Biographie universelle : ou, Dictionnaire historique

les_archives_du_savoir - François Xavier De Feller , Jean Baptiste Pérennès

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ÇAISF. K L^ACADKMIE HE BESANCON. TOME QUATRIÈME. —BESANÇON. OUÏH. GHALATNDRE FILS. PARIS, J.LEROUX, JOUBY et C^ LIBRAIRES, 1 GAUME FRÈRES, LIBRAIRES rue des Gramls-Augusliiis , 9. rue | Casselle , 4. M DCCC XLVIII. ^N'> Tâ f^ 14 ( r V ,, ,,, UniTBUSSLLB. COIV CON Conçues (Guillaume de), grammai- four, Avignon, 1751, in-12 Dogme de ; | Normandie et l'église romaine sur l'usure, in-4°, Na-rien et philosophe , était de De la religion révélée,mourut vers 1150. Il est auteur d'une ples, 1740. etc. I glose sur les Evangiles, et de divers trai- in-4°, Venise, 1754. Tous ces ouvrages expliqué le sont en italien. Les plus connus en latintés philosophiques. Ayant sont Theologia christiana . dogmatico-mystère de la sainte Trinité à peu près : I ouvragecomme Abailard , il se rétracta dans un moralis, 12 vol. in-4°, 1746; qui écrit intitulé Dragmaticon qui est un a le plus contribué à sa réputation De, ; | Norman- impertiendâdialogue entre Henri II , duc de sacramentali absolutione die, et lui. On le garde dans la bibUotliè- aut differendâ recidivis , consuetudina- ès. Il eut prix de l'édition originale, qui est ton- plusde Conde , évêque d'Evreux , un des jours fort rare." />

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'isaiji.-BIO(tR\PHIE
UNIVERSELLE.FILS.— d'OLTHEMN (HAIANDREIMPRIMERIEBESANCON.BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE,
HISÏORIQIE,DICTIONNAIRE
Par F.-X.DE FELLER.
3000 ARTICLES. UEIUGÉSAl G!MEi\TÉE DE PLUS DE
PAR M. PÉRENNÈS,
IMK KVSSKIR DE I.ITTkKATt'lE FRA>ÇAISF. K L^ACADKMIE HE BESANCON.
TOME QUATRIÈME.
—BESANÇON. OUÏH. GHALATNDRE FILS.
PARIS,
J.LEROUX, JOUBY et C^ LIBRAIRES, 1 GAUME FRÈRES, LIBRAIRES
rue des Gramls-Augusliiis , 9. rue
| Casselle , 4.
M DCCC XLVIII.^N'>
Tâ
f^ 14 (
r V,, ,,,
UniTBUSSLLB.
COIV CON
Conçues (Guillaume de), grammai- four, Avignon, 1751, in-12 Dogme de
; |
Normandie et l'église romaine sur l'usure, in-4°, Na-rien et philosophe , était de
De la religion révélée,mourut vers 1150. Il est auteur d'une ples, 1740. etc.
I
glose sur les Evangiles, et de divers trai- in-4°, Venise, 1754. Tous ces ouvrages
expliqué le sont en italien. Les plus connus en latintés philosophiques. Ayant
sont Theologia christiana . dogmatico-mystère de la sainte Trinité à peu près :
I
ouvragecomme Abailard , il se rétracta dans un moralis, 12 vol. in-4°, 1746; qui
écrit intitulé Dragmaticon qui est un a le plus contribué à sa réputation De, ; |
Norman- impertiendâdialogue entre Henri II , duc de sacramentali absolutione
die, et lui. On le garde dans la bibUotliè- aut differendâ recidivis , consuetudina-
<jue du Mont-Saint-Michel. Le plus con- riis. 1735, in-4°.0n a traduit cette disser-
sidérable de ses ouvrages, De naturis français, et on enrichietation en l'a de
creaturarum . sive de opère sex dierinn l'éloge historique de l'auteur et du cata-
imprimélibri 53, a été peu après la nais- logue de ses ouvrages ; elle est très propre
sance de l'imprimerie sans date, ni lieu à corriger les abus que la facilité et l'in-
,
de l'impression, en grands dulgence des confesseurs ont introduitsdeux volumes
in-folio, très rare. dans l'administration du sacrement de
CONCHYUUS. Voxjez COQUILLE. pénitence. De speclaculis theatralibus
|
(Daxiel Rome, in-4". L'auteur peuCO\CIIVA ), théologien domi- 1752, est favo-
nicain , né dans un village du Frioul en rable au tliéàtre, etc., etc.
4686, passa tout le temps de sa vie à prê- CO-XCIM ou CONCINO, connu sous le
cher et à écrire. Benoît XIV, d'ANCRE, naquitqui connais- nom du maréchal à Flo-
sait méritetout son , forma très souvent rence de Barthélemi Concino, qui de sim-
ses décisions sur les avis de ce savant ple notaire devint secrétaire d'état. Le lils
religieux. Il mourut à Venise en vint France avec Marie de1756 en en 1600,
regardé comme le plus grand antagoniste D'a-Médicis, femme de Henri le Grand.
des casuiles Onrelâchés. lui doil un très bordgentilhomme ordinairede cette prin
grand nombre d'ouvrages , les uns en ita- cesse, il s'éleva de cette charge à la plus
lien, les autres en latin. Les principaux haute faveur par le femmecrédit de sa ,
sont La discipline
: ancienne etmoderne Léonore Galigaï , fille de la nourrice de
I
de l'église romaine sur lejeûne du ca- Marie de Médicis. Après la mort de Henri
rême, exprimée dans deux brefs IV, Concini acheta le marquisatdu pape d'Ancre
Benoît XIV, avec des observations histo- fut faitpremier gentilhomme de la cham-
riques critiques
, et théologiques in-4", bre et obtint le gouvernement de Nor-
, ,
1742. Mémoire historique sur l'usage mandie. Il devint
I du maréchal de France
chocolat lesjours dejeÛ7ie ^ Venise, 1748. sans jamais avoir tiré l'épée , dit un bel-
Dissertations théologiqu^s
1 . morales et esprit, et ministre, sans connaître les lois
critiques sur l'histoire da probabilisme du royaume. La fortune de cet étranger
xt rigorisme,du dans lesquelles on seigneursdé- excita la jalousie des principaux
veloppe les subtilités de? probabilistes de France, et sa hauteur leur ressenti-
modernes, el on leur oppose les principes ment. Concini leva 7,000 hommes à ses
fondamentaux de la théologie chrétienne, dépens,pour maintenir contre les mécon-
vol. in-4", Venise2 , 1745. Explication tens l'autorité royale, ou plutôt celle
| qu'il
de quatreparadoxes qui ont été en vogue exerçait sous le nom d'un roi enfant et
dans notre siè. le, in-4", :1746 cet ouvrage d'une reine faible. LaGaligaïn'abusaitpas
été traduita en français par le P Du- moins insolemment faveur, refusaitde sa
4 iCOÎV ! CON
sa porle aux princes, aux princesses, et académies royalesde Londres, elc..,naquh
royaume. Celte con-aux plus grands du à Paris le 28 janvier 1701, et mourut ley
perte de l'un et de«luite avança la l'autre. k février des1774 , suites d'une opération
Louis XIII, qui se conduisait i)ar les con- pour la cure d'une hernie dont il était at-
Luynes, son favori, ordonna taqué.seils de Il quitta de bonne heure le service
maréchal. Vilry charj^é<lu'on arrêtât le , pour se livrer aux sciences
, et entreprit
«le cet ordre, lui demanda son épée de la divers voyages, où il recueillit plusieurs
part du roi; et sui son refus, il le lit tuer observations. Après avoir parcouru sur la
à coups de pistolet , sur le pont-levis du Méditerranée les côtes de l'Afrique et de
Louvre, le 2i avril 1617. Son cadavre, l'Asie, il fut choisi en avec MM.1736, Go-
enterré sans cérémonie, fut exhumé par din et Bouguer, pour aller au Pérou dé-
la populace furieuse par
, cl traîné les terminer la figure de la terre : voyage
1 ues jusqu'au bout du Pont-Neuf. On le dont les fruits n'ont pas répondu à l'at-
pendit pas les pieds à l'une des potences tente du Ployezpublic. SNELL (Wille-
(ju'il avait fait dresser pour ceux qui par- BROD ) et le Journ. hist. et litt. i" décem-
leraient mal de lui. Après l'avoir trainé à bre 1779, 48i. Notre observateur man-p.
laGrève et en d'autres lieux, on ledémem- qua d'y périr par l'inconduite d'un de ses
enbra eton lecoupa mille pièces. Chacun compagnons : un M. Séniergues , ayant
voulaitavoirquelque choseAujuifexcom- par son libertinage et sa morgue irrité les
munié : c'était le nom que lui donnait citoyens de Cuença attira sur lui et sur
,
celte populace mutinée. Ses oreilles les académicienssur- une tempête dont heu-
tout furent achetées chèrement , ses en- reusement il fut seul la victime.Deretour
1 railles jetées dans la rivière, et ses restes dans sa patrie , de la Condamine partit
sanglans brûlés sur le Pont-Neuf, devant quelque temps après pour Rome : le pape
la statue de Henri IV. Le lendemain on Benoit XIV lui fit présent de son portrait,
pied d'un et luivendit ses cendres, sur le quart accorda la dispense nécessaire pour
d'écu l'once. La fureur de la vengeance épouserune de ses nièces. Il épousa en ef-
était telle, qu'un homme lui arracha le fet celte nièce qui lui prodigua les soins
cœur, le fit cuire sur des charbons, et le les tendres les infirmitési)lus dans dont il
-.nangea publiquement. Le parlement de était accablé, et le consola de l'espèce d'i
Paris procéda contre sa mémoire, con- justice qu'il croyait avoir essuyée à
lamna sa femme à perdre la tète , et dé- voyage d'Angleterre , etdernier dontM
clara leur fils ignoble et incapable de n'avait pu obtenir une réparation , récla-cla-
tenir aucun état dans le royaume. La mée avec toute l'ardeur deison naturel. iret.
année 1G17, il parut in-8°, la tra- de lui divers ouvrages :même Nous avons
|
d'Ancre en actes voyagegédie du Marquis ^ 4 lation abi'égée d'un fait dans V
,
en vers ou la f^^ictoire du Phéhus fran- térieurde l'Amérique méridionale^ 174
, m
contre le Python de ce temps. On voyage est écrit avec intérêt.Onçais iu-S". Ce
poches Concini va- partout un homme d'une acti-trouva dans les de la découvre
leurde l,98o,000 livres en papier, et dans vité extrême , d'un courage supérieur à
son petit logis pour deux millions200,000 tous les obstacles, d'une envie insatiable
d'autres reseriptions. C'était-là un voir et de connaître. Il est néanmoinslivres de
yeux d'un peuple observer tantassez, grand crime aux fâcheux de devoir que de
avaitdépouillé. La Galigaï avoua qu'elle fatigues et de dangers n'ont peut-être pas
plus de 120,000