Nucléaire
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Argumentaire sur le nucléaire

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>ARGU FLASH<  18mars 2011 NUCLÉAIRE 1) Alors que les Japonais se débattent, avec une dignité et un courage qui forcent l’admiration, pour éviter une catastrophe nucléaire majeure, après avoir subi un tsunami et un tremblement de terre d’une incroyable violence,l’heure n’est pas à un débat pour ou contre le nucléaire en France. L’heure n’est pas aux calculs politiciens,elle est à la compassion, au soutien et à la solidarité avec les Japonais et les Français du Japon. C’est bien l’attitude humaine et responsable qu’a adoptée le gouvernement qui a immédiatement agi pour faire face à la crise en :proposant son aide au Japon, qui l’a acceptée.La mission française est arrivée au Japon, lundi 14 mars. Elle compte 121 personnes dont deux détachements de la sécurité civile, incluant des spécialistes de radioprotection, des agents du centre de crise du ministère des affaires étrangères et européennes et des personnels du ministère de la santé. Ils interviennent dans la région de Sendaï qui est la plus touchée par la catastrophe. Toutes les précautions sont prises pour limiter les risques encourus par ces secouristes, qui ont été déplacés de 300 km pour ne pas être exposés aux radiations. La France est prête à accueillir des Japonais qui auraient besoin de recevoir des soins après avoir été irradiés. apportant son assistance aux Français vivant au Japon.Il n’y a pas pour l’instant de victime française à déplorer, mais 4 de nos compatriotes sont encore recherchés dans la zone touchée. Il y a en temps normal près de 5 000 Français dans l’agglomération de Tokyo, sans doute un peu plus de 2 000 aujourd’hui. Le gouvernement a proposé à ceux de nos compatriotes qui ne sont pas astreints à rester à Tokyo de rentrer en France ou de partir vers le sud du Japon dès maintenant. Pour cela, le Gouvernement a demandé à Air France de mobiliser des avions se trouvant en Asie et les autorités françaises ont mis deux avions gouvernementaux à disposition pour répondre sans délai à la demande de nos ressortissants souhaitant quitter le Japon. 185 personnes, dont 80 enfants âgés de moins de 12 ans, vivant dans la région japonaise sinistrée de Sendaï, ainsi que leurs proches, ont été rapatriés mercredi 16 mars dans l’avion qui avait transporté les agents de la sécurité civile. Les Français de retour du Japon seront examinés médicalement. L’ambassade tient à disposition des Français du Japon 10 000 pastilles d’iode destinées à lutter contre les radiations, au cas où la situation le justifierait.
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2) Iln’a pourtant échappé à personne que les Verts essayent de tirer un parti politicien de ce drame humain, à la veille des cantonales(Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, a notamment appelé à «organiser de manière concertée la sortie du nucléaire»). Quelle médiocrité que d’instrumentaliser à des fins électoralistes l’émotion et l’inquiétude engendrés par cette catastrophe, dont le bilan humain n’est pas encore connu.Les Verts usent en ce moment de la même technique que le FN: ils instrumentalisent les peurs ! 3)sûr, Bienle temps venu, à tête reposée, nous devrons tirer tous les enseignements de cette crise en termes de sécurité, et, même débattre du nucléaire car aucun débat n’est tabou dans notre République. Maisplutôt que de jouer sur les peurs, nous préférons être dans la transparence la plus totale vis-à-vis des Français: Sur le suivi de la situation nucléaire au Japon et de ses éventuelles conséquences. L’Institut de radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN) dispose d’un réseau de surveillance de la radioactivité constitué de 163 balises de surveillance réparties sur tout le territoire français, dont une balise à Tahiti, dans le Pacifique. Les données sont publiées en temps réel sur le site internet de l’IRSN. Compte tenu des rejets massifs de radioactivité auxquels il faut s’attendre,l’IRSN modélise l’évolution du panache radioactif, afin de prévoir son déplacement et anticiper ainsi, le cas échéant, d’éventuelles mesures préventives. Sur la sécurité du nucléaire en France :à entendrecertains écologistes millénaristes, la France serait menacée par un drame comparable à celui que vit le Japon.Bien sûr, le risque zéro n’existe pas, mais la France n’est pas le Japona. La centrale de Fukushima eu à subir les assauts conjoints d’un séisme de force 9 et d’un tsunami avec des vagues de 10 mètres de haut! Sous des latitudes tempérées comme les nôtres, les séismes et tsunamis sont rarissimes… etla probabilité de subir un cataclysme semblable est quasi nulle. En outre, la technologie des centrales nucléaires françaises est différente de celles du Japon: les réacteurs de Fukushima, sont à « eau bouillante », à la différence des réacteurs d’EDF qui sont à « eau pressurisée » dont la technique est beaucoup plus sûre et aboutie. Surtout,nos 19 sites nucléaires comprenant 58 réacteurs sont extrêmement surveillés, la France a toujours été intransigeante avec la sécurité des Français :·La Loi sur la Transparence et la sécurité nucléaire (TSN) de 2006, votée par la droite, a doté la France d’une organisation et d’outils puissants en matière de sûreté nucléaire.Cette organisation s’appuie sur l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante, véritable gendarme du nucléaire. Elle contrôle les sites nucléaires et peut imposer des prescriptions aux exploitants pouvant aller jusqu’à la fermeture en cas de risque grave. L’ASN s’appuie notamment sur l’expertise de l’IRSN et de ses spécialistes reconnus au niveau international. L’IRSN assure également la surveillance de la radioactivité dans l’environnement via des balises de surveillance réparties sur tout le territoire français (y compris les DOM et à Tahiti) et l’intégralité des mesures est publiée sur Internet.
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·La règle en vigueur en France est deprofiter de chaque examen périodique obligatoire des centrales pour hisser le niveau d’exigence de sureté des réacteurs. ·Les différents types de risque, comme le risque sismique et le risque inondations, sont intégrés dès la conception des réacteurs.Les centrales nucléaires qui en France, sont sur des zones sismiques à risques modérés, ont toutes fait l’objet de mesures de prévention très importantes, prenant la plus haute hypothèse sismique que la France n’ait jamais connu. Les réacteurs nucléaires français peuvent ainsi résister à des séismes d'une magnitude de 6 à 7 sur l'échelle de Richter. Concrètement,EDF a recensé le plus fort tremblement de terre apparu dans la région d'une centrale sur les 1 000 dernières années et ajouté une marge.exemple dans le cas de la Par centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) : le séisme de référence majoré pris en compte est un séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situe à 34 km de distance. Il correspond à un séisme 5 fois plus important que le plus grand séisme historique enregistré dans la région (séisme de Bâle en 1356). Cette centrale de Fessenheim, l’une des plus anciennes centrales de France, a d’ailleurs subi un contrôle de sécurité de l’ASN il y a moins d’un an (du 17 octobre 2009 au 24 mars 2010). L’ASN précisera au Gouvernement prochainement les dispositions issues de ces contrôles qui devraient améliorer encore la sécurité de cette centrale. Edf revoit constamment ces risques et effectue des travaux pour adapter les centrales: l’entreprise a dépensé 500 millions € sur les 8 dernières années sur des travaux liés aux séismes. A Gravelines, dans le Nord, où se trouve en bord de mer la plus grande centrale nucléaire d'Europe occidentale,les réacteurs ont été conçus pour résister à une vague de 9 mètresSi les connaissances scientifiques réévaluent le risque à la hausse, l’ASN demande alors à l’exploitant de nouveaux travaux pour y faire face.Cela a par exemple été le cas avec la centrale du Blayais dans le Bordelais où suite à la tempête de 1999, les digues ont été surélevées car la hauteur de la vague avait été moins bien anticipée, alors que la hauteur d’eau l’avait bien été. Ce retour d’expérience a bénéficié à toutes les centrales. Quand on prolonge la durée de vie de centrales, ce n’est pas à vie mais sur une base décennale, et au cas par cas, avec des obligations d’investissement pour EDF qui peuvent se chiffrer en plusieurs centaines de millions d’euros. Pour les riverains des centrales nucléaires françaises, une dizaine d’exercices de crise ont lieu chaque année en France, préparés par l’IRSN, en collaboration avec l’ASN. Les riverains possèdent chez eux des tablettes d’iode, ils en connaissent le mode d’emploi et les consignes à appliquer en cas d’accident, par exemple se tenir informé ou rester calfeutré chez soi. La France va contrôler la sûreté de « toutes ses centrales nucléairesque pour chacune puisse tirer les enseignements de l'accident de la centrale de Fukushima.
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Avec les réacteurs nucléaires EPR de nouvelle génération, la sécurité des centrales n’aura jamais été aussi renforcée ! 4) Enfin,je voudraiapporter quelques éléments très précis pour répondre à ceux qui parlent de sortir du nucléaire du jour au lendemain…la question que j’aimerais leur poser c’est« comment fait-on concrètement pour sortir du nucléaire en France » ? Le nucléaire est un élémentclé de notre indépendance énergétique puisqu’ilassure 80% de notre consommation d’électricité. Quelle est l’alternative au nucléaire aujourd’hui ? ·les matières premières? Leur prix ne cesse d’augmenter et cela ne va pas s’arrêter alors que les besoins en énergie vont croître de 30 à 40% dans le monde d’ici 20 ans !·Les énergies renouvelables ? Elles sont évidement une solution d’avenir (selon les objectifs du Grenelle de l’environnement, elles devraient représenter 23% de notre consommation finale d’électricité d’ici à 2020) mais elles ne peuvent à elles seules remplacer l’ensemble de la production nucléaire !C’est grâce au nucléaire que nous avons une électricité 40% moins cher que la moyenne des autres pays européens. Le coût du kilowattheure produit par le nucléaire est 4 fois moins cher que celui produit par l’éolien et 14 fois moins cher que par le photovoltaïque…cela ne veut pas dire qu’on doit négliger les pistes des énergies renouvelables –d’ailleurs avec le Grenelle nous avons fait un effort massif en faveur de l’éolien et nous avons atteint en 2010 les objectifs fixés pour 2015 pour le photovoltaïque- mais aujourd’hui elles sont insuffisantes et coûteuses !Le nucléaire est une industrie créatrice d’emplois qualifiés dont on nous envie la qualité et la compétence dans le monde entier! Près de200 000personnes sont employés par la filière du nucléaire dans notre pays, les verts veulent-ils par idéologie le licenciement immédiat de ces 200 000 Français ? Le nucléaire, c’est aussi un élément important d’attractivité de notre territoire pour les étrangers car le coût de l’énergie est inférieur en France qu’ailleurs en Europe. Nous ne sommes pas en mesure d’abandonner aujourd’hui le nucléaire sans risque : pour l’environnement(Le nucléaire est une industrie propre qui n’émet pas de gaz à effet de serre…)pour le pouvoir d’achat(aucune énergie n’est aujourd’hui moins chère que le nucléaire)pour notre indépendance et notre souveraineté(aujourd’hui la seule alternative au nucléaire c’est les matières premières que nous devrions acheter à prix d’or…) pour notre compétitivité(le faible prix de l’énergie en France attire les investisseurs et allège les coûts de productions dans notre industrie !)
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