« Ejido » et stabilité au Mexique - article ; n°4 ; vol.16, pg 717-752
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Description

Revue française de science politique - Année 1966 - Volume 16 - Numéro 4 - Pages 717-752
36 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1966
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur François Chevalier
« Ejido » et stabilité au Mexique
In: Revue française de science politique, 16e année, n°4, 1966. pp. 717-752.
Citer ce document / Cite this document :
Chevalier François. « Ejido » et stabilité au Mexique. In: Revue française de science politique, 16e année, n°4, 1966. pp. 717-
752.
doi : 10.3406/rfsp.1966.392950
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1966_num_16_4_392950et Stabilité au Mexique Ejido
FRAN OIS CHEVALIER
LA
des directement fussent ou moindres événements de sées la prendre lutions réalisées que profondes certes réserves la croissance tels Etant villes certaines offrir pagnes de population travers pas liées politiques les une VOLUTION la bien donné limites importantes auparavant en au exemples elle capitale dans le place et prises sûr Amérique considérable lieu tableau le présent mexicaine la le de qui Depuis que développement malgré exceptionnelle ville monde de que bolivien industrie les ont pour mais du un conscience sinon de latine bien conduire le des vit moins rural entraîné de Mexico il la pays ne début encore et ne toujours statistiques ville plutôt Argentine la semble la surtout de sans faut et citadin ville des du et de paraît capitale la des une ce pas attitudes que idées siècle centralisation en Mexico la de cubain qui transformations influence et provinces peut-être dehors oublier terre souvent leur tant mise Mexico venues ne tend ailleurs urbanisé déterminantes signifie avoir ou appui avec des que évidemment elle part plus avoir de un et au capitales été la les fût peu nullement des Mexique ou les dans majorité en subi capitale sociales ont avait mêmes décisif moins révo pres cam clas uvre été les de ne et
Etude présentée Londres pour le colloque Obstacles to change
iii Latin America The Royal Institute of International Affairs Chatham
House et revisée depuis lors en utilisant le recensement de 1960 très récem
ment paru et obtenu rapidement grâce Moisés Gonzalez Navarro
IV censos agr cola-ganadero ejidal 1960 Resumen general México Direcci
general de estad stica 1965 564
Ce travail est redevable de plusieurs informations importantes et diverses
suggestions Claude Bataillon agrégé de géographie alors Mexico)
que je tiens remercier ici
7- Fran ois Chevalier
sant habituellement en dehors des populations rurales les agglo
mérations recensées de 500 000 habitants ce qui est que
rarement le cas dans ce pays il est vrai que dans les 654
de la population totale que représentaient en 1950 les localités de
moins de 000 habitants entraient des personnes qui ne vivent
assez indirectement de la terre et parfois pas du tour il faut
considérer aussi que dans les localités plus importantes résident
des journaliers agricoles et des familles tirant de la terre une partie
de leur revenu Depuis lors ce pourcentage est réduit selon le
huitième recensement de population il était en I960 environ
578
Quoi il en soit sans garder sa prépondérance antan le
monde rural continue peser lourdement dans la vie du pays
même si cela apparaît pas évident observateur habituel impres
sionné abord par une très grande ville Mexico et par une série
de réalisations spectaculaires dans les domaines urbain industriel
routier Or un élément essentiel et caractéristique de ce monde
rural remodelé par la révolution est bien actuellement Xejïdo qui
avec la très petite propriété occupe de loin la première place non
dans le domaine économique mais du point de vue social par la
masse hommes qui en vivent en dépendent ou rattachent
fût-ce en partie Cet ejido est pas suffisamment connu dans sa
réalité même surtout actuelle malgré des travaux importants
et classiques mais delà anciens Eyler Simpson 1937 Whetten
1947 etc. et la très petite propriété est moins encore
Mais abord est-ce que Vejido sommairement défini Il
agit principalement une unité de terres cultivées placée sous
le régime de la propriété communale ou collective mais distribuée
en petites exploitations individuelles ou familiales Ainsi les béné
ficiaires ont-ils que usufruit de leur lot notamment sous le con
trôle un comisariado ejidal de trois membres en principe élu
par eux
Quant aux ejidos agricoles exploités collectivement ils ne
représentent plus en surface que 32 du total en 1960
Il est important de voir ce est devenu maintenant ce Mexique
lié la terre qui avait pris une part si active dans la révolution
sociale principalement Vejido qui en est directement issu Nous
après les recensements de 1950 et 1960 Cf par exemple DURAN
OCHOA J.) Poblaci Mexico Buenos Aires Fondo de Cultura econ mica
1955 279 p. 14
718 et Stabilité au Mexique Ejido
aurons abord reconnaître les origines de institution et le
milieu dans lequel elle pris naissance car elle en garde la marque
profonde sa rénovation par rdenas qui étendue tout
le pays et étroitement associée au gouvernement sa diversifi
cation et sa lente évolution depuis lors compris et même
surtout dans ses secteurs pauvres qui intéressent encore la
grande majorité des ejidatarios Nous nous demanderons dans
quelle mesure la révolution agraire Vejîdo et la relative satis
faction apportée aux aspirations paysannes ont pu modifier la
mentalité des ruraux dans le sens de la conservation des résultats
acquis mais aussi quelles réactions produisent les nouveaux pro
blèmes agraires que crée surtout une rapide croissance démogra
phique. Nous nous demanderons enfin si apparemment cette masse
rurale ne pèse pas sur la politique mexicaine travers des orga
nismes et syndicats dont le fonctionnement réel pas été suf
fisamment éclairci ailleurs
On en arrive là aux phénomènes les plus complexes dont
étude peur paraître décevante sinon quasi impossible réaliser Fi
ïl nous semble pourtant que la connaissance des structures éco
nomiques et sociales dans la perspective de leur évolution histo
rique jointe celle des cultures au sens anglo-saxon du mot
peuvent venir au secours de observation directe pour jeter quel
que lumière sur ces mentalités et sur influence réelle elles peu
vent avoir dans la vie du pays encore il ne soit guère possible
de chiffrer ces phénomènes dans état actuel des sciences de
homme
Mais comme pour compliquer encore les choses il nous faut
reconnaître aussi que ces structures et leur évolution ne sont elles-
mêmes imparfaitement traduites dans des statistiques ailleurs
nombreuses bien que le fait ne paraisse pas avoir sérieusement
attiré attention de beaucoup économistes et sociologues En
effet même lorsque celles-ci sont très sûres et il nous est
arrivé de voir comment elles étaient élaborées parfois au niveau
municipal elles concernent surtout on le verra des situations
légales qui ne coïncident pas toujours il en faut avec la réalité
observable est ce établi dernièrement un grand connais-
est scmble-t-il avis vers lequel incline SCOTT Mexican government
in transition Urbana University of Illinois Press 195 333 p.) repris par
CLINE H.) Mexico Revolution ro evolution 1940-1960 London Oxford Uni
versity Press 1963 375 p. 156
719 Fran ois Chevalier
seur du monde rural mexicain Moisés De La Pena qui fait
une très intéressante critique des statistiques dont nous dispo
sons Il agit essentiellement des publications de la Direcci
general de estad stica abord le Censo agr cola ganadero de
1930 et Ie Censo ejidal de 1935 puis les deux Censos confondus
pour 1940 II) 1950 III et I960 W) ce dernier paru la fin
de 1965 en net progrès par rapport aux précédents Il ajoute
les publications du Departamento agrario sous le titre Memoria
del departamento agrario dont la première publiée en 1943-1944
concerne époque 1915-1940 et la dernière mène en
1958 é5 Malheureusement on ne peut pas toujours comparer
avec certitude des chiffres successifs ou parallèles parce ils ne
sont pas systématiquement établis sur les mêmes bases ainsi
en ce qui concerne les attributions de terres aux ejidos les chiffres
peuvent soit se limiter aux remises définitives soit inclure des
remises provisoires sujettes confirmation
Quant aux nombreuses publications statistiques établies par
des institutions nord-américaines ou des organismes internationaux
il reste que pour le monde rural tous en sont réduits en général
faire des recoupements sur des données qui parfois pèchent
la base et sont autant moins sû

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