La France dans la mondialisation, les enjeux de la
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Langue Français

Extrait

La France dans la mondialisation, les enjeux de la formation
.
La crise économique mondiale, l’échec du système éducatif français, les perspectives
d’avenirs ; ces trois thèmes sont régulièrement repris par les médias. Sont-ils pour autant
légitimement traités ?
Le Professeur Jacques Marseille, en relativisant la crise actuelle, montre bien que les Français
ont une tendance exagérée au pessimisme. Cependant, dans son diagnostic assez positif, il
n’oublie pas les défis auxquels la société française est confrontée. Et ces défis lui permettent
de mettre en évidence les enjeux de la formation en France.
Le pessimisme des Français s’exprime dans leurs réponses globalement négatives aux
questions : « l’avenir est-il prometteur ? Peut-on changer la société ? La mondialisation
apporte t-elle de nouvelles opportunités ? « avez-vous confiance dans la classe politique ?… »
A cette dernière question, 2% seulement des personnes interrogées répondent par
l’affirmative.
Toutefois, il ne faudrait pas confondre le cadre de la vie privé et celui de la vie publique. En
effet, 90% des Français se disent heureux et la majorité d’entre eux sont fiers d’appartenir à la
nation française. Le problème est qu’ils n’ont pas confiance dans les promesses qui leur sont
faites par les politiques, et, plus généralement, ont peur de ce que l’avenir leur réserve.
Tout d’abord, ils ont l’impression que l’inflation ne cesse d’augmenter et de réduire leur
pouvoir d’achat. Ce ressenti est inexact : des études démontrent a contrario que, sur le long
terme, les prix baissent proportionnellement à l’évolution du salaire minimum.
Aujourd’hui, en effet, on travaille deux fois moins qu’il y a un siècle alors que, dans le même
temps, notre pouvoir d’achat a été multiplié par dix ! Au lieu de se focaliser sur l’évolution
des prix, il est plus pertinent de se demander combien de temps il faut travailler pour acheter
tel ou tel bien, car le temps de travail est un critère invariable
.
Ainsi, l’essence coûte
aujourd’hui moins cher qu’en 1974 et cela malgré la seconde crise du pétrole.
Il faudrait remettre en cause également l’idée selon laquelle l’inflation et la crise actuelle sont
des plaies pour la société. En effet, si l’on étudie l’inflation sur le long terme, on se rend
compte que le pouvoir d’achat augmente en général davantage durant une période d’inflation
soutenue. Les 30 glorieuses en constituent une illustration.
La crise ne devrait pas être considérée exclusivement comme une période difficile qu’il faut
dépasser le plus vite possible. Les crises sont souvent des moments d’opportunités, de
changements, de destruction certes, mais surtout de création et d’invention. Elles permettent
également de faire une pause et de réfléchir sur l’avenir.
La crise actuelle ne fait pas
exception à la règle.
Les théories sur les crises, de Clément Juglar , économiste du XIX siècle, sont encore valables
aujourd’hui. Il identifie des cycles de 7 à11 ans. On notera, depuis 1973, la crise du pétrole
(1973), la deuxième crise pétrolière (1979 – 1980), la crise boursière et la faillite de la moitié
des caisses d’épargne aux EU (1987), la crise de la guerre du golf (1993), celle de la nouvelle
économie (2001 ) et enfin l’ actuelle (2007-2008). Celle-ci ressemble aux précédentes car elle
s’explique elle aussi par la cupidité et la capacité d’amnésie humaines.
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