De la faculté d'enseigner ou des écoles : traité juridique

Alphonsus Jansen

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Extrait

Udi-V^^ fc^Uru^i
..£
WINDSOR
REDEEf,:EPJ^1^ARY,HOLY
^y^De la faculté d'enseigner.DE
LA FACULTÉ D'ENSEIGNER
ou
DES ECOLES.
THAITÉ JUllIDIQUE
PAR
le R. P. ALPHONSE JAXSEX.
DE LA CONGRÉGATION Df T. S. RKOEMPTEIR
,
l'ROFESSECR DE l'HILOSOI'HIE AU COLLEGE DE WITTEM.
TRADUIT DU LATIX
PAR
AUGUSTE ONCL
LIKGK,,
APPROBATIONS.
pcrmittitur.Typis mandari
Dec,Par. etM. SCHOLTIS,
J.
dclegatus.ad l.oc
Marti 1886.l.ac iGalopiœ
confiés cetqui nous ont été àdes pouvoirsKn vertu
Nicolas Maukon,Rcvérendissime Pèrenotreeffet par
de notre Congréga-Supérieur généralMajeur etRecteur
depar deux Théologiensfait examinernous avonstion,
De laqui a pour titre: fa-le livrenotre Congrégation,
juridique par Al-lùclts. TraiU' ,on (ùsciilU tiniiiis^nur
du T. S. RCdemp-la Con^rC^ati-manse pritre dephonse 7 n,
de Wittemau CoHi\i^ede Pliilnophieprofesseurtevr et
sur le rapportOncliir, prJtre, etpar Au(^.traduit du latin
autorisons l'im-fait, nous ennous en a étéfavorable qui
pression.
signéedonné celtj lettrequoi nous avonsfoi deV.w
notre main.de
1S.S6.l-'évrierAMSri-.KDAM 21
S.S. R.(MOIKN. C.I».
IIOLL..sll'. l'KOV.
Kius.Tvr. m. alberts *(;ai,oj'I'k,PREFACE DU TRADUCTEUR.
L'auteur de ce travail solide et substantiel est un modeste
et savant religieux de la Congrégation du T. S. Rédemp-
teur , si connue par son zèle et ses succès dans la chaire
c/uètienne. jVous croj'ons que cest le premier traite complet
qui ait été pidyliè sur cette importante matière , et nous le
disons , sans crainte d'être contredit, le P. Jansen en a fait
un chef-d'œuvre de clarté, de doctrine irréprochable jusque
dans ses moindres détails. Ainsi en ont d'ailleursJugé
les maîtres les plus autorisés de l'Allemagne, de la France,
de la Hollande et de l'Italie. Mais, en même temps, il a
rendu uti service éuiinent science juridiqueà la , il a apporté
sa pierre à la restauration de notre pauvie société }noderne,
si tourmentée par le des aberrations insensées du libéra-fait
lisme de toute 7iuance. Le devoir permanent des publicistes
Catholiques , en présence de ce dévergondage prétendument
scientifique de la pensée humaine, est, sans contredit, de rap-
peler sans cesse les vrais principes de la science, de les éta-
blir avec une ngueur , d'en déduire lesinflexible conséquen-
ces avec une logique in-ésistible. Il importe que les cham-
pions de la vérité, voués aux luttes quotidiennes contre
l'erreur et le mal, ayent éi leur disposition un arsenal (far-,
VI
trcmpi'ts dis/ifvus bien gui les use de les fourbir eux-mèuies,
ne leur laisse que le soin de manieret les avec vaillanee
et dextérité. L'auteur de ce reinarçuable traité sur le droit
d'enseigner leur a rendu ce service. Il n ignorait pas , dit-
il, dans son introduction dont nous donnons ici la substance,
que la plupart des questions qui concernent la matière
avaient été , èi plusieurs reprises, traitées séparément et par
des jurisconsultes éminents et par de jgraves tlu'ologiens , et
par des maiîres de la science pédagoi^ique ; mais il a cru,
mieux comprisesavec raison que ces questions seraient , et
à l'abri des attaques de rit^norance et de la mauvaiseplus
si elles étaient exposées, et établies dans un traité spé-foi,
avec toute la et la n[çueur d'une démonstrationcial, force
jféométrique. C'est léi ce que l'.luteur a fait a'vec une luci-
dité admirable, une grande puissance d'argumentation une,
vastesénidition saine et bien choisie qui témoigne de ses
connaissances. Inutile de dire (nos propres écrits d'ailleurs
,
le prouvent que nous acceptons la solidaritésuffisamment)
complète de toutes ses doctrines, sans la moindre restriction.
Nous nous sommes bien gardés de nuire, par des tentatives
de propos, ii la contexture s&vcre du livre,littéraires hors
èi sa rigueur Comme l'a dit avec sagesse Pabbéscientifique.
Crozat, dans l'excellente Revue catholique des Institutions
et du droit: „Xous ne contestons pas les avantages de la
méthode littéraire moderne , au point de vue de la liberté
par sesde l'imagination et des charmes variés du style qui,
vijs scintillements ou ses charmes séducteurs parviint si
facilement èi captiver Cesprit, et ii le distraire du fond même
des choses. Mais s'il ne s'agit que d'établir la vérité et de
l'erreur, il n'y a pas de méthode qui vaille celle deréfuter
, dont le propre est de avec soin les choses enrécole définir
question et les termes employés , de prévenir ou de dissiper
les équivoques , les malentendus et toutes les sortes d'obscu-
rités ou d'illusions , de ne poser en principe que des propo-
sitions évidentes ou démontiées d'une manière indiscutable
et de n'en tirer que des conséquences légitimes, suivant les