En 2000, la moitié de la population bas-normande vit dans un ménage déclarant un revenu inférieur à 12 900 euros par unité de consommation. Ce revenu médian est inférieur de 500 euros à celui de la Province, et de 1 000 euros à celui de la Métropole. Reflétant la logique d'urbanisation, les revenus médians les plus élevés se situent dans l'espace urbain. On les retrouve en fait en périphérie des villes, où résident les personnes les mieux rémunérées. Reflet de la mixité sociale, les villes-centres présentent les plus importants écarts de revenus entre ménages aisés et modestes. Comme dans les autres régions de l'Ouest de la France, l'éventail des revenus est assez réduit en Basse-Normandie : le rapport des revenus les plus élevés sur les plus faibles n'est que de 4,6 (contre 5,2 en Province et 5,6 en Métropole).
es déclarations de revenus fis caux au titre de l’année 2000 ont 5 4Lm é n a g e sf i s c a u xe n9 84 0 permis de comptabiliser près de BasseNormandie. Afin de prendre en compte la composition de ces ména ges, le niveau de leur revenu fiscal est exprimé par unité de consommation (uc) et devient ainsi un revenu par équivalent adulte comparable d’un l i e uà un au t r e .L am o i t i éd e s BasNormands vit dans un ménage qui adéclaré un revenu fiscal par unité
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de consommation inférieur à 12 900 euros. Ce niveau médian est inférieur à celui de la France métropolitaine (13 950 euros par uc), et à celui de la Province (13 430 euros par uc). Au palmarès des régions aux déclara tions les plus élevées figurent, après l’ÎledeFrance (17 140 euros par uc), l’Alsace (15 640 euros) et la région RhôneAlpes (14 400 euros). La BasseNormandie se situe quant à e elle en 18position parmi les 22 régions métropolitaines.
n° 122 - juillet 2003
% En 2000, la moitié de la popu-lation bas-normande vit dans un ménage déclarant un revenu infé-rieur à 12 900 euros par unité de consommation. Ce revenu médian est inférieur de 500 euros à celui de la Province, et de 1 000 euros à ce-lui de la Métropole.
% Reflétant la logique d’urbani-sation, les revenus médians les plus élevés se situent dans l’espace urbain, surtout en périphérie des vil-les.
% Reflet de la mixité sociale, les villes-centres présentent les plus importants écarts de revenus entre ménages aisés et modestes.
% Comme dans les autres ré-gions de l’ouest de la France, l’éventail des revenus est assez ré-duit en Basse-Normandie : le rap-port des revenus les plus élevés sur les plus faibles n’est que de 4,6 (contre 5,2 en Province et 5,6 en Métropole).