De l instruction publique en Hollande. --
470 pages
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De l'instruction publique en Hollande. --

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THE LIBRARY Ontario InstituteThe infor Studies Education Toronto, Canada iM Ma LIBRARY \ I 8'1973•%UG2 THE ONTARIO iNiliTUTE FOR STUDIES IN EDUCATION i , DE PUBLIQUEL'INSTRUCTION EN HOLLANDE, PAR Pair de France ^ MEMBRE DE L'iNSTITOT ET DU CONSEIL DE l'iNSTRUCTION PUBLIQUE, DIRECTEUR DE l'ÉCOLE NORMALE. PARIS. è LUÎRAIUE-ÉDITEURF. -G. LEVRAULT, , RUE DE LA UARPE, N. 81. SJBJSBOVRG RUE DES JUIFS, N, .33.MÊME MAISON, 1837. , DE PUBLIQUEL'INSTRUCTION Eîf HOLLANDE. FAIT EN CE PAYS DA>S LEJOTJRNAL ÛUX VOYAGE MOIS DE SEPTEMBRE 1836. (10—15 SEPTEMBRE 1836.) quelque tempsJe me proposais depuis de faire un voyage en Hollande pour suivre mesy éludes sur les divers syslèmes d'instruction publique chez les grandes nations civilisées. J'c- rapport de M. Cuvier(l).lais plein du Les communications bienveillantes du gouvernement de saMajesté le Roi des Pays- Ras m'avaient mis en possession des principaux documens relatifs à l'inslrnciion du etpeuple à l'instruction supérieure. J'avais rassemblé une collection complète des rapports que conformément à la loifondamentale, legouvernement fait cha- année aux états-généraux lesque sur diverses parties de l'in- struction toutespublique. Avec ces pièces etquelquehabitude Rapport sur les établissamcns d'instruction publk^ue la(1) en Hollande, au Couseil de l'Université, en octobre et novembre 1811. 1 ,, HOLLAKDE.

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THE LIBRARY
Ontario InstituteThe
infor Studies Education
Toronto, CanadaiM
Ma LIBRARY
\
I 8'1973•%UG2
THE ONTARIO iNiliTUTE
FOR STUDIES IN EDUCATION
i,
DE
PUBLIQUEL'INSTRUCTION
EN HOLLANDE,
PAR
Pair de France
^
MEMBRE DE L'iNSTITOT ET DU CONSEIL DE l'iNSTRUCTION PUBLIQUE,
DIRECTEUR DE l'ÉCOLE NORMALE.
PARIS.
è
LUÎRAIUE-ÉDITEURF. -G. LEVRAULT,
,
RUE DE LA UARPE, N. 81.
SJBJSBOVRG
RUE DES JUIFS, N, .33.MÊME MAISON,
1837.,
DE
PUBLIQUEL'INSTRUCTION
Eîf
HOLLANDE.
FAIT EN CE PAYS DA>S LEJOTJRNAL ÛUX VOYAGE MOIS
DE SEPTEMBRE 1836.
(10—15 SEPTEMBRE 1836.)
quelque tempsJe me proposais depuis de faire un voyage
en Hollande pour suivre mesy éludes sur les divers syslèmes
d'instruction publique chez les grandes nations civilisées. J'c-
rapport de M. Cuvier(l).lais plein du Les communications
bienveillantes du gouvernement de saMajesté le Roi des Pays-
Ras m'avaient mis en possession des principaux documens
relatifs à l'inslrnciion du etpeuple à l'instruction supérieure.
J'avais rassemblé une collection complète des rapports que
conformément à la loifondamentale, legouvernement fait cha-
année aux états-généraux lesque sur diverses parties de l'in-
struction toutespublique. Avec ces pièces etquelquehabitude
Rapport sur les établissamcns d'instruction publk^ue la(1) en Hollande,
au Couseil de l'Université, en octobre et novembre 1811.
1,,
HOLLAKDE.ENTREE E>'2
qu'une coursed'éducaiion,j'espérais rapide medes nialicres
les principaux traitsvérifier par moi-même dusuffirait pour
était d'aller droit Lahollandais. Mon plan à Haye,système
aupi'èsgouvernement , et là d'étudier du ministèresiège du ,
générale de l'instruction publique; d'obtenir,l'organisation
lescompétentes, toutes explications dontdes personnes
puis, d'entrer dans le cœur de la Hollande, dej'avais besoin
;
Amsterdam, Ulrcclil, Leyde, Rotterdam,parcourir Harlem,
d'examiner les écoles du peuplepartout sur mon passageet
latines et les universités. J'étais bien aise aussiles écoles
quelques-uns de mesfaire visite à compagnons d'étndesde
de la philosophie grecque, et d'allerdans l'histoire demander
à l'école platonicienne de AYytteubach.Je nour-l'hospitalité
espérance de rencontrer à Amsterdam dansquelque ,rissais
librairie Blaou, el à Leyde, dans les papiersl'ancienne de
fragmens inédits de Descartes. Le dirai-jeHuygens, des
reconnaissance m'attirait versune secrète cette terreenfin?
siècles, est l'asile de tous lesdepuis deux philosophesqui,
et où moi-même , à une autre époquepersécutés , de ma vie,
trouver un abrij'avais pu (1).
Paris le 10 septembre 1836, avec mon fidèleParti de com-
voyage, M. Viguicr, conseiller référendairepagnon de à la
le 11 au soir,conq)lcs, arrivé à Bruxelles j'étaiscour des le
heures du matin, sur le cheminà six de fer, quilendemain,
quart, conduisitheure un nous de Bruxelles à Anvers.uneen
restés à Anvers deux jours entiers,sommes absor-Nous
contemplation des chefs-d'œuvre de tout genredans labés
les églises ei surtout lale Musée, , cathédrale.renfermeque
faiie ici le touriste. Je diraiveux pas seulement qu'ilneJe
Anvers pour se faire une idée vraievenir à et complètefaut
flamande pour connaître Rnbcnsl'école qui rem-de , ,
ville, sou meilleur disciple,toute la Yan-Dyck, sonplit
mes aveninies de Berlin,1826, après sa Majcslé leEn Roi des Pays-(1)
sonfait oiïrir de passer à service,.nravaitBasE>'TREE ES HOLLAKDE. ^
Olto Venins et le maître de celui-là,maître, , Pourbu et
,
ivlelsis qui remonte jusqu'au xv*ce Quentin siècle et se
,
ainsi à la vieille écolerattache des Van-Eyck, dont il
et la vigueur C'esta la naïveté (1). encore à Anvers que
genreje fis la découverte d'un de sculpture qui m'était
inconnu la sculpture en bois. J'avaisà-peii-près vu dans,
églisesplusieurs de France, surtout à Amiens, des orne-
niens de chœur, des stalles en bois, travaillées avec délica-
tesse. Mais je n'avais vu nulle part ni en France, ni en Alle-
magne, ni dans le nord de Tllalie, la seule partie de l'Italie
que je connaisse, de la grande sculpture en bois et des statues
naturelle. lade grandeur Il a à Anvers, à cathédrale, ety
burtout à Saint-Jacques , une multitude de statues de ce genre
attachées aux chaires ou aux confessionnaux, et qui for-
des groupesment admirables. Pourquoi, en effet, le bois ne
prêterait-ilse pas aussi bien que le marbre et la pierre à
l'expression de la pensée ? Le ton grisâtre de cette sculpture
prend, comme le marbre, avec le temps , un poli, une teinte
brillante, qui, sur un fond un peu sombre, ajoute au pathé-
tique de la sculpture chrétienne. Tout est dit sur la cathé-
drale elle-même. Elle n'a point cette richesse d'oi^iemens
extérieurs et ce luxe de détails que l'on admire dans plu-
sieurs autres cathédrales, et, par exemple, dans la IVotre-
Dame de Paris. Mais la Notre-Dame d'Anvers a un clocher
incomparable, presque aussi haut et plus élégant que celui
(i) Q.Metsis, né Anversà vers 1450. On de luia , aîi Musée d'Anvers , un
admirable taiileau avec volet?, représentant rinhiimatiou de Jésus-Christ. Les
amis de Jésus, après avoir descendu son corps de la croix, lui rendent les der-
niers devoirs. La Vierge est prosternée devant les restes inanimés de son fils :
saint Jean la soutient. l)eu\ vieillards sonlèveul, l'un le chef, l'autre la partie
supérieure du corps du Sauveur, pendant que les saintes femmes eu embau-
ment les plaies. Ou voit à droite, sur le second p'an, le sépulcre qu'on pré-
pare pour recevoir le corps, le Calvaire sur un plan plus cle\é, et a gauche
Jérusalem. Yolel de droite : la télé de saint Jean-I'aptiste sur la table d'iié-
rode. Volet de gauche saint; Jean dans l'eau bouillante. ,.
1.E>TRÉE E?e HOLLA>DE.A
lie Strasbourg. La flèche de Strasbourg est un tour de force;
f.e qui nuit à l'effet d'art, du moins à mes yeux. Le clocher
d'Anvers est d'une mesure et d'une grâce parfaite il s'élance;
à-avec assurance et légèreté, et l'impression qu'il produit est
la-fois grande sereine. Sanset doute, les vieilles toursde notre
cathédrale, sorties de la nuit du xii'' siècle, ont une majesté
personne ne ressent plus baptiséque moi, à Notre-Dame«iue
l'ombre deet élevé à ses murs mais quant à l'art , il; n'y a
,
aucune conqjaraison entre les deux basiliques : l'une accable
de sa masse et comme du poids de l'infini la chétive créature
agenouillée sous voûtesses ; l'autre la relève et la fait mon-
ter avec elle sur les ailes la Prière, de et de l'Espérance par
,
degrés harmonieuxdes jusqu'à la région de la Paix. C'est
,
du haut de ce clocher qu'il faut se donner le spectacle d'An-
vers et contempler ses ports son bassin creusé par Napo-,,
léon, la bourse, les Ooslcrlingen, toutes les églises qui se
autour la cathédrale comme des filles autourpressent de de
le majestueux de l'Escaut, qui conduit àleur mère, et cours
Nord, par où naguère Anvers était un des plusla mer du
Mais le temps presse: hàtons-grands entrepôts du monde.
nous de passer de Belgique en Hollande.
Rotter-quittons Anvers le 14 septembre, pour aller àNous
par Breda et parle soir, en passantdam, où nous arrivons
d'Engelbert II et saBreda est le mausolée deOordrecht. A
attribuées Michel-qualre statues sont àfemme, dont les
guère comment des otivrages du grandAnge Je ne vois(1).
« tombeaunotice qui se distribue à I^rcda : Ce a été con-ExUait de la(I)
célèbremaibie transitaient d'Orient, par le artiste etd'albâtre ou deslriiit
Buomtioli. Il cousiste en deux slolucs, un bommeMichel- Angesïa'uairc
le dos couché sur une tombe éle-le comte et son épouse),une femme (et
tine tiiblotouche; au-dessus d'eux il a également depierre de yvée de
par qualre allantes, tous agenouillés du genoutouche, soutenuerierre de
faite de mari re. Les inscriptionst^ble est l'aimure du comte,droit, et sur la
au-dessous d'eux , sur des plaques carrées d'albàtrc,qualre atlaiiles sontdes

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