La démission de Jérôme Cahuzac - La laïcité: Sondage réalisé par la BVA pour CQFD
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Description

Mars 2013 La démission de Jérôme Cahuzac - La laïcité Sondage réalisé par pour CQFD sur Diffusé le vendredi 22 mars 2013 Méthodologie Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les 21 et 22 mars 2013. Recueil Echantillon de 1 164 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : Echantillon sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. * Il ne s’agit pas d’un access panel. 2 Note sur les marges d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.

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Publié le 25 mars 2013
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Langue Français

Extrait

Mars 2013


La démission de
Jérôme Cahuzac
-
La laïcité
Sondage réalisé par pour CQFD sur

Diffusé le vendredi 22 mars 2013
Méthodologie
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les 21 et
22 mars 2013. Recueil
Echantillon de 1 164 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.





La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
Echantillon sexe, âge, profession du chef de famille et profession de
l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
* Il ne s’agit pas d’un access panel.
2
Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Intervalle de confiance à 95% selon le score Taille de
l’échantillon 5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8
800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6
6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4
10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge
d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
3
Synthèse
La démission de Jérôme Cahuzac (1/2)
Sur les affaires judiciaires, les Français sont des pragmatiques. Ils sont convaincus que le Ministre
devait bien démissionner. Mais ils considèrent cette affaire comme un cas individuel qui ne
détériore pas l’image qu’ils ont du gouvernement.

Les Français sont aujourd’hui totalement convaincus (85% contre 13%) que le Ministre du Budget devait
démissionner. Sans surprise, à un tel niveau d’accord, le consensus le plus total règne dans toutes les
catégories de population : 85% des sympathisants de gauche et 88% de ceux de droite le pensent, tout
comme 87% des cadres et 83% des ouvriers.
Bref, cette décision semble relever de l’évidence pour tous. Pourtant, au moment du déclenchement de
l’affaire il y a trois mois, juste après le scandale produit par les révélations de Mediapart que le Ministre
réfutait, les Français étaient une nette majorité (58%) à souhaiter que Cahuzac ne démissionne pas.
A moins que nos concitoyens ne soient des suivistes ou des girouettes, il semble donc qu’ils soient
totalement en adéquation avec la jurisprudence politique de ces dernières années en matière
d’affaires. Cette jurisprudence consiste à respecter la présomption d’innocence face à des accusations
et donc à maintenir à son poste un Ministre suspecté d’illégalités, mais à le « démissionner » dès lors
qu’il entre dans la phase judiciaire, pour qu’il puisse se défendre et aussi parce que l’on peut penser
que cela pénalisera ses arbitrages ministériels.

4
Synthèse
La démission de Jérôme Cahuzac (2/2)
Comme lors de l’affaire DSK pour le PS, les Français ne considèrent pas non plus – comme cela s’entend
parfois dans l’opposition – que cette affaire dépasse le cas individuel de Jérôme Cahuzac et « détériore
l’image qu’ils ont du gouvernement ».
Seulement 42% de nos concitoyens font ce lien du cas « micro » au cas « macro ». Une nette majorité
(57%) à l’inverse considère qu’il s’agit là d’une affaire purement individuelle qui ne change pas leur
image du gouvernement.
Cette relativisation du cas Cahuzac, est d’autant plus forte, que beaucoup de ceux qui déclarent que
l’affaire Cahuzac a dégradé leur image du gouvernement, étaient des personnes qui avaient déjà avant
cela une mauvaise image de ce gouvernement : ainsi les sympathisants de droite sont 63% à déclarer
que cette affaire a dégradé leur image du gouvernement. A l’inverse, ceux qui avaient une bonne (ou
une « pas trop mauvaise ») image du gouvernement, sont TRES majoritaires à estimer que cette affaire
n’a rien changé à leurs perceptions. C’est notamment le cas des sympathisants de gauche (81% disent
que cela n’a rien changé à leur image).
Cette capacité à relativiser l’impact politique de l’affaire est, évidemment une heureuse nouvelle pour
François Hollande et Jean-Marc Ayrault qui affrontaient déjà sans cela une chute brutale de leurs cotes
de popularité (-8 points pour le Président dans notre dernier baromètre politique publié cette semaine).
Mais cette relative absolution de l’opinion n’efface pas le casse-tête pour l’exécutif car c’est un
Ministre majeur, en charge d’un sujet technique particulièrement sensible, et réputé compétent qui
vient de quitter le navire gouvernemental.
5
Synthèse
La laïcité
Laïcité mon amour. Non seulement les Français se révoltent unanimement contre la décision de la
cour de cassation sur l’affaire de la crèche Baby-lou, mais en plus ils demandent – tous ou presque
- une extension du principe de laïcité aux entreprises privées, alors que ce principe ne concerne
pour l’instant que le secteur public.

C’est peu de dire que la décision de la cour de cassation n’est pas appréciée par nos concitoyens. Celle-
ci vient en effet d’annuler le licenciement d’une crèche privée d’une employée voilée qui refusait
d’ôter son foulard sur son lieu de travail. La cour a jugé que le principe de laïcité instauré par notre
constitution ne s’appliquait qu’aux employés de services publics et pas aux salariés d’entreprises
privées.
Alors que les Français sont plutôt légalistes (Cf. notre autre thème sur la démission de Jérôme
Cahuzac), ils sont une écrasante majorité (85% contre 14%) à se déclarer opposés à cette décision de la
cour.
En cohérence avec leur rejet d’une décision motivée par les textes existants, ils sont aussi – et dans des
proportions comparables – favorables à ce qu’une loi interdise désormais le port visible de tout signe
d’appartenance religieuse ou politique dans les lieux où l’on s’occupe d’enfants, qu’il s’agisse d’écoles
ou de crèches et qu’elles soient de droit privé ou public. Cette idée, qui aurait permis à la cour de
rendre un tout autre verdict dans l’affaire de la crèche Baby-Lou avait été émise il y a quelques années
par notre actuel Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls alors qu’il était encore dans l’opposition. Une telle
loi serait aujourd’hui soutenue par 86% de nos concitoyens !
Encore plus fort, les Français seraient même prêts à aller encore plus loin sur la laïcité et seraient 83% à
soutenir une loi qui interdirait que ces signes (religieux ou politiques) soient totalement proscrits de
toutes les entreprises privées.
Sur le sujet, le consensus est presque total, à gauche (78%) comme à droite (89%), et dans tous les
milieux sociaux (83% auprès des cadres et 84% auprès des ouvriers).
6
La démission de Jérôme
Cahuzac
7
Opinion des Français sur la démission de Jérôme Cahuzac
Jérôme Cahuzac, le Ministre du budget, vient de démissionner. Il y a quelques mois, le site
Médiapart l’avait accusé d’avoir détenu un compte en Suisse et une information judiciaire a été
ouverte mardi dernier par le Parquet de Paris à ce sujet. Vous personnellement, pensez-vous qu’il
devait démissionner ou qu’il aurait dû rester à son poste

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