PROMER 2 DT1 - Etude GRET final
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Document du Fonds International de Développement Agricole RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2) RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION Volume II: Documents de Travail Division Afrique I Département de la Gestion des Programmes RAPPORT N° -SN Avril 2005 RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2) RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION Document de travail 1 (DT 1) ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE EN SERVICES NON FINANCIERS (Régions de Thiès – Fatick – Kaolack – Kolda – Tambacounda) Conduite par le GRET (Groupe de recherche et d’échanges technologiques) Novembre 2004 A F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) Rapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1 RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2) RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION Document de travail 1 (DT1) ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE EN SERVICES NON FINANCIERS Table des matières I. INTRODUCTION 1 II. TYPES D’ENTREPRISE ET DEMANDEURS D’APPUI 1 III. OFFRE DE SERVICES NON FINANCIERS 4 A. Offre au niveau national 4 B. Offre au niveaux régional et local 13 IV. BESOINS D’APPUI DES MPER ET PROPOSITIONS D’ACTION 16 A. Besoins d’appui des MPER 16 B. Propositions ...

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Document du Fonds International de Développement Agricole        RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL    
PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL
(PROMER Phase 2)
RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION
 Volume II: Documents de Travail        Division Afrique I Département de la Gestion des Programmes      
RAPPORT N° -SN Avril 2005  
 
 
 
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
 
 
 
PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2)
 
RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION
Document de travail 1 (DT 1)
ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE EN SERVICES NON FINANCIERS  
 
(Régions de Thiès – Fatick – Kaolack – Kolda – Tamacbounda) 
 
Conduite par le GRET
(Groupe de recherche et d’échanges technologiques)
 
 
 
 
Novembre 2004
 
 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Prrotj edt ed Pe rPé-roÉvmaoltuiaotni odne:  lDEocnturmepernet ndariat Rural (PROMER Phase 2) Rappo e travail 1
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2)
I. INTRODUCTION
RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION
Document de travail 1 (DT1)
ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE EN SERVICES NON FINANCIERS  
Table des matières 
II. TYPES D’ENTREPRISE ET DEMANDEURS D’APPUI
III. OFFRE DE SERVICES NON FINANCIERS
A. Offre au niveau national
B. Offre au niveaux régional et local
IV. BESOINS D’APPUI DES MPER ET PROPOSITIONS D’ACTION
A. Besoins d’appui des MPER
B. Propositions d'action
1 
1 
4 
4 
13 
16 
16 
19  ANNEXES 1. Présentation détaillée de l’offre de services non financiers 2. Liste des formateurs GERME-OIT 3. Liste indicative des prestataires de services non financiers identifiés à Dakar mais intervenant sur tout le territoire national   
 
i
 
ADAF ADPES AFDS AFGVS AGR AGRECOL AJAC ANAFA ANCAR ANMFR APROFES
ARCJ ASACASE
ASPAB
ASRADEC
BE BIT BOAAD BOAD CADDEL CAEF CAM
CAR CCIAD CDB CE CEFOR CENTEP CEP CEPE CERP CESAO CETF CFIS CGA CIFOP CLCOP CREE CRETEF
 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du SénégRala:p Pproorjt edt ed eP rPéroÉmvaotion de  lDEoncturempernetn adrei atrt aRvuairla l1  (PROMER Phase 2) - luation:
ACRONYMES Association de Développement de l’Arrondissement de Fimela Association pour une Dynamique de Progrès Économique et Social Agence du Fonds de Développement Social Association de Fédération des Groupements Villageois de Sédhiou (ONG) Activité Génératrice de Revenus Agriculture Écologique et Biologique Association des Jeunes Agriculteurs de Casamance (ONG) Association Nationale pour l’Alphabétisation et la Formation des Ddultes (ONG) Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural Association Nationale des Maisons Familiales Rurales Association pour la Promotion des Femmes Sénégalaises (ONG) Association pour le Renforcement de la Culture Joola (ONG) Association Sénégalaise pour l’Appui à la Création d’Activités Socio-Économiques (ONG) Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique et Biodynamique (ONG) Association Sénégalaise de Recherche et d’Appui pour le Développement Communautaire (ONG) Bureau d'Etudes Bureau International du Travail (bureau technique de l’OIT) Bureau Ouest Africain d’Appui au Développement (BE) Banque Ouest Africaine de Développement Cabinet d’Appui à la Décentralisation et au Développement local (BE) Centre Africain pour l’Entreprenariat Féminin Consulting Appuis Multiservices (BE) Conseiller Agricole et Rural de l’ANCAR Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar Centre Don Bosco Conseillers d’Entreprise (PROMER I) Conseil Éétudes et Formation (BE) Centre Privé de Formation Professionnelle –Espoir aux Jeunes Centre d’Enseignement Professionnel Certificat d'Études Primaires Élémentaires Centre d’Expansion Rurale Polyvalent Centre d'Etudes Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest (ONG) Centre d’Enseignement Technique Féminin Centre de Formation et d’Insertion Sociale Centre de Gestion Agréé Centre International de Formation Pratique (ONG) Cadres Locaux de Concertation des Organisations Paysannes Créer Votre Entreprise (OIT) Centres Régionaux d’Enseignement Technique Féminin
ii
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2)
Rapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1  CRPF Centre Régional de Formation Professionnelle CRS Catholic Relief Services (ONG) DEFA Développement, Entreprenariat, Formation, Appui Conseil (BE) DRDR Direction Régionale du Développement Rural ECB Ecole Communautaire de Base ENDA Environnement et Développement du Tiers Monde ENDA Acas ENDA-Action en Casamance (ONG) ENDA Graf ENDA-Groupes Recherches, Actions, Formations (ONG) ENDA Pronat ENDA-Protection Naturelle des Végétaux ENFEFS Ecole Nationale de Formateurs en Économie Familiale du Sénégal ETFP Enseignement Technique et Formation Professionnelle EWA Atelier Autrichien de Développement (ONG) FAFS Fédération des Associations Féminines du Sénégal (ONG) FDE Femme et Développement de l’Entreprise en Afrique FDEA Femmes Développement Entreprise en Afrique (ONG) FIDA Fonds International de Développement Agricole FNAS Fédération Nationale des Artisans du Sénégal FNDR Fonds National de Développement Agricole FONGS Fédération des Organisations Non Gouvernementales au Sénégal(ONG) GADEC Groupe d’Action pour le Développement Communautaire (ONG) GERAD Groupe d’Etudes, de Recherche et d’Aide à la Décision (BE) GERME Gérer Mieux Votre Entreprise (OIT GRAIF Groupe de Recherche et d’Appui aux Initiatives Féminines (ONG) GREEN Groupe de Recherche et d'Études Environnementales GRET Groupe de Recherches et d’Échanges Technologiques (ONG) HOPE 87 Hundreds of Original Projects for Employment (ONG) IDE Initiatives Locales et Développement des Entreprises (BE) ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles ITA Institut de Technologie Alimentaire LVIA Lay Volunteers International Association (ONG) MER Micro Entreprise Rurale MPE Micro et Petites Entreprises OFAD/Nafore Organisation de Formation et d’Appui au Développement (ONG) OIT Organisation Internationale du Travail ONFP Office National de Formation Professionnelle ONG Organisation Non Gouvernementale OP Organisation Professionnelle OPA Organisation Paysanne (ou des Producteurs) Agricole PIE Porteurs d’Initiatives Économiques PLCP Programme de Lutte contre la Pauvreté PME Petite et Moyenne Entreprise PMI Petite et Moyenne Industrie PNIR Programme National d’Infrastructures Rurales
 
iii
 POGV PROMER
RADI SAFIR SDER SFD SODEFITEX TRIE UNCM USU  
 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E enariat République du SénégRaal:p pProrotj edt ed Pe rPé-roÉvmaoltuiaotni odne:  lDEocnturmepernt de traRvuairla l1  (PROMER Phase 2) 
Programme d’Organisation et de Gestion Villageoise Projet de Promotion des Micro-Entreprises Rurales/Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural Réseau Africain pour le Développement Intégré (ONG) Service d’Appui à la Finance Rurale Services Départementaux de l'Expansion Rurale Systèmes Financiers Décentralisés Société Nationale d’Exploitation des Textiles Trouver Votre Idée d’Entreprise (OIT) Union Nationale des Chambres de Métiers Umbrella Support Unit (ONG)
iv
 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) Rapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER Phase 2)
RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION
Document de travail 1 (DT1)
ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE EN SERVICES NON FINANCIERS  
I. INTRODUCTION
1. la possibilité de contractualiser avec des opérateurs externesDans la perspective de valider pour la mise en œuvre de certaines activités du PROMER Phase 2, le FIDA a confié au GRET, dans le cadre de la mission post-formulation, en novembre 2004, la conduite sur le terrain d’une étude de l’offre et de la demande de services non financiers aux entrepreneurs dans les régions de Thiès, Fatick, Kaolack, Kolda, et Tambacounda. Cette étude vise à dresser un premier inventaire des services existants (publics, privés et associatifs), en précisant leur coût et les mécanismes de prise en charge à court et moyen termes, ainsi qu’à que fournir des éléments quant aux besoins en services par typologie d’entreprises. 2. Le présent document de travail présente les résultats de cette étude : une typologie des bénéficiaires potentiels du PROMER Phase 2 (partie II) ; une analyse de la demande et les besoins d’appui par type d'entreprise (partie III), une analyse de l’offre de services dans les différentes régions (partie IV), les possibilités de contractualisation selon les types d’activités et de besoins (partie V); et les prop0ositions d'action dans le cadre du futur projet (partie VI).
II. TYPES D’ENTREPRISE ET DEMANDEURS D’APPUI
3. On peut distinguer 3 grands types de micro et petites entreprises rurales (MPER), bénéficiaires potentiels du PROMER Phase 21, en fonction des caractéristiques de l’activité et de leur taille : activités génératrices de revenus (AGR) ou « activités de subsistance », micro-entreprises rurales (MER) et petites entreprises rurales (PER). Un quatrième type – les promoteurs (individuels) d’initiatives économiques (PIE) est étroitement lié aux AGR. Ces types d’entreprise sont décrits ci-après et résumés au tableau à la page 3. 4. Lesactivités génératrices de revenus (AGR) », sont des ou « activités de subsistance activités économiques, généralement menées par des femmes, dans certains cas au sein de groupement et le plus souvent de manière occasionnelle. Ces activités génèrent un faible revenu et une faible valeur ajoutée (faible rémunération du travail). Elles ne nécessitent pas le plus souvent de savoir-faire technique spécifique (ex activités de petit commerce) ou mobilisent des compétences de type domestique ou traditionnelles (production de couscous, de beurre de karité, ..). Les opérations sont souvent manuelles et sont parfois menées en commun au sein d’un groupement (entraide entre les femmes pour les opérations les plus pénibles). Les personnes qui exercent ces activités ne la considèrent généralement pas comme un métier et peuvent l’arrêter à tout moment pour en mener une autre en fonction des opportunités qui se présentent. Au sein de ce groupe, on trouve des activités qui sont ou peuvent devenir « pré-entreprenariales » (ou micro-entreprise émergentes). Il s’agit d’activités
                                                     
1la classification présentée dans ce DT a été approfondie par la mission de pré évaluation (cfr. DT 2). noter que  A
 
1
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E é al: Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) Rpublique du SénégRapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1  souvent saisonnières mais exercées de manière régulière (d’une année sur l’autre), notamment par les femmes qui souhaitent en faire une source principale de revenus et qui investissent du temps et parfois un peu de capital pour cela. Lesporteurs d’initiatives économiques (PIE) sont des personnes (notamment des jeunes), de membres d’association (notamment féminines), ayant un esprit d’entreprise, voulant se lancer dans le développement d’une entreprise opérant dans le secteur non agricole, mais dans l’incapacité de réaliser leurs activités par leurs propres moyens, du fait de leur pauvreté ou de leur méconnaissance des technologies appropriées et des marchés. Ils en sont le plus souvent au stade de l’idée, sans avoir nécessairement exercé l’activité en rapport avec leur projet. Les besoins de ces groupes se situent surtout dans le domaine de l’information, pour susciter de nouvelles activités à plus forte valeur ajoutée et l’appui à la recherche d’une idée de projet et du crédit pour financer les fonds de roulement qui nécessitera la réalisation d’une étude de faisabilité. Des formations techniques seront également nécessaires pour la plupart des activités (notamment dispositif d’apprentissage en alternance). 5. Les micro-entreprises rurales (MER) déjà en activité se caractérisent par un chiffre d’affaires inférieur à 15 millions de FCFA, une main d’œuvre souvent familiale (1 à 10 emplois permanents ou saisonniers), un outillage et un local de production sommaire, des besoins d’investissement limités. Ce groupe comprend la plupart des artisans traditionnels (production et services) ou des transformatrices de produits agricoles et halieutiques, qui travaillent avec des technologies simples. Les produits sont peu diversifiés et pas toujours en adéquation avec la demande du marché. Les micro-entreprises n’ont pas toujours de local fixe et l’activité y est souvent saisonnière. On peut distinguer, au sein de ce groupe, des MER en croissance qui opèrent sur la base d’un savoir-faire plus spécialisé et plus moderne, et qui ont donc un potentiel de croissance plus élevé. Elles peuvent potentiellement devenir des petites entreprises. Leurs besoins concernent l’appui à l’élaboration de plans de développement et de formation à partir d’un pré-diagnostic et diagnostic préalables, et le cofinancement des formations nécessaires (gestion et technico-commerciale). 6. Les petites entreprises rurales (PER) ont un chiffre d’affaires plus élevé (entre 15 et 25 millions de FCFA pour les prestations de services, et entre 15 et 50 millions FCFA pour les opérations de livraisons de biens), entre 10 et 20 emplois, un local de production aménagé et équipé et utilisent le plus souvent des technologies mécanisées. Le nombre de nouvelles PER créées avec l’appui du PROMER sera sans doute très faible du fait de la priorité accordée aux opérateurs à plus petite échelle. Leurs besoins, comme le groupe précédent, concernent l’appui à l’élaboration de plans de développement et de formation à partir d’un pré-diagnostic et diagnostic préalables, et le cofinancement des formations nécessaires (gestion et technico-commerciale). Elles auront également besoin d’appui à l’innovation technologique et commerciale, et à l’amélioration et la maîtrise de la qualité pour atteindre des marchés plus éloignés et plus exigeants. 7. Le PROMER Phase 2 pourrait aussi s’adresser à desentreprises moyennes installées dans sa zone d’intervention, mais uniquement dans les cas où l’assistance fournie permettra à ces entreprises soit de créer un nombre significatif d’emplois en milieu rural, soit de fournir des services d’appui aux activités agricoles des petits producteurs telles que collecte, entreposage, transport, commercialisation ou transformation. Les critères d’éligibilité de ces entreprises seront précisés dès le démarrage du projet et pourront varier suivant la nature des assistances à fournir dont l’offre restera très limitée. Ces moyennes entreprises pourront également constituer des partenaires privilégiées pour les activités liés à l’apprentissage, notamment pour les opérateurs à petite et très petite échelle. Aucun budget n’est alloué pour les moyennes entreprises, étant donné que leurs interactions avec le PROMER Phase 2 se limiteront à la mise en relation avec des MPERs ou des entrepreneurs/porteurs d’initiatives et éventuellement à des actions d’apprentissage.
 
2
Marché local, régional, voire national
Rarement connecté
Souvent réactif
Besoins en investissement inférieurs à FCFA 3.5 millions Entre 1 et 10 emplois permanents ou saisonniers Utilisation de la MO familiale ou d’apprentis, auto-emploi Atelier très sommaire ou inexistant, rarement construit en dur Equipements et outillage très sommaires Source d’énergie pour la plupart thermique ou manuelle Technologie endogène avec des opérations souvent manuelles Pas de comptabilité Pas de reconnaissance juridique (informel) ou Parfois enregistré au registre du commerce ou chambre des métiers
Marché local (à l’échelle du village ou de la communauté rural
Ressources naturelles disponibles localement, approvisionnement de proximité
Ressources naturelles disponibles localement, approvisionnement de proximité
Ressources naturelles disponibles localement ou approvisionnement hors zone
Source : Etude GRET/FIDA, Novembre 2004, dans le cadre de la mission de post-formulation du PROMER, Phase 2.
Marché local (à l’échelle du village ou de la communauté rurale)
Recherche d’appuis et conseils
CARACTERISTIQUES 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projet de Promotion de l’Entreprenariat l PROMER Ph Rapport de Pré-Évaluation: Document de traRvauirl a1 (ase 2) 
Caractéristiques des MPER identifiées par la présente étude 
Peu de stratégie d’évolution
Engagement du responsable dans l’activité Métiers et stabilité de l’activité
AGR et PIE
MER
Très variable et faible, parfois uniquement destiné au groupement pour des actions collectives (pas de revenu individuel pour les membres – activités à but social)) Très faibles
Activité individuelle ou activités au sein de groupement Pas d’employés, Auto-emploi  
Activité d’appoint, pas de souhait d’investir dans l’activité Activité non reconnue par l’actif comme un métier Activité temporaire
PER
Tenue d’une comptabilité allégée Très souvent inscrite (Chambre des Métiers ou de Commerce)
Besoins en investissement inférieurs à FCFA 10 millions Entre 10 et 20 emplois permanents ou saisonniers, quelques-uns rémunérés MO temporaire Atelier en dur, assez bien aménagé, indépendant Equipement et outillage appropriés Source d’énergie pour la plupart électrique Surtout implantées en milieu urbain Technologie mécanisée
Volonté de s’investir dans Investissements matériels dans l’entreprise au moins en temps l’entreprise (local, équipement) et immatériels (réseau) Activité stable, permanente Activité stable, permanente, mais qui peut n’être que rarement saisonnière (recherche saisonnière quand inféodée à diversification pour activité toute disponibilité en matière l’année) première périssable (ex., lait, fruits, huile de palme) Stratégie de reproduction Stratégie de croissance par multiplication (création de nouvelles unités de production dans d’autres lieu) ou « grossissement » de l’unité Inférieur à FCFA 15 millions Entre FCFA 15 et 25 millions de FCFA pour les prestations de services et entre FCFA 15 et 50 millions pour les opérations de livraisons de biens
Pas de comptabilité Pas considérée comme une micro-entreprise 
Infrastructure et équipements
Lien avec les services d’Appui conseil et formation
Matière d’œuvre utilisée
Marché
Technologie
Mode de gestion et statut
Opérations manuelles
 
Stratégie d’évolution
Investissements 
Emplois
Chiffre d’affaires
 
3
 
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projedt ed eP Pr-oÉmvaoltuioatni odne:  lDEoncturempernetn adrei atrt aRvuairla l1  (PROMER Phase 2) Rapport ré
III. OFFRE DE SERVICES NON FINANCIERS
A. Offre au niveau national 8. La présente étude a identifié 10 typologies en matière de l’offre de services non financiers ayant une couverture nationale :
·l’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR),  
· les Centres d’Expansion Rural Polyvalents (CERP) ;
·   ·  ·
·  ·  
·  ·  
le réseau des Chambres de Métiers (artisanat) ; le réseau des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA) ;
le dispositif national d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) dont fait partie le réseau des Centres d’enseignement technique féminin (CETF) ;
l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) ;
le réseau des formateurs GERME appuyé par le Bureau du travail (BIT), bureau technique de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ;
les ONG à vocation nationale ; et le secteur privé (bureaux d’études et consultants spécialisés) basé à Dakar mais intervenant sur tout le territoire national.
L’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) 9. L’ANCAR, créée par le Gouvernement du Sénégal en mars 1997, est une des cinq composantes ou agences d’exécution du PSAOP (Programme des services agricoles et Appui aux organisations de producteurs). C’est une Société Anonyme à Participation Publique Majoritaire. Le capital est réparti comme suit : Etat du Sénégal, 51% ; organisations des producteurs agricoles (OPA), 28% ; secteur privé et industriel, 14% ; et collectivités locales, 7%. Ce partenariat entre Etat et autres acteurs du développement agricole et rural sera renforcé à terme pour aboutir au désengagement partiel de l’Etat au profit des partenaires notamment les OPA L’Etat du Sénégal deviendra, à partir de ce moment, l’actionnaire minoritaire et l’obligation de résultat déterminera l’allocation de ressources financières à l’Agence. Les Instances de décision de l’ANCAR sont : 
· L’Assemblée générale constituée de tous les actionnaires présidé par le représentant désigné par l’actionnaire majoritaire (actuellement, l’Etat) ;
· Le Conseil d’administration du Gouvernement, représentants 4 comprenant 3 représentants des OPA, 3 représentants du secteur privé, et 2 représentants des collectivités locales. Il est présidé par un représentant de l’Etat. 10. Le mandat de l’ANCAR est de faire du conseil agricole et rural sur l’ensemble du pays selon une nouvelle approche basée sur le partenariat avec les principaux acteurs. Ses prérogatives institutionnelles sont : (i) l’élaboration, l’amélioration et la diffusion du conseil agricole et rural et (ii) l’harmonisation des méthodes d’intervention et l’évaluation de l’impact du conseil agricole et rural en s’assurant de son efficacité et de sa cohérence. Le dispositif prévoit à terme 10 Directions régionales composées d’un directeur régional, 4 adjoints (recherche-développement, formation, suivi-évaluation, méthodologie), 68 techniciens spécialisés, 91 chefs d’équipes (1 par arrondissement), 459 Conseillers agricoles basés au niveau des 320 communautés rurales, et 22 enquêteurs qui devront couvrir les 13 000 villages et 480 000 exploitations agricoles. Ce dispositif se déploie de façon progressive sur une durée de quatre ans. La mise en place du personnel de base (conseillers agricoles, chefs d’équipe et techniciens spécialisés) se fait au rythme de la création des Cadres Locaux de Concertation des Organisations Paysannes (CLCOP) ou d’identification d’autres cadres de concertation, dans les communautés rurales.
 
4
5 F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E République du Sénégal: Projet de ProÉmotuioatni odne:  lEntreprenariat Rural (PROMER Phase 2) Rapport de Pré- val Document de travail 1  11. le programme de conseil agricole et rural est bâti sur laAu niveau de la communauté rurale, demande des producteurs à partir d’un diagnostic qui est réalisé par les producteurs, le personnel de base de l’ANCAR et les autres acteurs du développement rural de la zone. Les activités de conseil agricole et rural sont formulées par les producteurs et les conseillers agricoles et ruraux de l’ANCAR. Les activités identifiées font l’objet de contrats annuels ou pluriannuels entre, d’une part, la communauté rurale, les OPA concernées, d’autre part, l’ANCAR (le conseiller agricole et rural). 12. et rural, les résultats attendus, le budget, etLe contrat présente les activités de conseil agricole les engagements de chaque partie contractante (communauté rurale, OPA, ANCAR). Les conseillers agricoles et ruraux (CAR) de l’ANCAR complètent les activités des auxiliaires villageois engagés par des OPA ou une ONG. Les modalités de travail des conseillers avec les auxiliaires sont présentées dans un contrat annuel entre l’ANCAR, les OPA ou l’ONG. 13. sur les missions et rôle de l’ANCAR.Des divergences sont apparues lors des entretiens Certains mettent en avant un rôle d’appui à la construction de la demande des OPA et d’intermédiation avec des prestataires de service (avec un objectif de ne pas faire des CAR des agents de vulgarisation et de promouvoir effectivement le faire-faire). D’autres considèrent que les agents de l’ANCAR doivent faire du conseil et donc mettre en œuvre les actions retenus dans la planification annuelle s’ils en ont les compétences. Le recours à des instituts publics comme ISRA (Institut du Sénégal de Recherche Agricole) et l’ITA (Institut de Technologie Alimentaire) semble cependant très fréquent alors que celui à des prestataires privés et à des ONG très limité. Si l’ANCAR semble avoir développé des partenariats forts avec la recherche et certains projets, la collaboration avec les organismes d’appui au développement (ONG, SRDR) semble plus limité et plutôt dans le cadre de prestation de services de l’ANCAR (ex Vision Mondiale). 14. Malgré les prérogatives statutaires qui offrent à l’ANCAR la responsabilité exclusive du conseil agricole et rural dans tout le pays, l’Agence peut contractualiser avec les structures ayant une capacité avérée en matière de conseil agricole et rural. La contractualisation avec les autres structures est régie par quatre principes : l’opportunité, le moindre coût, la capacité effective, la non-duplication des opérations et des financements dans une même zone. 15. (première phase) les dépenses de fonctionnement deDurant les trois premières années l’Agence sont financées par le Gouvernement. Les crédits alloués à l’ANCAR dans le cadre du Programme des Services Agricoles et d’Appui aux Organisations de Producteurs (PSAOP) supportent les investissements dans les ressources humaines (formation, renforcement des capacités techniques, de éthodes de communication et de conseil agricole), dans les infrastructures2 (équipements  m informatiques, véhicules, réhabilitation de bâtiments) et une partie du fonctionnement lié aux activités de conseil agricole et rural. 16. A la fin de la première phase, les producteurs (bénéficiaires du conseil agricole et rural) participeront au financement des dépenses de fonctionnement de l’ANCAR, à travers un Fonds national de développement rural (FNDR) à mettre en place. Des négociations sont entreprises entre le Gouvernement et les OPA pour déterminer les modalités de gestion de ce fonds. Une étude sur les mécanismes de financement pérenne de l’ANCAR, déjà faite en 1999, a identifié des possibilités réelles de financement de l’ANCAR à partir des prélèvements sur les produits agricoles au sens large. Une étude complémentaire est en cours pour la mise en œuvre des recommandations relatives à l’établissement du FNDR. 17. A terme, les ressources de l’ANCAR proviendront directement de ses prestations de services ; et indirectement du FNDR sur la base des programmes élaborés, approuvés et contractés avec les OP. 18. Situation actuelle et activités.La Direction générale et les antennes régionales sont en place mais les effectifs ne sont pas complets. Il reste à mettre en place celle de Matam, onzième région créé
                                                     2de la SODEVA seront transférées à l'ANCAR.Les immobilisations du PNVA et
 
5
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