Correspondance : oeuvres posthumes de F. Lamennais
512 pages
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POSTHUMESŒUVRES DK LAMENNAISF. CORRESPONDANCE 'A.MS. ~ »M,.. „„0N n.çON ET OOMK, ,VE l.-EKrDf,TH f!TH, I. 2^ïi\ LAMENNAIS CORRESPONDANCE ŒUVKES.POSTHUMES DE F. LAMENNAIS ' P.r U B L 1 É E s SELON LE VŒU DE 1. A T T E U PAR 1).E. FORGEES :vo iJ %' E L, L,K 10 I» I r 1 :«o TOME PREMIEH ARIS DIDIER ET LIBRAIRES-ÉDITEURSC'% 55. QUAI DRS Al'GrSTlNS, ÔT, 1865 Tous droits leserves NOTES ET SOUVENIRS On doit envier à qui pourra l'écrire une biographie comme celle de Lamennais. Tâche à peu près inaccessible aujourd'hui, ce sera, dans l^ous les temps, une œuvre ardue autant qu'honorable. Il a làune rare et sublime intelHgencey ilà étudier; a une grande et noble passion à peindre ily ; y a un caractère remarquablement complexe à s'expliquer et à faire comprendre. Pour résoudre triple problème,ce une critique érudite et supérieure à tout préjugé, une droiteâme et fière, sympa- thique généreuse, une puissante faculté d'analyse,et me semblent indispensables. C'est peut-être demander beau- —coup et cependant, est-ce demander trop? ; Cette étude définitive, au reste, devant être, fort proba- blement, précédée d'autres travaux dont elle offrira le ré- sumé complet, et qu'elle vouera pour jamais à l'oubli, j'avais un moment espéré que je pourrais revendiquer, sans trop de présomption, le rôle l'ouvrier anonyme quimodeste de dégrossit le marbre, et le livre ensuite, imparfaite ébauche, au ciseau du maître. Mais, pour même, quelques con-cela ditions nécessaires ne se sont pas rencontrées.

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POSTHUMESŒUVRES
DK
LAMENNAISF.
CORRESPONDANCE'A.MS. ~ »M,.. „„0N n.çON ET OOMK, ,VE l.-EKrDf,TH f!TH, I.2^ïi\
LAMENNAIS
CORRESPONDANCE
ŒUVKES.POSTHUMES DE F. LAMENNAIS
'
P.r U B L 1 É E s SELON LE VŒU DE 1. A T T E U
PAR
1).E. FORGEES
:vo iJ %' E L, L,K 10 I» I r 1 :«o
TOME PREMIEH
ARIS
DIDIER ET LIBRAIRES-ÉDITEURSC'%
55. QUAI DRS Al'GrSTlNS, ÔT,
1865
Tous droits leservesNOTES ET SOUVENIRS
On doit envier à qui pourra l'écrire une biographie
comme celle de Lamennais. Tâche à peu près inaccessible
aujourd'hui, ce sera, dans l^ous les temps, une œuvre ardue
autant qu'honorable. Il a làune rare et sublime intelHgencey
ilà étudier; a une grande et noble passion à peindre ily ; y
a un caractère remarquablement complexe à s'expliquer et
à faire comprendre.
Pour résoudre triple problème,ce une critique érudite et
supérieure à tout préjugé, une droiteâme et fière, sympa-
thique généreuse, une puissante faculté d'analyse,et me
semblent indispensables. C'est peut-être demander beau-
—coup et cependant, est-ce demander trop?
;
Cette étude définitive, au reste, devant être, fort proba-
blement, précédée d'autres travaux dont elle offrira le ré-
sumé complet, et qu'elle vouera pour jamais à l'oubli, j'avais
un moment espéré que je pourrais revendiquer, sans trop
de présomption, le rôle l'ouvrier anonyme quimodeste de
dégrossit le marbre, et le livre ensuite, imparfaite ébauche,
au ciseau du maître. Mais, pour même, quelques con-cela
ditions nécessaires ne se sont pas rencontrées.
Le jour où j'acceptai non sans quelque hésitation) le(
I. 12 ?JOTES ET SOUVENIRS.
Lamennais confiait à mon amitié, je lui deman-mandat que
consignées les instruc-dai d'abord une note écrite où fussent
la publicationtions verbales qu'il me donnait relativement à
de ses Œuvres posthumes. Je lui demandai ensuite, non
un Mémoire biographique qu'il n'eût jamais voulucertes
renseignements précis, authentiques,écrire, mais quelques
sur les phases diverses de sa carrière; quelques dates, quel-
ques indications qu'il pouvait dicter en une ou deux mati-
qui m'eussent suffi recherches,nées, et pour diriger mes
pour en assurer le succès.
—Ces deux écrits me furent expressément promis : « Je
m'en occuperai, me dit Lamennais, dès que le travail qui
m'absorbe sera terminé. »
Il voulait parler de l'Introduction à la Divine comédie.
Ceux qui ont lu ce beau travail, en tête de sa traduction
complète du poëme de Dante, savent qu'il ne lui a pas été
donné de le terminer. Envisagée chaque jour, et souvent
appelée par celte âme ardente que semblait attirer vers la
l'espoir d'un repostombe impossible ailleurs, la Mort n'en
venueétait pas moins « comme un voleur, » selon l'expres-
sion bibhque, frapper à l'improviste, au milieu de ses pré-
paratifs inachevés, le voyageur qui lui avait tant de fois de-
mandé asile et tendu la main.
Dumoment où j'étais irrévocablement privé des précieuses
indications qui m'avaient été promises, il neme restait, pour
suppléer, que le concours bienveillant de la famille La-y
mennais. Certain qu'il ne devait m'être refusé par aucun
motif moi personnel,à je crus pouvoir le réclamer.
Un premier refus, émané du neveu de Lamennais, m'ap*
prit que je n'avais à compter, de sa part, aide.sur aucune
Ce refus portait l'empreinte d'une acrimonie singulière,
d'un ressentiment que je ne m'expliquais point, que je ne

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