BVA : Observatoire de la politique nationale - Novembre 2013
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BVA : Observatoire de la politique nationale

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Publié le 27 novembre 2013
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Observatoire de la politique nationale
Novembre 2013
BVA L’Express, la Presse Régionale etOrange pour
France Inter
LEVÉE D’EMBARGO LE 25 novembre 2013 –18H00
2
Diffusion et levée d’embargo
Ce sondage est réalisé pour
o
Diffusé sur les portails Internet :
et
http://www.orange.fr/ http://www.lexpress.fr/http://www.radiofrance.fr/franceinter/ettthvb.arf/:p//ww.w
o
o
Et sur le portail mobile Orange World (SMS, MMS, WAP)
Publication dansL’Express, les quotidiens de la presse régionale et diffusion sur France Inter
Levée d’embargo le25 novembre 201318H00Contact Presse : Valérie Carro 01.71.16.88.34 valerie.carro@bva.fr
3
Fiche technique
Re
Ech
llon
Enquête réalisée auprèsd’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internetles 21 et 22 novembre 2013.
Echantillon de1 113 personnes,représentatif de la population française âgée de18 ans et plus. La représentativité dehantlécnliol assurée par la est méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé stratification par région et catégorie après dagglomération.
Les évolution signalées dans ce rapport correspondent à des évolutions depuisoctobre 2013, date de la vague précédente.
Note sur les marges d’erreur
4
2,3 
2,1 
2,0 
1,8 
1,3 
0,9 
1,6 
1,5 
1,4 
1,4 
1,0 
0,7 
1 000 
900 
800 
700 
6 000 
0,6 0,8 
4 000 
2 000 
500 
600 
0,4 0,6 
10 000 
2,7 
2,4 
1,9 
1,8 
3,5 
4,6 
300 
2,5 
3,1 
4,2 
100 
200 
6,0 
8,0 
5,7 
4,4 
Intervalle de confiance à 95% selon le score 
10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 
Taille de l’ chantillon 
5 ou 95% 
3,0 
4,0 
3,6 
3,3 
4,9 
4,6 
4,1 
2,2 
5,3 
5,7 
400 
4,4 
9,2 
6,5 
9,8 
6,9 
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré : 
0,9 0,9 1,0 
0,8 
3,7 4,0 4,1 3,5 3,7 3,8 3,2 3,5 3,5 3,0 3,2 3,3 2,8 3,0 3,1 2,1 2,2 2,2 1,5 1,6 1,6 1,3 1,4 1,4 
1,1 
1,3 
1,8 
Exemple de lecture: Dans le cas d’un échantillon de1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge d’erreur est égale à2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. 
50% 10,0 7,1 5,8 5,0 4,5 
2,8 
3,0 
2,5 
2,6 
Synthèse détaillée de Gaël Sliman (1/2)
1L’exécutif reste très impopulaire -  Malgré une très légère amélioration de la popularité du Président (+3 points) en novembre, sans doute davantage due à une mise à distance de l’affaireLéonardaqu’à la qualification des Bleus, l’exécutif stagne à un très bas niveau avec sept Français sur dix ayant une mauvaise opinion du Président (69%) comme du Premier ministre (71%). C’estque, au-delà de la com’, les Français jugent très sévèrement la politique menée par le gouvernement : sept Français sur dix (72%) ne la trouvent pas « juste » et huit sur dix (83%) ne la trouve pas efficace.   2 - Cote des personnalités: Valls en baisse mais toujours en tête, Aubry plébiscitée par la gauche décolle, Désir s’enfonce à des profondeurs record   La capture de Dekharà la fin de notre terrain d’enquête n’a guère pu profiter à Manuel Valls qui recule légèrement (intervenue -3 points), mais reste, de loin, le numéro un de notre cote d’influence, six points devant Alain Juppé (55% contre 49%). Après avoir fait le buzzen octobre, l’Alliance Bayrou-Borloo, fait pschiiten novembre … les deux leaders duMoDemet de l’UDI qui ne semblent finalement pas parvenir à se trouver, reculent sensiblement : -4 points pour Borloo et -2 pour Bayrou. Leurs formations respectives subissent le même sort sur notre cote de popularité des partis politiques : MoDem et UDI restent les partis les moins mal-aimés mais accusent un net recul (-3 et -2 points). La « star » de notre baromètre en ce mois de novembre est Martine Aubry : +6 points auprès des Français et +8 auprès des sympathisants de gauche, dont elle est, plus que jamais, la préférée (71%). Pour le moment, s’il y a «matchValls dans la course à Matignon, l’une étant la préférée» dans l’opinion entre elle et Manuel de la gauche (10 points d’avance sur Valls), l’autre, étant celui de l’ensemble des Français (21 points d’avance sur elle), il n’y a en revanche pas « photo » entre la Maire de Lille et le Maire de Paris, récemment envisagé dans la course : Aubry le devance de 5 points auprès des Français et de 14 points auprès des sympathisants de gauche. A droite, le duel se résume à un arbitrage entre deux « recours » : Juppé, le préféré des Français (49% contre 37% à Sarkozy) et Sarkozy, celui des sympathisants de droite (69% contre 66% à Juppé). En tout cas, aujourd’hui, ni Fillon (34% de cote d’influence auprès des Français, 51% auprès des sympathisants de droite, très loin des deux favoris), ni encore moins son rival Copé ne peuvent rivaliser (17% et 35%). Le patron de l’UMP reste même désespérémentscotché aux dernières places de notre palmarès.
5
Synthèse détaillée de Gaël Sliman (2/2)
Il pourra toutefois se consoler en observant que l’UMP est le moins mal-aimé des grands partis (36% de bonnes opinions, soit 4 points de plus que le PS et 9 de plus que le FN) et en comparant son image personnelle à celle de son alter-ego du PS, Harlem Désir : avec 9% de cote d’influence auprès des Français et21% auprès des sympathisants de gauche (-6points), l’ex-leader de SOS Racisme atteint des profondeurs inégalées sur notre classement (en tout cas pour une personnalité raisonnablement connue).   3 - Municipales : les Français en font un enjeu plus local que national, mais ont une réelle envie de « punir » le Président. La gauche s’effondre en termes de souhaits de victoire … mais la concurrence du FN à l’UMP ne permettra pas forcément à la droite de profiter de la situation   Plus encore que pour les régionales (56%), les Français font des municipales un enjeu avec tout local (66%) plutôt que national. Ils voteront donc bien davantage pour soutenir ou sanctionner les majorités sortantes plutôt que pour se prononcer sur l’action de François Hollande. Toutefois, le tiers de Français (32%) qui se prononceront en mars prochain en pensant à Hollande auront 5 fois plus envie de le sanctionner que de le soutenir (27% contre 5%). Ce n’est pas bon signe pour lui, car enlors des régionales qui furent si cruelles pour2010, Nicolas Sarkozy, les Français n’étaient finalement pas plus nombreux à voter pour le sanctionner (20% contre 18%) plutôt que pour le soutenir. Conséquence de cette envie de « punir » un exécutif qui déçoit : seulement 39% des Français exprimant aujourd’hui un souhait de victoire se porteraient sur les listes de gauche et d’extrême-gauche. Même dans les communes aujourd’hui tenues par la gauche, les électeurs souhaitant la victoire de la gauche seraient minoritaires (47%). Pourtant, cette situation si défavorable à la gauche pourrait bien ne pas beaucoup profiter à la droite parlementaire : en effet, si la droite est largement majoritaire en « souhaits de victoire», la concurrence faite pas le FN à l’UMP –22% contre 39% de souhaits de victoire pourrait bien empêcher au parti de JF. Copé de réussir une razzia sur les villes de gauche. Dans les villes aujourd’hui tenues par la gauche, la division FN-au PS et à ses alliés d’UMP pourrait le plus souvent permettre être en tête (47% contre 35% à l’UMP et18% au FN), tandis que dans les villes contrôlées par la droite, cette division pourrait mettre les listes UMP-UDI à porter de fusil du PS (39% contre 35%) tandis que le FN pourrait y réaliser des scores inédits (26% de souhaits de victoires dans les villes de droite). Une petite nuance tout de mêmevote mais porte sur un souhait de victoire. Pour que: notre question n’est pas une intention de la vérité de mars 2014 ressemble à ce panorama théorique de novembre 2013 il faudra que la gauche parvienne à mobiliser ses électeurs, pour le moment forts déçus … et dans le contexte actuel, ce ne sera sans doute pas chose aisée.   
6
7
La popularité de l’exécutif
8
PopularitéduPrésidentde laRépublique
o
ois
Quelle opinion avez-vous de Franç Président de la République ? ST Mauvaise : 69% -4 ptsb)oSsPerèn2n%TN( 4%
Très mauvaise 39%
Hollande
Plutôt bonne 25%
Plutôt mauvaise 30%
en tant
que
ST Bonne : 29%
+3 pts
9
Evolution de lapopularité duPrésidentde laRépublique
o
Quelle opinion avez-vous de François Hollande en tant que Président de la République ?
61% 61%
37% 38%
66%68%64%64%
59% 53%55%55%55%56%
46% 44% 44% 44%
40%
43%
35% 34%
35%
31%
66%
73%
32%
69%
29%
26%
Bonne opinion
Mauvaise opinion
Historique de lapopularitéduPrésidentde laRépublique
 RéMecelornrtainitteddna  Mitterr
10
Réelection Chirac Chirac
 Sarkozy
 Hollande
Bonnes opinions
Mauvaises opinions
11
Popularitédu Premier ministre
oQuelle opinion avez-vous de Jean-Marc Ayrault en tant que Premier ministre ? ST Mauvaise : 71%ST Bonne : 26% -2 ptsrTsèe(nS3N)bPno%+1 pt 3% Plutôt bonne 23%
Très mauvaise 37%
Plutôt mauvaise 34%
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