Transformation " Schumpeterienne " des secteurs - VARIABLE X

B. Delannoy

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Transformation ' Schumpeterienne ' des secteurs - VARIABLE X

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Extrait

C

ENTRE

D

’

ANALYSE

STRATEGIQUE

DRTDD

1.5.8 – Transformation « Schumpeterienne » des secteurs d’activité

Membres référents pour la Commission à l’Economie numérique : Grégoire Postel-Vinay

1 – Quelques rappels sur la théorie Schumpeterienne et cadre conceptuel pour la

réflexion

Pour

Joseph Aloïs SCHUMPETER

, le progrès technique est le résultat des innovations menées

par les entrepreneurs.

Ces innovations sont distinguées en cinq catégories :

-

innovation de pro

du

its ;

-

innovation de marché ;

-

utilisation de nouvelles ressources ;

-

innovations organisationnelles (nouvelle organisation du travail) ;

-

innovation dans les procédés de production.

L’idée fondamentale issue des travaux de Schumpeter, c’est la théorie de la « destruction

créatrice » développée notamment dans

Capitalisme, socialisme et démocratie

(1942).

En période de récession, les emplois les moins productifs devenus obsolètes sont

remplacés par les nouvelles techniques existantes qui créent des emplois.

Autre effet décrit par Schumpeter c’est ce qu’il a nommé le « necessary evil » qui explique la

nécessité d’avoir des monopoles temporaires crées par l’invention d’un nouveau produit. Le

terme de monopole n’est pas à entendre de sa façon la plus radicale, mais dans la logique de

l’inexistence d’un produit concurrentiel et donc une position de monopole temporaire en

attendant que la concurrence crée un produit assez compétitif capable de lui discuter une part de

marché.

Dès lors le progrès technique peut apparaître comme un formidable allié pour stimuler la

croissance.

Economie numérique 2025