore majoritairement « plutôt plus confiants » le mois dernier (50%), sont désormais
majoritairement pessimistes (49% contre 46% seulement « plutôt plus confiants »). On ne peut donc pas non plus exclure
un impact du contexte électoral sur ces résultats, contexte qui reflète par ailleurs en partie une remise en cause de la
politique gouvernementale, notamment en matière économique.

2– La réduction des dépenses publiques, seule mesure véritablement efficace pour stimuler la croissance selon les
Français

Al’occasionde la sortie du livre « Changer de Modèle » des économistes Philippe Aghion, Gilbert Cette et Elie Cohen,
nous avons testé auprès des Français un certain nombre des propositionsqu’ilsfont au président de la République afin
de stimuler la croissance. Parmi les mesures testées, une seule apparaît efficace aux yeuxd’unemajorité de sondés :
plus des trois-quarts des Français (76%) estiment que « réduire fortement les dépenses publiques » serait efficace pour
stimuler la croissance, dont 40% « très efficace ». Sympathisants de la droite (87% dont 61% « très efficace ») et de la
gauche (62%) se rejoignent sur cette proposition, bien que dans des proportions différentes.

3

Principaux enseignements (2/3)

Les autres mesures testées sont jugées majoritairement « peu » voire « pas du tout efficaces ». Ainsi, 37% seulement des
personnes interrogées estiment que « moins taxer les revenus du capital que ceux du travail pour favoriser
l’investissementstimuler la croissance, dont 7% « très efficace ». Un Français sur quatre juge au» serait efficace pour
contraire que ce ne serait « pas du tout efficace » (25%). On observe toutefois un clivage partisan marqué sur cette
proposition, jugée efficace par 57% des sympathisants de la droite versus 21% seulement des sympathisants de la
gauche.

27% seulement des Français jugent par ailleurs que « supprimer les cotisations familiales que paient les entreprises en
compensant ce manque à gagner par une hausse de la TVA ou de la CSG » constituerait une mesure efficace. Cette fois,
les sympathisants de la droite sont à peine plus nombreux que ceux de la gauche à juger la proposition efficace pour
soutenir la croissance (38% contre 24%). Les hommes soutiennent également un peu plus cette mesure (34% contre 21%
des femmes) : faut-il y voir un positionnement différencié àl’égardde la politique familiale ? On enregistre également
des disparités selon le niveau de revenu : les personnes issues des foyers les plus aisés (revenu mensuel >3500€) sont
plus nombreuses à juger la mesure efficace (37%) que les sondés issus des foyers les plus modestes (revenu mensuel
<1500€: 13%) qui craignent peut-être que cette proposition soit assortied’unebaisse des allocations familiales.

Moinsd’unFrançais sur quatre (23%) estime par ailleurs que le gel du Smic afin de limiter les freins àl’embaucheserait
efficace pour stimuler la croissance (14% des sympathisants de la gauche, 36% des sympathisants de la droite). 74%
jugent au contraire la mesure « peu » (44%) voire « pas du tout efficace » (30%). Les salariés du secteur privé, en
première ligne sur cette mesure, se montrent encore plus réservés que la moyenne des Français (17% la juge efficace).

Enfin, toujours dans la perspective de soutenir la croissance, une majorité écrasante des Français (90%) estime que pour
réduire les déficits publics, il est préférable de réduire les dépenses publiques plutôt qued’augmenterles impôts (8%).
Onn’observequasiment aucune différence de résultats sur cette question : les sympathisants de la gauche sont à peine
plus nombreux (16%) à préférer une hausse des impôts que les sympathisants de la droite (1%). Ce résultatn’est pas
tellement surprenant dans la mesure oùl’éventualité d’uneaugmentation des impôts touche beaucoup plus directement
les sondés et impacterait concrètement leur pouvoird’achat,qui reste une préoccupation majeure.

4

Principaux enseignements (3/3)

3– Les Français très partagés sur le rôle del’Etatlors du rachat de grandes entreprises privées

Alors que le Conseil constitutionnel vient de censurer une partie de la loi Florange au nom de la libertéd’entreprendre,
il est intéressant de voir que les Français sont pour leur part très partagés quant au rôle que doit jouerl’Etatdu lors
rachat de grandes entreprises privées françaises.

Ainsi, 1 Français sur 2 juge que « le gouvernement doit absolument intervenir pours’assurerque les conditions sociales
et fiscales du rachat soient les meilleures possibles » (50%). Une proportion équivalente (47%) estime au contraire que
« le gouvernement ne doit pas intervenir car cela relève du secteur privé et le gouvernement ne doit pas décourager les
initiatives des entreprises privées ».

Dans le détail, la proximité politique constitue une ligne de clivage forte sur cette question : si les trois-quarts des
sympathisants de la gauche (76%) pensent que « le gouvernement doit absolument intervenir », une proportion quasi
similaire des sympathisants de la droite (73%) juge àl’inverseque « le gouvernement ne doit pas intervenir ».


Adélaïde Zulfikarpasic, Directrice adjointe de

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