Le « programme » D ’ANNE HIDALGO DECRYPTE La vie rêvée de Mme Hidalgo n ’est pas celle des Parisiens Madame Hidalgo a présenté une nouvelle fois son programme pour Paris voudrait imposer l ’image virtuelle d ’une métropole déconnectée de la réalité des Parisiens, une ville parée d ’accessoires - fontaines pétillantes, vergers suspendus, fête du périphérique, hôpitaux pour animaux, téléphérique, œuvres d ’art dans les HLM … - alors qu ’il faut réparer l ’essentiel. Dans le monde magique de Madame Hidalgo et de ses amis, il n ’ y a pas de classes moyennes, pas de problèmes de sécurité, pas d ’ em b ou t ei l l a g es ni de pollution, pas de difficulté à se soigner, et l ’ a r g ent coule à flots. C’ est « Anne au pays des merveilles », un roman de 200 pages où l ’on apprend que « la nuit est différente du jour, le dimanche est différent du reste de la semaine ». La vérité, c'est que Mme Hidalgo n'ose pas. Depuis des années, la municipalité sortante n'ose pas s'attaquer aux vrais problèmes et nous parle de l'accessoire. Mme Hidalgo voudrait continuer. Un tel (non-)choix aggraverait la situation actuelle de Paris: celle d'une ville stressante, qui prend de l'énergie à ses habitants. Nous voulons, au contraire, une ville qui parte des besoins des Parisiens, qui s ’adapte à leurs réalités, quels que soient leurs choix de vie. Nous voulons une ville qui donne de l ’énergie aux Parisiens.
La vie rêvée de Mme Hidalgo n’est pas celle des Parisiens Madame Hidalgo a présentéune nouvelle fois son programme pour Paris voudrait imposer l’image virtuelle d’une métropole déconnectée de la réalité desParisiens,une ville parée d’accessoires- fontaines pétillantes, vergers suspendus, fête du périphérique, hôpitaux pour animaux, téléphérique,œuvres d’art dans les HLM…- alors qu’il faut réparer l’essentiel. Dans le monde magique de Madame Hidalgo et de ses amis, iln’y a pas de classes moyennes, pas de problèmes de sécurité, pas d’embouteillages nide pollution, pas de difficulté à se soigner, et l’argent couleà flots.C’est«Anne au pays des merveilles»,roman un de 200 pages oùl’on apprend que«la nuit est différente du jour, le dimanche est différent du reste de la semaine».La vérité, c'est que Mme Hidalgo n'ose pas. Depuis des années, la municipalitésortante n'ose pas s'attaquer aux vrais problèmes et nous parle de l'accessoire. Mme Hidalgo voudrait continuer. Un tel (non-)choix aggraverait la situation actuelle de Paris: celle d'une ville stressante, qui prend de l'énergie àses habitants. Nous voulons, au contraire, une ville qui parte des besoins des Parisiens, qui s’adapte àleurs réalités, quels que soient leurs choix de vie. Nous voulons une ville qui donne de l’énergie aux Parisiens. Sur le fond, l'équipe sortante reconnaît implicitement qu’elle a failli. Beaucoup des propositions de Mme Hidalgo constituent un aveu d’échec, certaines sont de mauvaises réponses. Et quand la candidate socialiste n’a plus d’idées, elle en emprunte aux autresou contredit son propre bilan: la candidate sortante, qui propose une «carte familles», oublie pourtant que c’est elle qui a limitél’é»tendue de la carte «Paris Familleen la mettant sous condition de ressources.
Sur la sécurité, elle ne prend absolument pas la mesure de la situation. La sécuritédes parisiens est parvenue àun point critique. Proposer nonchalamment d’abandonner cette question aux conseils de quartier signe la démission d’Anne Hidalgo sur ce chantier prioritaire. Al’inverse, nous proposons l'instauration immédiate d'une police de quartier, le redéploiement des forces dédiées aux PV au profit d’une plus grande présence sur la voie publique, l'intensification massive des moyens de vidéoprotection en surface.Sur le logement, Madame Hidalgo persiste dans l’erreur en proposant d’amplifier la politique qui a échouédepuis 2001. La promesse de 30% de logements sociaux, concédée àl’extrême gauche, se traduira par moins de logements pour les classes moyennes et populaires. Elle entraînera aussi l'achat par préemption àprix d'or de logements dans le privé, qui ne ferait qu’accroitre l'exode des jeunes actifs de la capitale.En matière de solidarité, Anne Hidalgo propose de faire l’aumône àceux qui n’ont pas le bon goût de vivre, selon sa propre expression, «au rythme de cette ville-monde»:une « trousse »pour les écoliers défavorisés en début d’année, une invitation àfashion week»la «pour les artisans et commerçants victimes de la crise et du matraquage fiscal, »correspondants de nuitdes «comme seule réponse aux problèmes de sécuritédes habitants des quartiers en difficulté. Sur la fiscalité, après douze ans de razzia fiscale, Madame Hidalgo et ses partisans proposent 7,5 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, sans proposer une seule économie. Dans ce contexte, qui peut croire qu’elle n’?augmenterait pas les impôtsLa magie d’Anne Hidalgo, c’est aussi cela. Nous nous engageons pour notre part àréduire sur six ans les dépenses de fonctionnement d'un milliard d’euros, tout en sanctuarisant l’investissement. Nous assumerons àcette fin de ne pas remplacer systématiquement les fonctionnaires partant àla retraite si ces derniers ne sont pas au service direct des Parisiens: moins d’agents dans les bureaux administratifs, plus de personnels dans les guichets ou les services publics, c’est le progrès que nous revendiquons; nous réitérons par ailleurs notre engagement: aucune augmentation d’impôt supplémentaire.
scootlib »Sur les transports, les «et le téléphérique sont présentés comme l’ultime réponse aux problèmes de saturation que les Parisiens subissent tous au quotidien, qu’ils soient automobilistes ou usagers des transports publics. Nous demandons àl’inverse un plan de circulation digne de ce nom, le doublement des places de stationnement, et une véritable révolution des horaires dans les transports publics. En 2010, Anne Hidalgo s’était engagée àfaire «démarrer les transports plus tôt le matin, aux alentours de 4h30»et àmettre en place un service nocturne de métro et de RER dans la nuit du samedi au dimanche : les Parisiens attendent toujours.Sur la moralitédes élus, Mme Hidalgo, en parfait disciple de François Hollande, applique àla lettre les préceptes de son maître :àchaque problème, sa commission. Nous exigeons àl’inverse une règle stricte d’interdiction pour les conseillers de Paris de se loger dans le parc de la ville.Au bout du compte, c'estune longue lettre d’excusel'équipe que sortante adresse aujourd’hui aux Parisiens, sous forme de vœux pieux : la candidate voudrait nous faire croire qu’elle réaliserait demain ce que la première adjointe a étéincapable de faire hier. * * *
Logement : haro sur le logement privé ! Le programme d’Anne HIDALGO repose sur une collectivisation àpeine voilée du logement parisien. Pour atteindre 30% de logements sociaux en 2030, elle propose de poursuivre et d’amplifier la politique ruineuse de préemption de logements privés pratiquée depuis quelques années, qui sera désormais étendue aux chambres de bonnes et aux appartements des immeubles anciens. LES MYSTIFICATIONS1.Pour Anne Hidalgo, qui se fixe comme objectif d’«atteindre 25% de logements sociaux en 2025 et 30% en 2030 »,la collectivisation est la seule réponse à: lla crise du logement’objectif de 30% revient àfaire 75% de logements social dans toutes les nouvelles opérations !(7 500 logements sociaux par an, sur une base de 10 000 nouveaux logements). On est loin de la « mixitésociale »revendiquée par la candidate socialiste. 2.Des impôts supplémentaires. Contrairementàce qu’elle affirme, Mme Hidalgo prévoit déjàdes hausses d’elle est élue : uneimpôts si hausse de la fiscalitésur les logements vacants (taux maximum« le», précise-t-elle) et la création d’une taxe sur les résidences secondaires parisiennes. Pour notre part, nous préférons nous attaquer aux causes de la vacance en proposant des mesures innovantes, comme le rachat aux propriétaires de l’usufruit des logements vacants, afin de les remettre sur le marchéàprix intermédiaires. 3.La création d’Multiloc » :une agence «c’est le nouveau nom d’un dispositif («Louer Solidaire») crééen 2007 par la mairie de Paris et dont l’efficacités’est révélée très limitée: elle n’a permis de remettre 1 sur le marchéque 691 logements vacants, soit moins de 0,7% du parc vacant ! Une goutte d’eau.2 4.de bureaux en logementsLa transformation de 200 000 m. L’objectif revendiquépar la socialiste est bien modeste: 200 000 m²représentent 3000 logements, soit à000 m²peine 33ou 500 logements par an. Surtout, c’est moins que ce qui se fait aujourd’hui sans aucun accompagnement de la mairie! Jusqu’ici, 400 logements
1 Source : Lettre « Louez Solidaires »n°2, octobre 2012.
étaient ainsi transformés chaque année (35931 m²transformés en 2 2012 et 62 965 m²en 2011selon l’APUR). 5.Le rachat de chambres de bonnes pour les transformer en logements sociaux.du logement privé Supprimerpour en faire du logement social ne ferait qu’aggraver la pénurie et flamber les prix. C’est le contraire de ce qu’il faut faire. Oui, on peut faire du logement social sans supprimer du logement privé. Non, les propriétaires des logements privés ne sont pas d’affreux spéculateurs (Mme Hidalgo parle de« sortirde l’indignitédes centaines de chambres de bonnes ou d’appartements inhabitables »). 6.critèresAttribuer les logements sociaux selon des « transparents »: Mme Hidalgo ne précise pas quels sont ces « critères transparents ».NKM, si: prioritéàceux qui exercent une mission d’intérêt général au service des Parisiens (policiers, infirmières…), aux familles, et au rapprochement domicile-travail. 7.Des tours mixtes logements/bureaux de 50 mètres de haut.Voilàune utopie coûteuse et inutile, contraire au Grand Paris: les normes applicables aux bureaux s’ajoutent àcelles applicables aux logements. En outre, Paris estdéjà uneville mixte, oùles bureaux côtoient l’habitat. L’idée de Mme Hidalgo consistant àcréer autour de Paris un rempart de tours ne fera qu’aggraver la coupure entre Paris et la banlieue, alors qu’il convient précisément de les réconcilier. 8.Des «œuvres d’art »dans les immeubles de logement socialpour «développer l’accès à».la culturecroyait les socialistes revenus de On ces vieilles lunes «socioculturelles ».La mesure aurait pour seul effet de renchérir le coût de la construction pour satisfaire une clientèle d’artistes amie de la mairie. LES PLAGIATS DU PROGRAMME DE NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET 1.La vidéoprotection dans les parties communes du parc social. Mme Hidalgo, finit, du bout des lèvres, par reconnaître l’utilitéde la vidéoprotection. Et encore «dans certaines situations». C’est mieux que rien, mais que de temps perdu.
2 Source APUR
2.Freiner la construction de logements sociaux dans les quartiers oùils dépassent déjà30%est une proposition reprise telle quelle du programme de NKM. Dommage qu’il ait fallu attendre 12 ans pour la voir exprimée par la candidate socialiste. Entretemps, on a continuéàcréer massivement des logements sociaux dans des arrondissements ème èmeème comme les 18, 19et 20.3.Faire évoluer le métier de gardien d’immeuble et le valoriser. Encore une reprise du programme de NKM qui ne peut que nous réjouir, tant le rôle des gardiens et gardiennes peut être crucial dans la vie d’un immeuble, voire d’un quartier. A condition qu’on n’exige pas d’eux, comme l’avaient fait les bailleurs sociaux parisiens, un « fichage »des problèmes de santéet des préférences sexuelles des résidents.LES PROMESSES QUI CONTREDISENT LE BILAN D’ANNE HIDALGO1.: un mensongeLa construction de 10 000 logements par an éhontél. Depuis’arrivée des socialistes àla mairie, àpeine 2 844 logements ont étéconstruits chaque année (moyenne 2001-2011) 3 (contre 5 963 par an en moyenne lors de la décennie précédente) alors que la crise du logement battait son plein. Et ce ne sont pas les 500 logements annuels annoncés par Mme Hidalgo pour des opérations de transformation de bureaux en logement qui changeront la donne, alors que les services de la Mairie estiment que cette promesse est irréalisable. 2.La révision du plan local d’urbanisme. Mme Hidalgo reconnaît ses erreurs et sa responsabilitédans la crise du logement. Après avoir réduit les capacités de construire lors de la dernière révision du PLU (le COS a étédiminuéde 3,5 à3), elle admet s’être trompée et propose de revenir en arrière.3.Le droit àpostemption ».la «Mme Hidalgo prétend inventer un « nouveau droit »…qui existe déjà : c’est le droit de préemption urbain (DPU) qui permet àla Ville de préempter les biens vendus entre personnes privées, dans les ventes àla découpe notamment. Rien de neuf donc, d’autant que la Loi Aurillac protège également les locataires des immeubles vendus àla découpe en leur accordant un droit de prioritéet le bénéfice d’une importante décote.3 Moyenne annuelle sur la période 1991-2001.
4.en ligne de lLa mise’offre de logements vacants.La candidate socialiste reconnaît donc que le parc social aussi est touchépar le problème des logements vacants.Ce qu’elle avait toujours nié.5.Faire du logement le fer de lance de la politique de transition écologique :« Réalisationde toitures végétalisées, perfectionnement de l’»isolation thermique...: Mme Hidalgo, pourtant chargée de l’urbanisme dans l’équipe sortante, découvre enfin ce que la plupart des grandes métropoles ont déjàmis en place depuis 10 ans (comme le nouveau quartier Confluence àLyon).
Urbanisme : de la verdure sur les toits pour les oiseaux, toujours plus de bitume au sol pour les Parisiens « Pourfaire de Paris la vitrine de l'urbanisme de demain », Anne Hidalgo se réfère àmodèles »deux «exclusifs : la Canopée des Halles, gouffre financier àun milliard d’euros, et les voies sur berge–réalisation sympathique, mais dont il est difficile de déduire une «pensée »urbanistique. Surle périphérique comme sur les nuisances liées aux voies de chemin de fer, Mme Hidalgo ne propose rien de novateur. En matière d’espaces verts, c’est la même absence d’ambition (comme en 12 ans de cogestion avec les écologistes), sur fond d’idées farfelues telles que faire pousser des fruits et légumes sur les immeubles parisiens. LES MYSTIFICATIONS1.Supprimer des places de stationnement pour augmenter les zones piétonnières.La candidate socialiste ne compense pas cette suppression par de nouvelles places de stationnement en souterrain. Toutle contraire de NKM, qui propose de créer plus de 120 000 places de stationnement en permettant aux entreprises et particuliers qui n’utilisent pas leur place de stationnement de pouvoir la mettre en location. 2.Végétaliser 100 ha de toits et de façades, «dont 30% seront consacrésàla production de fruits et de légumes».Marier urbanisme et environnement exige une véritable réflexion autour de projets nouveaux (cf. le quartier Confluence de Lyon). Alors que dans son plan biodiversité, la Mairie n'a prévu que 7ha de plus de toitures végétalisées d'ici 2020, 100ha supplémentaires en 6 ans semblent irréalisable sans parler des 30ha de fruits et légumes, qui demandent un entretien spécifique. A l’inverse, nous proposons, nous, de créer un million de mètres carrés d’espaces verts de proximité.3.Des passerelles piétons «jetées» au-dessus du périphérique. Une mesure qui n’en est pas une. Dans notre programme, nous proposons de recouvrir le périphérique sur 1,4 km durant la prochaine mandature, et d’initier sa couverture ou son enfouissement dans les 50 prochaines années.
4.Des gares «penséescomme des quartiers» mais pas pour l’avenir. Rien n’est prévu pour l’ouverture àla concurrence en 2019 du trafic de voyageurs sur les lignes intérieures, ce qui changera totalement la donne pour les gares parisiennes. NKM a commencéàtraiter la situation de la Gare du Nord en tant que ministre des Transports avec l’objectif de créer une grande gare àSaint-Denis Pleyel. La même chose devra être fait pour la gare de Lyon dans le cadre de l’aménagement du secteur Bercy-Charenton. Mme Hidalgo a une excuse: elle ne se rend jamais àla gare. Pour preuve: elle veut ouvrir «de nouvelles façades (…) pour que les arrières gares d’aujourd’hui soient les cœurs des quartiers de demain. »Et les quais, les trains ? Oùles met-on ? LES PLAGIATS DU PROGRAMME DE NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET 1.Transformer les anciennes portes de Paris en places : une idée de NKM purement et simplement copiée.Le 24 octobre dernier, NKM a présentésur 32 pages un plan précis et chiffrésur les anciennes portes de Paris destinées àdevenir les nouvelles places d'un Grand Paris.Ce qui devient chez Mme Hidalgo:« Nousréaliserons ensemble la transformation des anciennes portes de Paris en places ». 2.Placer des panneaux solaires sur le périphérique pour constituer des écrans anti-bruit.Cette proposition a étédétaillée par NKM le 24 octobre lors de la présentation du programme relatif aux Portes et places du Grand Paris.
Transports et déplacements : les Parisiens saturent Après deux mandatures au pas qui n’ont pas fait diminuer la pollution, Mme Hidalgo fait feu de tout bois: une navette sur la Seine, un prolongement du tramway, un bus àguidage optique pour les liaisons intergares, et même un téléphérique entre les gares de Lyon et d’Austerlitz !Des projets souvent irréalistes et en tout cas incompatibles avec le budget d’1,4 milliard d’euros promis sur la mandature.LES MYSTIFICATIONS 1.Limiter la vitesse à30 km/h àParis et à70 km/h sur le périphérique.Selon l’ADEME, le passage de 50 km/h à30 km/h en ville entraine des résultats très variables voire contradictoires en terme de 4 pollution : de-10% à+30% selon les polluants et les études. S’agissant du périphérique, le lien entre vitesse et pollution n’est pas évident entre 70 et 80 km/h, il ne joue qu’àpartir de 90 km/h. Selon Bruitparif, le gain sonore serait de 1 décibel, une baisse peu perceptible à5 l’Notons que seul un tiers du périphérique est équipéoreille .de protections phoniques, la Ville ayant toujours refuséla généralisation des enrobés phoniques.2.Transformer le périphérique« enboulevard urbain, moins polluant, moins bruyant, traversépar de nombreuses passerelles et des passages réaménagés » oùsera organisé« unefête annuelle–les 24 heures du périphérique »proposition est déconnectée des réalités: cette quotidiennes.Nathalie Kosciusko-Morizet propose, elle, une nouvelle vision structurante pour abolir la frontière du périphérique: mise en place d’un enrobéphonique, couverture du périphérique sur 1,4 km d’ici 2020, et totale àplus long terme. Sur les talus ainsi rendus constructibles seront construits des logements et des bureaux. Le coût de l’opération sera nul pour les Parisiens grâce àla vente du foncier.3.Doubler le kilométrage des pistes cyclables(«une voie nord-sud, une voie reliant les bois, une autre sur les Champs Elysées, une grande rocade autour de Paris…»).Chaque année, 600 cyclistes sont blessés et plusieurs tués àParis. Il est donc impératif de construire, d’éviter les fausses solutions, de traiter en prioritéles points noirs (par exemple la 4 http://ademe.typepad.fr/presse/2012/09/reduction-de-la-vitesse-et-qualite-de-lair.html 5 http://www.bruitparif.fr/sites/default/files/20130713-CP-vitesse.pdf
traversée de la Concorde, du Châtelet, de la Bastille, de Montparnasse) et de s’attaquer enfin aux zones accidentogènes (intersections trop nombreuses, interférences avec les livraisons, «couloirs de la mort»que sont les pistes en site propre Rivoli, Rochechouart, Magenta). LeBicyle Friendly Cities Index2013, qui classe Paris derrière Bordeaux 6 et Nantes, préconise la création de pistes protégées . Nathalie Kosciusko-Morizet propose d’aménager la petite ceinture en réalisant la première boucle cycliste intégrale autour de Paris, une voie cyclable entièrement végétalisée de 43 km. Elle s’engage aussi àéquiper progressivement le parc Vélib de vélos électriques et àconstruire chaque année 3 000 places de stationnement sécurisées pour vélos.4.Autoriser les voitures et les scooters électriques dans les couloirs de bus.Faire circuler des scooters électriques, des voitures électriques, des bus et des vélos dans un même couloir bus est extrêmement dangereux. C’est aussi contreproductif, dans la mesure oùles bus et les taxis circulent déjààune vitesse trop faible (12 km/h environ).5.Créer 20 000 places de stationnement supplémentaires pour deux roues :il y a 80 000 propriétaires de deux roues àParis et 150 000 autres qui y rentrent chaque jour, mais toujours seulement 26 000 places de stationnement. Anne Hidalgo propose de créer un nombre restreint de places et change d’avis quotidiennement sur le caractère payant de ces places. Nathalie Kosciusko-Morizet a proposéde créer 50 000 nouvelles places, gratuites en surface, àproximitédes carrefours, et dans les parkings souterrains.6.Constituer «un réseau de citoyens«capteurs»pour effectuer des mesures de la pollution»dans chaque arrondissement.La qualitéde l’air ne peut être traitée àla légère: il est impératif de disposer d’informations fiables. Airparif manque encore de capteurs. Par ailleurs cette proposition est malvenue au regard du bilan de la Ville en matière de qualitéde l’air dela mairie : selon Airparif, le nombre de jours oùla qualitéde l’air n’est pas bonne àParis est passéde 53 en 2000 à117 jours en 2012. L’exposition aux particules réduit l’espérance de vie de 5,8 mois àParis. Dans son projet, NKM propose d’intégrer des capteurs dans le mobilier urbain.