h ir i5M :i%.. l^^moins scandalisé, de l'incurie des Français (je parle depeu ceux qui ont de l'instruction) quant aux dessous élémentaires de leur langue, en dehors du dogmatis- me brutal de la grammaire et de la syntaxe d'école. 'la Préface de l'excellente Grammairelis dansJe '' de M. Ferdinand Brunot : « On racon-historique i ience est-ce donc? Vue de haut, c'est une science physique, natu- relle. A tout envisager, les conditions d'existence des langues ressemblent à celles qui régissent la nature matérielle. Ainsi, en somme, rien nU'st en elles que ce ([ui fut avant, sous telle forme ou telle autre, ici ou là. Ainsi, la latitude géographique, igue français Raynouard, « l'.s de la raison pourquoi laîoologie par exemple, classait les baleines parmi les poissons. A présent l'examen est avant tout intime, interne. Les baleines sont des mammifèies, et mêmes sont déclarés des vocables possédant à peine une s-eule lettre en commun. Trop de ressemblance tîxterne éveille souvent la suspicion. La recherche étymologique, dit Littré, a désormais des limites lui l'assurent et des garde-fous qui la protègent. Les épreuves sont rigoureuses. Il a l'épreuvey par les lois phonétiques, et il a l'épreuve histo-y rique. En vertu de cette dernière on ne part pas du mot tel qu'il se présente maintenant, mais on le suit à la piste, en arrière, dans document après document, texte après texte, jusqu'au plus ancien qui existe, au plus voisin de l'aurore de l'évolution.
h ir i5M :i%..l^^< ^^/r APERÇUS DE PHILOLOGIE FRANÇAISEF. W. MARIASSY APERÇUS DE PHILOLOGIE FRANÇAISE PARIS yÇ^ LIBRAIRIE C. REiNWALD SOHLEÏCHER FRERES EDITEURS Rue des Saints-Pères, Gl6î, 1909PC 1D5I