Catalogue du musée d antiquités de Rouen
180 pages
Français

Catalogue du musée d'antiquités de Rouen

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'^:^î- •i->- -- \ CATALOGUE DU USÉE D'ANTIQUITÉS DE ROUEN -*—*—4- PRIX : 2 FRANCS. -» a¥ ROUEN 'X-OXIS LKS XjI13RAIRICSCHEZ du Musée.cl liiez le (limciergc 1868 A MONSIEUR LE BARON E. LE ROY, SÉNATEUR, Préfet de la Seine-Inférieure. de sonHommage respectueux serviteur, L'Abbé COCHET. PREFACE Les Musées seront l'avenir une des de notrepour gloires Ils ne en le résultat d'uneépoque. jieuvent être, etïet, que civilisation et Ilprospère perfectionnée. n'appartient qu'à un vraiment éclairé et désire des'instruire,peuple qui recueillir ainsi les œuvres du l'ordre lasoit dans depassé, dans desoit l'ordrenature, l'intelligence. Cette entrevueinstitution,grande par l'antiquité grecque inconnue auet fut Elleromaine, profondément Moyen-Age. n'a l'étude denous,pris naissance, parmi qu'avec l'antiquité des trois derniers siècles. Con-cetteclassique, conquête centrée dans les seules cette bellelongtemps capitales, institution son soleiln'acquit complet développement qu'au du xix" siècle. De nos des Musées se sont ouverts de toutesjours, parts, et fois ville ou dans lachaque qu'une qu'un pays progresse vie il sent immédiatement le besoin d'unintellectuelle, Musée et d'une Ce sera l'honneur des hommesBibliothèque. de notre d'avoir cette nécessité et d'avoir dotétemps compris ville d'un Musée et d'unechaque importante Bibliothèque.

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CATALOGUE
DU
MUSÉE D'ANTIQUITÉS
DE
ROUEN
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PRIX : 2 FRANCS.
ROUEN
LES LIBKAIRESCHEZ TOUS
et chez le du Musée.Concierge
1868
lEt]^>-\CATALOGUE
DU
USÉE D'ANTIQUITÉS
DE
ROUEN
-*—*—4-
PRIX : 2 FRANCS.
-» a¥
ROUEN
'X-OXIS LKS XjI13RAIRICSCHEZ
du Musée.cl liiez le (limciergc
1868A MONSIEUR LE BARON E. LE ROY,
SÉNATEUR,
Préfet de la Seine-Inférieure.
de sonHommage respectueux serviteur,
L'Abbé COCHET.PREFACE
Les Musées seront l'avenir une des de notrepour gloires
Ils ne en le résultat d'uneépoque. jieuvent être, etïet, que
civilisation et Ilprospère perfectionnée. n'appartient qu'à
un vraiment éclairé et désire des'instruire,peuple qui
recueillir ainsi les œuvres du l'ordre lasoit dans depassé,
dans desoit l'ordrenature, l'intelligence.
Cette entrevueinstitution,grande par l'antiquité grecque
inconnue auet fut Elleromaine, profondément Moyen-Age.
n'a l'étude denous,pris naissance, parmi qu'avec l'antiquité
des trois derniers siècles. Con-cetteclassique, conquête
centrée dans les seules cette bellelongtemps capitales,
institution son soleiln'acquit complet développement qu'au
du xix" siècle.
De nos des Musées se sont ouverts de toutesjours, parts,
et fois ville ou dans lachaque qu'une qu'un pays progresse
vie il sent immédiatement le besoin d'unintellectuelle,
Musée et d'une Ce sera l'honneur des hommesBibliothèque.
de notre d'avoir cette nécessité et d'avoir dotétemps compris
ville d'un Musée et d'unechaque importante Bibliothèque.
C'est de nature est aussisoit,qu'un Musée, quelque qu'il
une même la sûre et ladire,Bibliothèque, j'oserais plus
meilleure des c'est la c'estBibliothèques, puisqu'ici nature,
le se sont d'écrire leslui-même,passé (jui chargés pages
de déchitfrer.qu'il s'agitVI
sentdès la civilisationC'est l'homme, l'éclairé,queque
autour de lui et de se rendrebesoin dele compteregarder
l'entourent ouet naturelsdes historiques quiphénomènes
la terre.l'ont surprécédéqui
autant d'ardeurson de avecIl veut connaître point départ
Pour atteindre ce rien deson d'arrivée. but, plusque point
etde avec unnécessaire recueillir, scrupulereligieuxque
tout ce lede classer dans un ordre méthodique, que passé
ce soit. Ce ne sonta sous formenous que paslégué quelque
de l'intelli-belles œuvres sorties des mains etseulement les
de rassembler dans ces asilesde l'homme s'agitqu'ilgence
sanctuaires de vie :mort à se transformer ende la prêts
du moment révèle un besointoute œuvre humaine, qu'elle
a droit au res-l'homme ou une forme de sonde existence,
réunion intelli-Les Musées sont donc laet à l'étude.pect
le rôle de l'hommeet raisonnée de tout ce constituequigente
l'Histoire.avant comme après
ont marché lesles de FranceParmi pre-quiprovinces
et de l'amé-mières dans cette voie du progrès scientifique
dela Normandie se flatterlioration intellectuelle
, peut
zélées.les ardentes et lescompter parmi plus plus
asilesdeux ont ouvert desRouen et sesCaen, capitales
tout som-aux débris des anciennes civilisations alors que
Si la ville de Caen ameillait encore autour d'elles. précédé
la sciencela dans la création d'un sanctuairemétropole pour
la vieille cité ducale a devancé dearchéologique, beaucoup
l'Athènes normande dans l'ouverture et le développement
d'un Musée
d'antiquités.
La collection nous volontiersrouennaise, que appelons
belles etest encore une desnormande, plusaujourd'hui
un côtéune des riches de France. Elle a surtout quiplus
lui en c'est sesd'être, parmi pareilles,appartient propre,
dans lesla la nationale de toutes.locale, Ailleurs,plus plus
de riches collectionsvous trouverezcapitales surtout, grec-vu
à Rouenques, romaines, égyptiennes, assyriennes peut-être;
rien etde Tout est national, français d'abord,pareil. y pres-
normand.que toujours
été l'honneur savants et Directeurs dedesÇa judicieux
ce Musée d'avoir su se concentrer dans l'élément provincial
et de n'avoir en choses des res-étrangères,pas dispersé,
sources créées dans l'intérêt de l'art national et de l'histoire
normande.
Le de Rouen a ceci de très-heureux dans sa créa-Musée
c'esttion et de très-favorable dans son qu'ildéveloppement,
Je ne veux dire la ville de Rouenest pas quedépartemental.
de le fonder et de le faire Noneut été incapable prospérer.
cette belle et cité fait tant les let-certes, grande qui pour
les ne saurait encourir un tel re-les sciences ettres, arts,
ni mériter un Mais ses ressources,proche pareil soupçon.
ne sauraient se à cellessi soient, comparergrandes qu'elles
d'un marche l'un des de la Francedépartement qui premiers
et tous les élé-dans le commerce, l'industrie, l'agriculture
Et n'estments de la richesse onpublique. puis jamais trop
faire le bien. Plus il a de intéressées à lay personnespour
il doitd'un naturellementétablissement,prospérité plus
progresser.
un bretonDès 1818 M. le comte de etKergariou, préfet
à une Commission d'An-fonda, Rouen,très-archéologique,
dans deux volumes dedure encore et qui,tiquités qui procès-
verbaux vient.de montre tout ce aqu'elle publier, qu'elle
années de sa modeste mais très-utilefait pendant cinquante
existence.
Tous les se sont succédé dans cepréfets qui département
un ont tous honoré la Commission dedemi-siècle,depuis
leur l)ienveillance. Nous avec comme sesciterons, plaisir,
demeilleurs MM. les baronsprotecteurs, Vanssay, Dupont-
et Ernest Le les trois ont tracéDelportc Roy, préfets quivm
nous le sillon le le brillant et leparmi plus profond, plus
honorable.
plus
La Commission des instituée surtoutAntiquités , pour
suivre les fouilles de conduites M. RêverLillebonne, par
MM. Gaillard et re-ded'abord, Deville,puis par s'occupa
cueillir les sorties du sol fécond de cité desépaves l'antique
ce véritable Herculanum normand.Calètes,
Ce fut avec ces débris unis à ceux fournitque pendant
laans de la seconde l'onquinze métropole Lyonnaise, que
forma les éléments de la collectionpremiers départementale.
en dans la de cette création n'at-Déjà tous,germe pensée
éclore et se le souffle bienveillanttendait, pour formuler, que
d'un administrateur éclairé. Cet homme se rencontra en
1831 : ce fut M. le baron du TaroDupont-Delporte, préfet
sous le àJeune encore il avait fondé Parme,premier empire.
en un Musée Il fut heureux de1810, archéologique. pouvoir
à la sa une institution avaitappliquer France, patrie, qui
fait fortune à l'étranger.
Le baron était très-favorable à l'archéo-Dupont-Delporte
dans le cours de l'année il se concerta avecAussi,logie. 1831,
M. alors maire de la cession d'un localBarbet, Rouen, pour
ilet fit ses le Conseil d'alors.approuver projets par général
Enfin tout étant bien il un le 10 décem-arrêté,préparé prit
bre il créait un « Musée dans1831, par lequel d'antiquités
la maison »de Sainte-Marie. Le 19 du même mois il nommait
Directeur de la fondation M. A. Deville fut au-nouvelle, qui
torisé à « M. afin de l'aiders'adjoindre Hyacinthe Langlois
dans la et l'administration du Musée. »régie
La ville de avait accordé au leRouen, qui département
cloître de l'ancien couvent de avaitSainte-Marie, également
voté une somme de 500 fr. faire face auxpour premiers
frais De le Conseilson avaitd'appropriation. côté, général
accordé 1 fr. dans sa séance du 12 novembre de la même,800
année. Dans le cours de M. Deville dans les1832, publia,

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