Irak : médias, guerre et démocratie
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Irak : médias, guerre et démocratie

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Extrait

Des médias pour la pluralité
Irak : médias, guerre et démocratie
Actes du colloque international organisé par l’Institut Panos
4 novembre 2003 Centre Wallonie Bruxelles - Paris -
Institut Panos Pa r i s
L’Institut Panos Paris est la branche française d’une organisation non gouvernementale internationale ayant pour objectifs d’appuyer le pluralisme et la liberté des médias de par le monde ; de contribuer, dans les pays du Sud, à l'émergence des conditions juridiques, techniques, financières et organisationnelles néces-saires au développement de médias indépendants, pluralistes et respectueux des règles éthiques propres à la profession ; de renforcer la capacité des médias du Sud à produire des informations sur certains thèmes spécifiques (Droits de l’homme, paix, bonne gouvernance, migrations, sida…) et d'accroître la circulation de ces informations à l'échelle internationale, de susciter et d’alimenter sur ces thématiques des débats publics, au Nord, au Sud et à l'intersection entre ces deux espaces, débats dans lesquels les voix de tous puissent être entendues. À l’ère des nouvelles technologies de l’information, Panos s’attache à faire valoir le rôle central que jouent l’information et la communication dans le développement et la démocratisation des sociétés. Panos vise à combler les inégalités entre «info-pauvres» et «info-riches». Créés en 1986,Panos Londres,Panos ParisetPanos Washingtonont été les premiers à voir le jour. Issus des programmes qu'ils ont développés dans différentes régions du monde, trois Instituts Panos autonomes opè-rent dorénavant en Afrique de l'Ouest, en Afrique australe et en Asie du Sud. Deux nouveaux Panos indé-pendants sont en voie d'émergence en Afrique de l'Est et dans les Caraïbes. Ces différentes entités Panos sont membres duPanos Councilde régulation, de concertation et de coordination interne., organisation souple Initialement focalisé sur l'Afrique de l'Ouest,l'Institut Panos Parisa réorienté une partie de ses activités, après la création en 2000 d'une entité Panos autonome dans cette région, versl'Afrique centraleet versla rive Sud de la Méditerranée. Il développe également dorénavant des projets ou programmes àportée plus globale, tels que le programme dans lequel s'inscrit le dossier ici présenté, programme intitulé«11 septembre, et après ? Regards croisés sur les fractures du monde».
Ont collaboré à la production du présent dossier : MmeFrançoise Havelange MmeOlfa Lamloum MmeSandrine Lemare
Le contenu de ce dossier peut être librement reproduit et diffusé par tout média ou toute institution qui le souhaiterait, à la condition qu’ils en mentionnent les références. Toute information sur d’éventuelles reprises ou citations de ce dossier serait hautement appréciée par l’équipe de Panos Paris.
Pour plus d’information, contactez-nous : Institut Panos Paris, 10 rue du Mail, F- 75002 Paris, France. Tél. : + 33 1 40 41 05 50. Fax : + 33 1 40 41 03 30. E-mail : olfal@panosparis.org – Site Web : www.panosparis.org
Sommaire
Avant-propos MATINÉE DU4NOVEMBRE Introduction du colloque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .  . . . . . .5 Olfa Lamloum Présentation des intervenants et des axes de réflexion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Roland Huguenin-Benjamin, ancien porte-parole du CICR à Bagdad expert associé de l’Institut Panos Paris Présentation de l’axe  »I « Les télévisions globales et la guerre contre l’Irak. . . . . . . . . . .9 . . . Alain Gresh, rédacteur en chef duMonde diplomatique, Paris « Guerre et journalisme : témoigner ou dénoncer ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 10 Lindsey Hilsum, journaliste,Chanel Four,Londres « Irak, les guerres d’Al-Jazira ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 Maher Abdallah, journaliste,Al-Jazira, Doha, Qatar  »« Les médias face aux victimes civiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 15 Caroline Sinz, journaliste,France 3, Paris « Le marketing de guerre ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 18 Jean-Paul Marthoz, directeur international de l’information, Human Rights Watch,Bruxelles, expert associé de l’Institut Panos Paris Discussion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
APRÈS-MIDI DU4NOVEMBRE  » La presse écrite et la guerre contre l’Irak «Présentation de l’axe II. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 Hosham Dawood, ethnologue spécialiste de l’Irak, École des hautes études en sciences sociales, Paris « Dire la guerre à ceux qui l’ont déclarée ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 Lara Marlowe, journaliste, correspondante duIrish Times, Paris « Les médias face à la montée vers la guerre ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 Baudouin Loos, journaliste,Le Soir,Bruxelles Refuser d’êtreembedded». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 « Keith Richburg, journaliste,Washington Post, Paris « Irak en guerre, regard d’irakienne ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 31 Inaam Kachachi, journaliste et écrivain, Paris Intervention de Christophe Ayad, journaliste,Libération, Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 Intervention d’Henri Maler, philosophe, coauteur de l’ouvrage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 Irak : les médias en guerre, Paris Discussion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37
Conclusion et clôture du colloque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 40 Françoise Havelange, directrice déléguée de l’Institut Panos Paris
Avant-propos
A l’occasion de la parution de l’ouvrageIrak : les médias en guerre, dirigé par Olfa Lamloum et publié aux éditions Actes Sud par l’Institut Panos Paris, ce dernier a organisé, le 4 novembre 2003, un colloque international sur le thème « Irak : médias, guerre et démocratie ».  Ce colloque, articulé en deux temps, a rassemblé des journalistes de presse écrite ou de télévision pro-venant des États-Unis, d’Europe et du monde arabe, ayant couvert le conflit, depuis l’Irak pour la plupart d’entre eux. Il leur a permis de faire part de leur ex-périence de la guerre, de partager les doutes et de témoigner des contraintes rencontrées dans le cadre de cet exercice, contraintes qui expliquent en partie les dissonances entre les différentes lectures du conflit présentées par leurs médias respectifs.
Quatre mois après ce colloque, l’Institut Panos Paris se réjouit d’en publier les actes, et d’accroître ainsi le rayonnement des précieux témoignages qui y ont été recueillis. Dans un souci de fiabilité, nous avons tenu à retranscrire le plus fidèlement possible le contenu des interventions et les discussions. La ré-écriture ou l’allègement de certains passages ne vise qu’à accroître la lisibilité du propos. L’Institut Panos Paris tient à exprimer ses remercie-ments aux différentes institutions qui ont apporté leur appui à cette rencontre : au Centre Wallonie Bruxelles de Paris, tout d’abord, qui a gracieusement mis sa salle de conférence à notre disposition ; ainsi qu’aux bailleurs de fonds qui ont contribué à son financement : l’Ong CORDAIDen Hollande, leCCFDen France et le Ministère suédois de la coopération(SIDA).
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