RENARDS, CHIENS et CHATS et ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE par Hervé Dizy
hdizy@nordnet.fr tél :06.79.14.01.22 février 2004 (révision 2.7) 1 A) Le ver échinocoque et sa larve Page 2 B) Modes de contamination humaine Page 5 C) Taux d’infection Page 6 D) Moyens de lutte Page 7 E) Recommandations dans les zones endémiques Page 8 F) Thérapeutique Page 9 G) Polémiques autour de la présence des renards Page 10 H) Plan global de gestion scientifique des espèces Page 12 I) Etude et Suivi des Renards en Ville à Annemasse Page 14 œuf échinocoque J) Lexique Page 15 30-40 µm Conclusion Page 16 Page 17 Echinococcose alvéolaire – Hervé Dizy – version 2.7 février 2004 page1 2 L’échinococcose alvéolaire ou maladie du renard est une maladie pernicieuse car l’a, l’œgeunft dinefe l’écctiehuinxocoque, est microscopique 3(0-4 0µm) donc difficile à décelLe’œr.u f est très résistant au froid mais il craint la chal.eu L’œr uf peu t 3 4 survivre quelques semaines à quelques mois en t–r3e0°C et +30°C avant d’atteindre l’hô tientermédiaire: le rongeur ma is aussi l’homme. D’autre partla ltean ce du développement de la larve, de trois à quinze ans chez l,’hro emnmd edifficile le diagnostic médic al précoce car la recherche d’une échinococcose est rarement faite en première inte.n tiL’eon nnemi silencieux ronge et se multiplie dans le foie sans effet apparent car cet organe qui se régénère est très résistant, jusqu’à ce que le point de rupture soit parfois atteint. Quelques mois après la ...
RENARDS, CHIENS et CHATSteECHINOCOCCOSE ALVEOLAIREpar Hervé Dizyhdizy@nordnet.frtél :06.79.14.01.22février 2004 (révision 2.7)A)Le ver échinocoque1 et sa larveB)Modes de contamination humaineC)Taux d’infectionD)Moyens de lutteE)Recommandations dans les zones endémiquesF)ThérapeutiqueG)Polémiques autour de la présence des renardsH)Plan global de gestion scientifique des espècesI)Etude et Suivi des Renards en Ville à AnnemasseJ)LexiqueConclusionœuf é3c0-h4i0noµcmoque Echinococcose alvéolaire – Hervé Dizy – version 2.7 février 2004Page 2Page 5Page 6Page 7Page 8Page 9Page 10Page 12Page 14Page 15Page 16Page 17page 1
L’échinococcose alvéolaire ou maladie du renard est une maladie pernicieuse car l’agent infectieux2, l’œuf de l’échinocoque, est microscopique (30-40 µm) donc difficile à déceler. L’œuf est très résistant au froid mais il craint la chaleur. L’œuf peut survivre quelques semaines à quelques mois entre –30°C et +30°C avant d’atteindre l’hôte3 intermédiaire4: le rongeur mais aussi l’homme. D’autre part la latence du développement de la larve, de trois à quinze ans chez l’homme, rend difficile le diagnostic médical précoce car la recherche d’une échinococcose est rarement faite en première intention. L’ennemi silencieux ronge et se multiplie dans le foie sans effet apparent car cet organe qui se régénère est très résistant, jusqu’à ce que le point de rupture soit parfois atteint. Quelques mois après la découverte des symptômes l’issue peut être fatale. La greffe du foie est le seul remède dans les cas les plus extrêmes. Mais dans 90% des cas, notre système immunitaire réagit efficacement contre la maladie. Les cas restent donc rares.Générer une psychose serait tout à fait déplacé, il convient toutefois de limiter les facteurs favorisant la maladie en observant des mesures de précaution très simples que la population doit connaître. Les pouvoirs publics doivent, quant à eux, se donner les moyens d’étudier l’extension cette parasitose et les modes de transmission à l’espèce humaine. Il ne faut en aucun cas déboucher surdes conclusions hâtives et procéder à des assimilations simplistes et réductrices vis-à-vis de la présence des renards.A) L’ÉCHINOCOQUE ET SA LARVELe cycle de vie de l'échinocoque se décrit en deux phases :1) Des centaines, voire des milliers d’échinocoques adultes (de 2 à 3 mm de long) se développent dans l’intestin grêle du renard, du chien ou du chat ; hôtes définitifs que l’on qualifie de porteurs sains car la maladie n’a pas d’incidence sur leur santé. Le ver, au bout de quelques semaines, lâche des sacs contenant approximativement 200 œufs qui se retrouveront dans les excréments. L’animal se lèche volontiers la région péri anale et charge sa langue d’œufs qui se déposent sur son pelage. Dans le cas des chats et des chiens, c’est le maître qui serait infecté par les œufs en caressant son compagnon à quatre pattes ou en le laissant lécher un objet (assiette, nourriture) que son maître portera à sa bouche. Les œufs de l'échinocoque ne peuvent pas infecter un autre renard, un chien ou un chat car ils ont besoin d’un hôte dit intermédiaire pour poursuivre leur cycle. Ces animaux peuvent par contre être contaminants et colporter de l’un à l’autre l’agent infectieux. Ainsi un chien qui se roule dans les excréments d’un renard sera porteur d’œufs. Il ne développera pas la maladie mais il pourra Œuf (Taille réelle = 30 µm)contaminer son maître. Un animal ne reste pas définitivement infecté par l’échinocoque, il Les images sont de Brigitte BARTHOLOMOT,Solangepeut redevenir sain en quelques mois, mais peut à nouveau se réinfecter. D'où l'intérêt de BRESSON-HADNI,Jean-Pierretraitements antiparasitaires (vermifuges) réguliers (tous les deux ou trois mois) chez les CARBILLET et Dominique A. carnivoresdomestiques(chats,chiens).VUITTON, Centre Collaborateur Traitement des Echinococcoses humaines, Université de Franche-Comté, Besançon, France.2)Une fois ingérés par l’hôte intermédiaire (rongeurs, et accidentellement l’ Homme), les œufs se retrouvent dans l’estomac. Les sucs gastriques vont alors dissoudre la coque des œufs et libérer les larves qu’ils contenaient. Les embryons vont jouer les « passe murailles » en passant, par les voies sanguines, de l’intestin au foie. Arrivés au foie, ils se multiplient et l’infection se répand. Pour permettre son développement, chaque embryon devenu une larve va former un kyste parasitaire qui va bourgeonner dans tous les sens du terme en creusant des « alvéoles » blanchâtres, d’où le nom d’échinococcose alvéolaire donné à la maladie.Le foie va alors être comme « rongé », occupé par la larve du parasite et par la réaction de défense que lui oppose l’organisme. En effet, le parasite s’entoure d’une réaction immunitaire dite « granulomateuse » responsable du développement d’une fibrose (le foie devient dur comme du bois et ne fonctionne plus). La fibrose autant que le parasite est responsable de la destruction du foie. Ce travail de « sape » va durer des mois (chez le rongeur) ou des années (chez l’homme), sans que l’équilibre du foie, et donc du corps entier, n’en soit perturbé, car le foie est un organe très solide qui a la capacité étonnante de se régénérer. Par contre, au fur et à mesure, chez le rongeur, les alvéoles ainsi créées ne vont Aspect extérieur du foie dans un mettre que quelques mois pour se remplir de milliers de petits grains contenant des formes cas d'échinococcose alvéolaire larvaires appelées protoscolex5 qui permettront au parasite de poursuivre son cycle chez l'homme; l'aspect "alvéolaire" évolutif.est particulièrement typique Echinococcosealvéolaire–HervéDizy–version2.7février2004page 2
tnocertêsaptnevuepensli;etisarapecedsiv-à-sivsfitpecérsaptnosen,secaparseleuqemêmed)…cte,senimreh,setteleb(serovinracedsecèpsesertuaseleuqrelangistuaflI.ruetadérpudnitsetni’lsnadsetludasrevsedtnenneivedteruegnoreleuqspmetemêmnesérégnitnosxelocsotorpseL.srolaemreferpage 3Echinococcosealvéolaire–HervéDizy–version2.7février2004eAgent infectieuxŒufs d’échinocoques Expulsés dans les excrémentsPrésents sur le pelagesLa maladie se déclare quand le foie ne peut plus fonctionner correctement. Les protoscolex5 peuvent aussi être localisés dans les poumons, le système nerveux central, les yeux, les muscles, etc.HOTE INTERMEDIAIRERongeurs (rat, campagnol) Ou HOTE ACCIDENTELemmoH321Protoscolex«embryons»œufsdansDanslefoiedansvoiesl’estomacetautressanguines organeseLe carnivoremange l’hôteintermédiaire cevala larvedu verlParasité par les versEchinocoques vivants dansL’intestinForme adultecyceL.neihceluotahcel,dranerelruopelicafeiorpenutneivedlongapmaceluosiruosal,tarelilbiaffatnemmasiffussiofenUtahc,neihc,draneRFITINIFEDETOHeigoloibedruesseforp,reiuqrameLemMrapésoporpaméhcSeuqoconihcérevudéifilpmistnemeppolevédedelcyC.tneitapudsècédelecneuqésnocruopriovatnemesueruehlamtuepte)eiofudefferg,eiofudeitrapenu’dnoitalba(edruoleigrurihcenuàsruocereltnevuossulpeleuqilpmiellE.tnemelarénégsna01à5ededoirépenuruseulovéeidalamaL.etneuqésnocàjédelliatenutniettaeriatisarapnoisélaldnauqtnemevidratésoptnevuostsecitsongaidel,tiafeD.ertîarappatnevuep)erètci,selanimodbasrueluod,eugitaf(seuqificépsnonsemôtpmyssed,noitulové'ledsruocuA.noitcefni'lretcepsusedtnattemrepseuqipytsecocérpsemôtpmysedsapetsixe'nlI.eiofuaevuonnu’deffergalsèrpasevidicérsederiudnituepiceC.cte,sosed,selcsumsed,lartnecxuevrenemètsysud,snomuopseduaevinuaecnatsidàreppolevédesteerialucsavemètsyselresilobmetnevuepseriatisarapsesatsatémsedtesértlifnitnemevissergorptnoseiofudsnisiovsenagroseL.xueiditsaftsenemaxetecsiameiofuduaevinuaseloévla‘decnesérpalelèvérno8eihpargohcéenu’dneyomuA.emmoh’lzehceidalamalremrifnocruop)tolbnretsew,7ASILE(6seuqigolorésstsetsedetsixelI.seuqoconihcésnoisélsedecnesérpalrelecédedtemrepeiofudeihpargohcéenu,emmoh’lzehC.eniamesenutnadnepC°08–àegassapsèrpafitsegidebutudnoitropenurussetisarapsedegatpmoc:SMOrapeunnoceredohtém(ésilaicépseriotarobalnusnadeuqificépsleirétamnuetissecénellesiamrevecretcetédedtemrepdranerudeispotua’L.fitinifédetôhnosàregnadnucuariruoctiafenliserialpmexe’dsreillimsedàtnesérpemêm,te,ertèmitnecimednu’dsulpsaperusemenetisarapel.)fitsegidebutelsnadesilacolesli)erovinrac(fitinifédetôh’lzehceuqsrola)ruemutenuemmocegaporpesliùoeiofelsnadexifeslileuqelsnad(emmoh’ltnemelletnediccauoruegnorel,eriaidémretnietôh’lruopeuqregnadelbatirévnutse’neuqoconihcé’leuqsnoreuqramersuoN.ruegnornu'd"ecalpalà"tniettaertêtuepiuq,)eriatisarapelcycel»renruot«eriafsaptuepenli,erovinracnurapégnamsaptnaté’nraceuqifitneicsemretneeuqigoloimédipécasedluctse’c("letnedicca"eriaidémretnietôhnutseemmoh'leuqsnoridsuonnoisulcnocnE.evralalrapsétcefni)sruegnor(seriaidémretnisetôhseltnaegnamnesénima