La moitié des ménages fiscaux bas-normands a déclaré plus de 12 680 euros par unité de consommation en 1999. Ce revenu médian est inférieur de 5 % à celui de la France de Province. L'espace urbain de la région présente des revenus fiscaux supérieurs à ceux du rural. Les revenus médians les plus élevés se retrouvent alors en périphérie des villes, où résident les personnes les mieux rémunérées. Reflet de la mixité sociale, ce sont les villes-centres qui présentent les plus importants écarts de revenus entre ménages aisés et modestes. Comme les autres régions du Grand-Ouest, la Basse-Normandie présente globalement de moindres disparités de revenus que l'ensemble de la Métropole.
es déclarations de revenus au titre de l’année 1999 ont permis méLnages fiscaux en BasseNormandie. de comptabiliser près de 546 000 Afin de prendre en compte le nombre et l’âge des personnes de ces ménages, et ainsi raisonner en termes “d’équiva lent adulte”, le niveau de leurs revenus est évalué par unité de consommation
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(voirZoompage suivante). La moitié des ménages basnormands a alors dé claré un revenu supérieur à 12 680 eu ros par unité de consommation (uc). Ce revenu médian*basnormand est bien inférieur à celui de l’ensemble de la France métropolitaine (13 980 euros), fortement influencé il est vrai par l’ÎledeFrance, première région fran
n° 115 - février 2003
% La moitié des ménages fiscaux bas-normands a déclaré plus de 1 26 8 0e u r o sp a ru n i t éd e consommation en 1999. Ce revenu médian est inférieur de 5 % à celui de la France de Province.
% L'espace urbain de la région présente des revenus fiscaux supé-rieurs à ceux du rural. Les revenus médians les plus élevés se retrou-vent alors en périphérie des villes, où résident les personnes les mieux rémunérées.
% Reflet de la mixité sociale, ce sont les villes-centre qui présentent les plus importants écarts de reve-nus entre ménages aisés et modes-tes.
% Comme les autres régions du Grand-Ouest, la Basse-Normandie présente globalement de moindres disparités de revenus que l'en-semble de la métropole.
* Lerevenu médianest tel que la moitié des mé-nages perçoit un revenu supérieur à cette va-leur, l’autre moitié un revenu inférieur. Moins sensible aux valeurs extrêmes, la médiane est préférée à la moyenne.