La lecture à portée de main
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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 19 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 19 Mo |
Extrait
CHEFS-D'ŒUVRE
COMIQUESAUTEURS
VTOMETYPOGRAPHIE DE H. FIRMIN DIDOT. — MESNIL EURE ).(CHEFS-D'ŒUVRE
DES
AUTEURS COMIOUES
\/<2(.^
MARIVAUX, PIRON, GRESSET
VOLTAIRE, J. J. ROUSSEAU
Le Legs La MélromaHie
Les Fausses Confidences Le Méchant
Le Jeu de l'amour et du Nanine ou le Préjufîé vaincu
basard Le Devin du village
St^'î
'*'PARIS ^,
LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET C^>
IMPRIMEURS DE l'iNSTITUT DE FRANCE
RUE JACOB, 56
1858Pâ
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ÂMARIVAUX.
LE LEGS.
COMÉDIE.
T- V. - MARIVAUX.^0T1CE SUR MARIVAUX.
Pierre Cliarlct Chamblain de Marivaux naquit à Paris en 1688. Il était
<l'une ancienne famille de robe, qui avait fourni des magistrats au par-
lement Son père, directeur lade Rouen. de monnaie de Riom, le lit
élever avec soin , mais ne lui laissa pourfortune les avantages de cetteune
éducation. Dés sa jeunesse, il annonça la finesse et l'aclivilé d'esprit dont
il donna tant de preuves, en créant un genre de littérature auiiuel, par
une sorte de persiflage peu fondé, on a donné son nom; car le mot de
7narivaudage fut inventé pour désigner les caprices des gens futiles, et
les ouvrages de Marivaux sont encore là pour montrer qu'il n'est pas facile
de faire aussi bien lui.que Sans doute on ne peut mer qu'il n'attachât
beaucoup d importance aux nuances de l'esprit, aux petits intérêts de la
coquetterie; mais il révéla en merne temps une connaissance approfondie
du cœur humain. Admis, dcssun dans lesdéimt le monde, chez femmes
opulentes de Paris, qui mettaient alors de l'amour-proiire à protéger les
gens de lettres, il contracta cette affectation de langage, cette grandey
dVxpressionsrecherche détournées de leur sens naturel , ([ui rendent sou
dialogue si contourné, si difficile a letenir; mais, habile à deviner toutes
les secrètes pensées des femmes et a se rendre compte de toutes leurs
les ressorts d'unesensations, il sut disposer avec une adresse infinie petite
galantes : « Jamais, dit la ilariK:, ou neintrigue, et liler avec art les scènes
» tout, il plaira toujoursauxmit tant d'apprêt à vouloir être simple. Malgré
sont engens d'esprit, parce tpie s(;s défauts (lueUpie sortefennncs et aux
est un travail pour l'intelligence.«es (jualités, et parce que sa subtilité
le théâtre : sa comédieMarivaux, à sorti du collège, écrivit pouri>eiHe
d'unéquitable, composée à Limoges par suite défi,*lu Père prudent et
est tombée dans l'oubli, ainsi qu'unene fut jamais représentée ; cette pièce
société. Le non)bre de sescomposées pour des théâtres defoule d'autres
se llatter de les rappelerconsidérable, (lu'ori ne pourraitouvrages est si
de ses prenners succès, jusqu'en 1746, il netous. Depuis 1720 , épO(iue
pour lesComédiens français. Il fitd'écrire pour leThéàtre-ltalien, etcessa
de ses trav..ux. Mu-qui ne sont pas les moins estimésmême des romans,
une lecture attachante, et (juatre de sesr'unine offre encore aujourd'hui
les comédiens représentent le plusau nombre de celles quecomédies sont
le Lerfs, et les Jeux de Ca-les Fausses confidences,soïivent : l'Épreuve,
seules à sa réputation.mouretdu hasard, suffiraient
française en 1743, à l'unanimité,fut élu membre de l'AcadémieMarivaux
mourut Paris en 1763, âgépour compétiteur. Il àbien qu'il eût Voltaire
Quoique son re-de tout le monde.soixante-quinze ans, regrettéde
pension unemoyen de faire une àfort médiocre, il trouvait levenu fût
carritre théâtrale pour laavait détournée delàjeune orphefine, (pi'il
être assez bon ilIl disait que pour ,dans une maison religieuse.placer
aussi appli-mit en usage, lui futCette maxime, (pj'ilfallait l'être trop.
dans les derniers mo-qui vint à son secoursquée par son ami Helvélius,
vie.ments de sa