Commentaire sur Primo Levi
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Commentaire composé de l’extrait de Sc’i t esh nuemmo de Primo Levi Primo Levi est un auteur Italien (1919-1987) né dans une famille Juive pas très pratiquante. Malheureusement pour lui, malgré le fait qu’il ne pratique pas tellement sa religion, l’auteur Italien fut l’une des nombreuses victimes de l’antisémitisme grandissant en Italie à partir de 1938, et fut même déporté à Auschwitz durant la Seconde Guerre Mondiale. Il raconte son histoire vécue dans sa biographie intituléeSi c’est un homme, et décrit la vie quotidienne dans le camp de concentration Polonais. Nous pourrions nous demander si l’histoire racontée par Primo Levi peut être iable à cent pour cent, même si elle était corroborée par des preuves historiques ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps voir quelles sont les caractéristiques de ceux qu’on appelait lesmusulmans, puis nous verrons comment les SS ont organisé l’extermination de tous les membres des « races inférieures ». Commençons tout d’abord par énumérer les diférentes caractéristiques desmusulmans tellesque Primo Levi les déinissait. Nous verrons dans un premier temps la partie travail des musulmans, puis nous verrons pourquoi ils inissent invariablement par se faire assassiner.

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Publié le 21 juin 2017
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Langue Français

Extrait

CommentairecomposédelextraitdeSciteshnuemmode Primo Levi Primo Levi est un auteur Italien (1919-1987) né dans une famille Juive pas très pratiquante. Malheureusement pour lui, malgré le fait qu’il ne pratique pas tellement sa religion, l’auteur Italien fut l’une des nombreuses victimes de l’antisémitisme grandissant en Italie à partir de 1938, et fut même déporté à Auschwitz durant la Seconde Guerre Mondiale. Il raconte son histoire vécue dans sa biographie intituléeSi c’est un homme, et décrit la vie quotidienne dans le camp de concentration Polonais. Nous pourrions nous demander si l’histoire racontée par Primo Levi peut être îable à cent pour cent, même si elle était corroborée par des preuves historiques ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps voir quelles sont les caractéristiques de ceux qu’on appelait lesmusulmans, puis nous verrons comment les SS ont organisé l’extermination de tous les membres des « races inférieures ».
Commençons tout d’abord par énumérer les diFérentes caractéristiques desmusulmans telles que Primo Levi les déînissait. Nous verrons dans un premier temps la partie travail des musulmans, puis nous verrons pourquoi ils înissent invariablement par se faire assassiner. Selon Primo Levi, la vie dans le camp d’Auschwitz est basée sur le principe d’individualisme parmi les prisonniers, car, comme il le disait entre les lignes 3 et 5 de la première colonne, « Si un quelconque Null Achtzehn vacille, il ne trouvera personne pour lui tendre la main, mais bien quelqu’un qui lui donnera le coup de grâce, parce qu’ici, personne n’a intérêt à ce qu’un « musulman » de plus se traine chaque jour au travail ». Nous pouvons voir ici que la peur de l’autre a été instaurée par les nazis aîn de permettre sans doute un désengorgement un peu plus rapide du camp. A l’opposé, l’auteur nous révèle l’opposé du martyr du camp ainsi : « et si quelqu’un, par un miracle de patience et d’astuce, trouve une nouvelle combine pour échapper aux travaux les plus durs, un nouveau système qui lui rapporte quelques grammes de pain supplémentaire, il gardera jalousement son secret ». Nous pouvons voir ici qu’il existe une diFérence entre les prisonniers que nous pourrions qualiîer de « défaitistes », qui se laissent faire et qui înissent souvent dans la chambre à gaz, et les personnes qui tentent de prendre leur vie en main, et réussissent un peu à prendre en main le système corrompu des nazis. A présent, parlons de la mort de ceux qu’on appelle les « musulmans ». Comme l’évoque l’auteur Italien à la în de l’extrait, « tous les « musulmans » qui înissent à la chambre à gaz ont la même histoire, ou plutôt ils n’ont pas d’histoire du tout : ils ont suivi la pente jusqu’au bout, naturellement, comme le ruisseau va à la mer ». Nous pouvons constater que, selon Primo Levi, tous les prisonniers qui înirent dans les chambres à gaz sont les plus faibles. Selon l’implicite dans le texte, si les prisonniers veulent vivre, ils doivent réussir à se surmonter sur le plan physique. L’auteur nous décrit dans le dernier paragraphe le résumé en une image tout le mal existant à l’époque de la rédaction de la biographie. Il décrit les morts des chambres à gaz comme étant « un homme décharné, le front courbé et les épaules voutées, dont le visage et les yeux ne reètent nulle trace de pensée ». Comme il l’aïrmait, cette description lui était familière. Nous pouvons voir ici une critique cachée du nazisme et, plus généralement, de la bêtise humaine.
Passons à présent aux SS et aux Komandos qui existaient dans le camp qui accueillit l’auteur Italien. Comme tous les camps de concentration et d’extermination, certains prisonniers étaient recrutés en tant que maltraiteurs des autres prisonniers dans les postes de Kapo et de Blockältester, entre autres. La dernière catégorie de prisonniers qui ne risquaient rien sans ne rien faire correspondait aux prisonniers qui avaient une bonne réputation. Comme l’auteur le disait, « celui qui ne sait pas devenir Organisator, Kombinator, Prominent […] devient inéluctablement un « musulman » ». Nous pouvons voir dans cette phrase une catégorisation des prisonniers entre ceux qui ont encore goût à la vie et ceux qui ont perdu toute envie de vivre. Enîn, pour les dirigeants Nazis du camp d’Auschwitz, Primo Levi ne les évoque pas directement, mais nous pouvons vite comprendre que tout tourne autour d’eux. En eFet, ce sont les gardes SS qui décident, d’une façon assez arbitraire, les prisonniers encore sains qu’il faut humilier, voir tuer dans certains cas. Ce sont les dirigeants SS du camp qui, par contre, valorisent les plus endurcis des prisonniers aîn de les retourner contre leurs camarades. Nous pouvons comprendre implicitement que cette politique de vie ou de mort qui était la doctrine du camp Polonais révulsait Levi rien qu’en lisant la dernière phrase du texte, assez parlante je trouve : « un homme décharné, le front courbé et les épaules voutées, dont le visage et les yeux ne reètent nulle trace de pensée ». Nous comprenons parfaitement ici que la majorité des prisonniers ne reverrait jamais leur pays d’origine, et qu’ils mourraient dans l’indiFérence totale dans le camp.
Pour conclure, nous pouvons dire que la phrase que nous venons de citer est la phrase qui sert de preuve historique pour tout l’extrait. En eFet, les diFérents témoignages des anciens prisonniers du camp d’Auschwitz et les documents oïciels parlent tous de conditions de détention inhumaines. Après tout, comme le diraient les SS responsables du camp (dires que je ne cautionne pas du tout), « les prisonniers sous notre responsabilité ne sont pas humains, mais d’une race inférieure ».
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