Du savoir pour tous à la réussite de chacun
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Découvrez les 30 propositions de l'UMP sur l'Education

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     CONSTAT 4 ________________________________________________________________  CE U AVONS DEJA FAIT Q E NOUS __________________________________________ 6 1. Le recentrage sur la maîtrise des savoirs fondamentaux ____________________________ 6 2. La personnalisation de l’enseignement et des parcours ____________________________ 7 3. La réforme du lycée, pour garantir l’égalité des chances ___________________________ 8 4. La lutte contre la violence scolaire et la réinsertion scolaire des élèves perturbateurs ____ 10 6. La revalorisation des enseignants ____________________________________________ 13 7. Un enseignement supérieur ambitieux au service des projets des étudiants ____________ 14  LES PROPOSITIONS DU PS EN MATIERE DE REFORME DU SYSTEME ______________________________________________________________ EDUCATIF 19  _____________________________________________________ NOS PROPOSITIONS 22  1. Une priorité : L’acquisition des savoirs fondamentaux pour tous les élèves du primaire__ 22 2. La personnalisation de l’enseignement pour la réussite de chaque élève ______________ 27 la place et l’au profe ____________________ 3. Revaloriser torité des sseurs dans la société 29 4. Conduire tous les étudiants vers la réussite et l’insertion professionnelle __ 31 ___________ 5. Faire de la recherche un atout pour la France ___________________________________ 34        
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  L’école de la République porte en elle un idéal, celui de l’Humanisme de la Renaissance, de la philosophie des Lumières, de la République de Jules Ferry, celui qui fait du savoir une condition absolue de l’accomplissement et de la liberté de l’individu. Si l’école et l’enseignement supérieur ont relevé le défi de la massification puisqu’aujourd’hui 71,6% d’une classe d’âge obtient le baccalauréat et que 42% des jeunes Français ont un diplôme de l’enseignement supérieur, ils doivent aussi relever celui de la démocratisation, notamment en poursuivant les réformes engagées depuis 2007, conduites avec un objectif prioritaire : la réussite de chacun.  Car les réussites individuelles feront aussi la réussite collective de notre pays, l’école et l’université de demain, sont celles qui donnent à tous le bagage indispensable pour affronter l’avenir, pour construire une société de l’intelligence au bénéfice de chacun. Outre les parents, les premiers artisans de la réussite des élèves, sont les professeurs. Aussi est-il fondamental de revaloriser leur métier, de faire respecter leur autorité, fondement de la transmission du savoir, de leur donner de nouvelles perspectives de travail, plus efficaces. Notre système éducatif ne pourra progresser que si l’on substitue à la rengaine des moyens, des leviers spécifiques, comme l’initiative et la confiance donnée aux acteurs de terrain. Relever le défi de la démocratisation, c'est aussi permettre à tous les élèves et étudiants d'être reconnus à leur juste valeur. Il n'y a pas une forme unique d'excellence, mais une grande diversité, qui doit être reconnue par la société. Chaque élève, chaque étudiant d'où qu'il vienne et quel que soit son parcours, doit pouvoir accéder aux meilleures formations qui lui offrent le bagage indispensable à son avenir. L’UMP est convaincu que les réformes en cours fondées sur la personnalisation, l’autonomie et la revalorisation du statut des enseignants servent cet objectif prioritaire. Nous devons ainsi prolonger les efforts et l’action menée par le Gouvernement depuis 2007.  Parce qu’aider les enfants et les jeunes à réussir leur scolarité et leurs études, c’est avant tout investir dans l’avenir !          
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    En 2011, le budget de l’Education nationale qui est de60,5 milliards d’euros représente un cinquième du budget de l’Etat, ce qui en faitle premier poste de dépense de l’Etat.  A la rentrée 2011, élèves12 051 100 sont accueillis par près d’un million d’enseignants, de personnels d’éducation, d’administration et de direction dans65 093 écoles, collèges et lycées.  L’avenir de la jeunesse est au cœur de la politique du gouvernement. Les réformes engagées visent un même objectif : donner à chaque élève un socle de connaissances et de compétences et une qualification sanctionnée par un diplôme.  L’enquête internationale PISA publiée en décembre 2010 montre que le système éducatif français obtient des résultats corrects, dans la moyenne des grands pays développés. Ce système peut s’améliorer. L’étude révèle ainsi deux points de fragilité au sein de notre école : une part encore trop importante d’élèves de 15 ans ne maîtrise pas suffisamment la lecture et le calcul, et une relation encore flagrante entre la situation économique et sociale des parents et les résultats des élèves. Ces élèves ont ainsi vu leurs résultats encore baisser entre 2003 et 2009.  Pour la première fois, 254 000 jeunes décrocheurs ont pu être identifiés, entre juin 2010 et mars 2011. 72 000 d'entre eux sont suivis par le réseau des missions locales. Au total, ce sont 180 000 jeunes que l'on peut considérer comme « perdus de vue » sans diplôme. Le décrochage concerne aussi bien les filles (47%) que les garçons (53%). La tranche d'âge des 16-18 ans, correspondant à la fin du collège et aux années lycée, représente 56,7% des abandons. Ces informations ont été transmises aux 305 plates-formes de suivi et d'appui (plus de 400 en 2012) implantées sur l'ensemble du territoire national avec pour mission de renouer des liens avec chaque jeune et aider chacun à trouver une solution pour accéder à une qualification ou obtenir un diplôme. D’ores et déjà, 70 000 jeunes « perdus de vue » ont été contactés ; 40 000 sont engagés dans des parcours d’orientation, de formation ou d’insertion professionnelle.  Si le temps des réformes est un temps long, des résultats encourageants sont cependant déjà perceptibles. Lesévaluations 2011 effectuées en CE1 et CM2 révèlent une meilleure maîtrise des fondamentauxde notre école. Les résultats au baccalauréat, qui est la priorité 2011 ont vu accéder71,6% d’une classe d’âge au baccalauréat: c’est un chiffre historique, de six points supérieurs aux dernières statistiques qui stagnaient depuis 15 ans. Le nombre de candidats au baccalauréat professionnel a augmenté de plus de 48 000 (+36%) par rapport à l’année dernière et le nombre de lauréat de plus de 37 000.  Par ailleurs, depuis la rentrée 2004, le nombred’élèves handicapés scolarisés dans des établissements scolaires ordinaires a augmenté de 60%. 214 000 élèves handicapés sont ainsi scolarisés en milieu ordinaire dont plus de 90% le sont à temps complet. 41 197 personnes accompagneront près de 70 000 élèves à titre individuel.     
  Pour les enseignants, la réforme de la formation et du recrutement des enseignants est entrée pleinement en application à la rentrée 2011. Les professeurs stagiaires ont ainsi bénéficié d’une formation préalable à l’université. Pendant leur année de stage, ils sont accompagnés par des professeurs tuteurs chevronnés et complètent leur formation didactique et pédagogique. A l’issue de leur année de stage, 87% des professeurs stagiaires de la 1ère promotion issue de la réforme, dressent un bilan positif de leur première année denseignement.  La revalorisation du métier d’enseignant passe aussi par les salaires :entre 2007 et 2012, le pouvoir d’achat des enseignants et des personnels d’éducation et d’orientation aura été revalorisé, pour un montant supérieur à 1,1 Md€. L’effort financier s’est notamment concentré à la rentrée 2010 sur la rémunération des professeurs débutants, qui augmente de 10% la première année, soit l’équivalent d’un treizième mois, avec une augmentation de153€ nets de plus chaque mois pour les jeunes enseignants certifiés.  Dernier constat pour l’enseignement scolaire : la réussite de chaque élève n’est pas une question de moyens. On compte aujourd’hui 34 000 professeurs de plus et 540 000 élèves de moins qu’en 1990. Entre 1980 et aujourd’hui, la dépense intérieure d’éducation par élève a augmenté de 80%. Les moyens existent donc mais il faut les mettre là où on en a le plus besoin. Les premiers progrès que nous observons en 2011 sont en fait le fruit d’une démarche qui refuse le « toujours plus de moyens » et repose sur une conception nouvelle de l’enseignement (personnalisation, autonomie,….).  Le changement se concrétise également du côté de l’enseignement supérieur puisque l’Université française a regagné en attractivité, avec359 200 étudiants à la rentrée 20112 , soit 1,7% d’augmentation par rapport à la rentrée 2010.  Sur le quinquennat, 39 milliards d’euros ont été investis pour l’enseignement supérieur et la rechercheCinq milliards d’euros de recettes exceptionnelles sont consacrés à. l’Opération Campus, afin de permettre aux universités françaises de se doter d’un immobilier moderne et rénové capable de rivaliser avec les meilleures universités du monde.  Cependant la place des universités françaises reste encore en décalage par rapport aux plus prestigieuses, en matière de recherche et d’offre de formation. Le classement de Shanghai place la France entre le 6èmeet le 8èmerang mondial.  
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    ' +' ',(   +   Un accompagnement individualisé tout au long de la scolarité  Grâce aux dispositifs de l’aide personnalisée, de l’accompagnement éducatif, des stages de remise à niveau ou passerelles et du tutorat, l’élève dispose, de l’école maternelle à la terminale, d’un accompagnement individualisé.  La diversification des parcours au collège  Les élèves peuvent entamer un parcours en alternance dès la 4ème. Ce parcours concerne des élèves volontaires âgés d’au moins 14 ans. Pour les périodes de découverte des métiers et des formations, les élèves sont accueillis en entreprise, en lycée professionnel, en lycée agricole ou en CFA. Après la 4ème poursuivre leurs études en 3, les élèves ont le choix deèmegénérale, en 3èmede découverte professionnelle ou en 3èmepréparatoire aux formations professionnelles, dite  « prépa-pro ».  L’innovation au cœur du programme ECLAIR  Depuis la rentrée 2011, le programme CLAIR (collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) s’élargit aux écoles et collèges « Ambition réussite » et devient le programme ECLAIR. Le programme ECLAIR propose désormais à 2 100 écoles et plus de 300 collèges et lycées rencontrant des difficultés, une solution éducative fondée sur une pédagogie adaptée, une vie scolaire renforcée et des équipes stables et motivées. Ce cadre facilite le développement d’innovations et d’expérimentations dans les champs pédagogiques, éducatifs et des ressources humaines. Il donne plus d’autonomie aux équipes éducatives pour s’adapter au contexte local. L’ensemble des innovations mises en œuvre doit garantir la maîtrise des apprentissages fondamentaux pour tous les élèves.  L’internat d’excellence : une chance de plus pour réussir  Treize nouveaux internats d’excellence ont ouvert à la rentrée 2011, portant leur nombre à vingt-six. Ils offrent désormais plus de 10 000 places aux élèves méritants. Avec les places labellisées dans les internats existants, toutes les académies proposent dorénavant ce dispositif. L’internat d’excellence offre des conditions de réussite favorables à des collégiens, des lycéens et à des étudiants qui n’en bénéficient pas dans leur quotidien.  
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   La lutte contre le décrochage scolaire s’intensifie  Un dispositif interministériel d’échange d’informations (SIEI) a été spécialement conçu pour repérer les jeunes qui ont décroché du système scolaire sans diplôme afin de leur proposer une prise en charge adaptée au sein des plates-formes de coordination. Ces plates-formes ont été généralisées sur l’ensemble du territoire national. 254 000 jeunes décrocheurs ont été identifiés pour la première fois, entre juin 2010 et mars 2011, 72 000 d'entre eux sont suivis par le réseau des missions locales. Au total, ce sont 180 000 jeunes que l'on peut considérer comme « perdus de vue » sans diplôme. Le décrochage concerne aussi bien les filles (47%) que les garçons (53%). La tranche d'âge des 16-18 ans, correspondant à la fin du collège et aux années lycée, représente 56,7% des abandons. Ces informations ont été transmises aux 305 plates-formes de suivi et d'appui (plus de 400 en 2012) implantées sur l'ensemble du territoire national avec pour mission de renouer des liens avec chaque jeune et aider chacun à trouver une solution pour accéder à une qualification ou obtenir un diplôme.  Scolarisation des élèves handicapés : la même chance pour tous  Depuis la rentrée 2004, le nombred’élèves handicapés scolarisés dans des établissements scolaires ordinaires a augmenté de 59,8%,soit 80100 élèves supplémentaires alors que, dans le second degré, l’augmentation dépasse les 80%. A la rentrée 2011, 214 000 élèves handicapés sont ainsi scolarisés en milieu ordinaire dont plus de 90% scolarisés à temps complet. 41 197 personnes accompagneront en 2011/2012 près de 70 000 élèves à titre individuel. Le développement des ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire), qui accueillent des petits groupes d’élèves handicapés au collège et au lycée, se poursuit (2297 à la rentrée 2011), et particulièrement en lycée professionnel. Des mesures complémentaires favorisant l’inclusion sont mises en place : modules de formation, aménagement et dispenses d’examens, aménagement du livret personnel de compétences, journée de sensibilisation au handicap… Les personnels qui accompagnent les élèves handicapés sont mieux formés et leur recrutement évolue. 2 000 postes d’assistants de scolarisation ont été créés à la rentrée 2011. 2 300 le seront encore à la rentrée 2012.   ' & './ + ( ',(' 0  La spécialisation progressive au lycée  - Depuis la rentrée 2009, la nouvelle voie professionnelle propose un cursus de baccalauréat professionnel en trois ans après la 3ème, soit par voie scolaire, soit en apprentissage.   -  
  - En 2011-2012, les nouvelles premières générales entrent en application. Elles amorcent la spécialisation progressive des élèves tout en conservant un important tronc commun aux trois séries. Les élèves qui en éprouvent le besoin peuvent encore changer de série : ils bénéficient de stages passerelles pour se remettre à niveau dans les disciplines spécifiques de la série qu’ils souhaitent intégrer. - A la rentrée 2011, trois nouvelles premières technologiques ont été mises en place : STI2D (sciences technologiques de l’industrie et du développement durable), STL (sciences et technologies de laboratoire) et STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués). Les enseignements technologiques sont actualisés et le nombre de spécialités est réduit pour plus de polyvalence et une meilleure orientation dans l’enseignement supérieur. - A la rentrée 2011, la nouvelle terminale professionnelle est généralisée à l’ensemble des lycées professionnels et des CFA. C’est la dernière étape de la rénovation de la voie professionnelle, entamée en 2009. Le nombre d’élèves qui entrent en terminale professionnelle augmente de façon significative puisqu’ils étaient 517 274 à la rentrée 2010, contre 416 816 en 2009, soit près de 24% d’augmentation.  Des dispositifs d’accompagnement étendus et renforcés  - Les dispositifs d’accompagnement s’étendent aux premières de lycée général et technologique à la rentrée 2011. Ils sont déjà mis en œuvre en seconde depuis la rentrée 2010 à raison de 2h par semaine ou 72 heures annuelles pour tous les élèves. Des stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires, pour les élèves qui ont des difficultés complètent ce dispositif. - Les stages d’anglais concernent 44 728 élèves dans 1857 lycées avec la participation de 3465 intervenants.  L’orientation active et la liaison avec l’enseignement supérieur  L’orientation active s’inscrit dans un processus continu, en cohérence avec l’un des trois points clés de la réforme du lycée : « mieux orienter » les élèves, avec une orientation plus progressive, plus ouverte et plus juste. L’orientation active s’adresse aux élèves dès la classe de première de lycée général et technologique. Elle permet donc aux lycéens d’accéder à une information générale sur les filières de l’enseignement supérieur ainsi qu’à un conseil personnalisé. Chaque lycéen de première reçoit un conseil en orientation anticipé, pour le préparer à formuler ses vœux en terminale et à s’inscrire dans l’application « admission post-bac ».  L’apprentissage en lycée professionnel  - Les centres de formation d’apprentis (CFA) en lycées regroupent aujourd’hui 9% environ de l’effectif total des apprentis. L’éducation nationale qui a largement contribué à l’augmentation du nombre d’apprentis depuis 2005, participe au plan national de développement de lalternance. 
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  - Les synergies entre les différentes structures de formation professionnelle sont encouragées (lycées professionnels, centres de formation d’apprentis et Greta1).  Le dynamisme de la vie culturelle au lycée  Dans chaque lycée, un référent culture assure la mise en œuvre du volet culturel du projet d’établissement et Ciné-lycée permet aux lycéens de découvrir les chefs-d’œuvre du patrimoine cinématographique international et élargit son offre à d’autres formes artistiques.   ' ' ' $' '  '  '  '$ +2  Avec les Etats généraux de la sécurité à l’école et les Assises nationales sur le harcèlement entre élèves, a été mis en œuvre un plan d’actions sans précédent permettant d’apporter une réponse globale, cohérente et pragmatique aux situations de tension et de violence en milieu scolaire. Une meilleure connaissance de la violence scolaire Complétée par de nouveaux indicateurs (intrusions, faits relatifs à l’alcool, incidents survenant dans le cadre des réseaux sociaux…), SIVIS (Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire), qui repose sur les déclarations des chefs d’établissements, a été doublée de la première enquête nationale de victimation en milieu scolaire, avec 18 000 collégiens répartis dans 300 établissements. Avec ces deux outils, la France s’est enfin dotée d’instruments lui permettant de connaître la réalité de la violence à l’école, comme le font depuis des années les Etats-Unis ou Israël. La création et le déploiement des Equipes Mobiles de Sécurité Composées de personnels (500 emplois dégagés), aux profils complémentaires, qualifiés et expérimentés, les EMS assurent, depuis la rentrée scolaire 2009, trois missions : la prévention, l’anticipation et l’accompagnement des personnels et des élèves victimes en cas de crise. Depuis la rentrée scolaire 2010, les dix académies les plus exposées à la violence, ont bénéficié d’un renforcement d’effectif par redéploiement, pouvant aller jusqu’au doublement.  La mise en place de référents policiers dans les établissements  Tous les établissements disposent d’un correspondant police ou gendarmerie nommé pour organiser les modalités du partage d’informations, contribuer au diagnostic de sécurité et assurer des séances de prévention auprès des élèves.
                                                          1la vie de l'Education Nationale. Créé en 1973, le réseauLe réseau des GRETA est le dispositif de Formation tout au long de des GRETA (GRoupements d'ETAblissements publics) est devenu le premier organisme de formation d'adultes en France.     
  Dans 53 collèges ou lycées, la mise à disposition d’un bureau pour des policiers et gendarmes référents est expérimentée. Il s’agit, là où c’est nécessaire, de conseiller le chef d'établissement dans l'analyse et le suivi des situations de violence, d’augmenter le temps de présence du policier ou du gendarme référent au sein de l’établissement, de proposer aux élèves, au personnel de l'établissement scolaire et aux parents d'élèves des permanences d'écoute, d’effectuer des rappels à la législation auprès des élèves et de fluidifier les relations institutionnelles entre l’école et les forces de sécurité.  Le plan de sécurisation des établissements  Des diagnostics de sécurité adaptés à la situation spécifique de chaque établissement, que ce soit, notamment, par l’installation d’une vidéo protection ou par le déploiement d’une surveillance aux abords ont été élaborés. A ce jour, 100% de ces diagnostics ont été effectués et sont suivis d’une phase de mise en œuvre de leurs préconisations en lien avec les collectivités locales concernées.  La formation des chefs d’établissements à la gestion de crise  Les 184 chefs d’établissement les plus exposés à la violence ont été formés spécifiquement à la gestion de crise. La formation des nouveaux enseignants à la tenue de classe  Il s’agit de former les enseignants afin qu’ils puissent prévenir et désamorcer les situations délicates au sein de leur classe. Il se décline sous trois formes : · un module de formation qui s’adresse prioritairement aux enseignants stagiaires et aux personnels des établissements du programme ECLAIR, · une formation sous forme numérique, l’une sur le premier degré, l’autre sur le second, distribuée aux professeurs stagiaires avant leur prise de fonctions, · un portail national de ressources sur la tenue de classe, avec une plateforme dédiée proposant des vidéos de mises en situation ainsi que des liens vers des compléments.  La réforme des procédures et sanctions disciplinaires  Une réforme des sanctions et procédures disciplinaires a été conduite autour de trois objectifs. Premièrement, les règlements intérieurs de tous les établissements du second degré doivent mentionner désormais, sous forme de charte, les règles élémentaires de civilité et de comportement dans l’établissement. Deuxièmement, la procédure disciplinaire répond mieux aux exigences d’équité tout en systématisant sa mise en œuvre pour les actes graves, par exemple en cas de violence verbale ou de violence physique à l’égard d’un personnel.Cette nouvelle protection des enseignants
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