Epipaléolithique-Mésolithique. Les armatures non géométriques - article ; n°1 ; vol.69, pg 364-375
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1972 - Volume 69 - Numéro 1 - Pages 364-375
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 52
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Cl. Barrière
Raoul Daniel
Henri Delporte
M. Escalon de Fonton
René Parent
Abbé Jean Roche
Dr J.-G. Rozoy
Epipaléolithique-Mésolithique. Les armatures non géométriques
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1972, tome 69, N. 1. pp. 364-375.
Citer ce document / Cite this document :
Barrière Cl., Daniel Raoul, Delporte Henri, Escalon de Fonton M., Parent René, Roche Jean, Rozoy J.-G. Epipaléolithique-
Mésolithique. Les armatures non géométriques. In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1972, tome 69, N. 1. pp. 364-
375.
doi : 10.3406/bspf.1972.8171
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1972_hos_69_1_8171Bulletin de la Société préhistorique française, tome 69, 1972, Etudes et Travaux, fascicule 1.
Epipaléolithique - Mésolithique
Les armatures non géométriques - 1
par le Groupe d'étude
de l'Epipaléolithique-Mésolithique (G.E.E.M.)
Cl. Barrière, R. Daniel, H. Delporte,
M. ESCALON БЕ FONTON, R. PARENT,
abbé J. Roche, Dr J.-G. Rozoy
Dans un texte précédent (1) le G.E.E.M. a la base (cran, etc.) peuvent entraîner des dissy
exposé les principes généraux de ses définitions métries de détail (fig. I, n° 3).
typologiques et a présenté une systématisation Il existe plusieurs classes de pointes qu'il condes classiques « microlithes géométriques » viendra de distinguer systématiquement comme (g.e.e.m., 1969). Nous étudions ici d'autres classes on a distingué précédemment triangles, segments d'armatures microlithiques sans prétendre en de cercles et trapèzes. avoir épuisé la liste, même pour l'Europe occi
dentale (restent en particulier à traiter les l Conventions graphiques. amelles à bord abattu, les pointes à soie et à cran,
les pointes à retouches couvrantes, les armatures Il nous a été fait observer, avec raison, que la à retouches inverses plates). flèche employée pour figuer la direction de per
La plupart des définitions de base ont été cussion prête à confusion avec la flèche qui
fournies précédemment. Il nous faut seulement signale le coup de burin. Aussi emploierons-nous,
expliciter le sens du terme « pointe » employé à l'avenir, pour situer l'emplacement du bulbe
par nous dans les pages qui suivent, toujours absent, le signe о et, pour un bulbe présent, le
accompagné d'une précision : pointe du Tarde- signe •. Ces conventions sont déjà très répandues
nois, pointe à base non retouchée, mais jamais en Europe.
isolé. En premier lieu rappelons l'opinion de Pour faciliter les comparaisons, les pointes F. Bordes : « J'appelle pointe un objet dont la doivent être dessinées, l'axe de symétrie étant première caractéristique sera d'être pointu » bien vertical, la pointe en haut. (Bordes, 1961) ; en ce qui nous concerne, nous
proposerons de réserver pour l'Epipaléolithique
le terme de pointe pour des objets dont l'angle à
A. — POINTES A TRONCATURE OBLIQUE la pointe ne dépasse pas 45", sauf de rares excep
tions qui seront précisées. En second lieu le terme (schéma fig. 1)
« pointe » supposera, par convention et toujours
dans ce même cadre, une symétrie sinon parfaite Pointe à troncature très oblique (fig. 2) (2). du moins acceptable par rapport à la bissectrice
de cet angle. Il s'agit là d'une symétrie d'en Armature microlithique comportant une tronsemble, restant entendu que les particularités de cature opposée à une extrémité de lamelle.
L'angle de la pointe ne dépasse pas 45° et sa
bissectrice constitue un axe de symétrie accep(1) Le G.E.E.M. salue la mémoire du regretté E. Vignard, table pour l'ensemble de la pièce, bien que la Président d'honneur de la S.P.E., fondateur avec R. Daniel, en 19")3, des premiers essais de typologie du Tardenoisien qui base non retouchée puisse être biaise par rapport restent à la base de nos travaux, au commencement desquels il a participe1. Notre premier article a été établi avec la collaboration active de .1. Tixier, actuellement éloigné de nos travaux par la multiplicité de ses tâches. J. Tixier a assumé la direction de (2) Sauf indications contraires, les dessins ont été relevés sur nos débats pendant plusieurs années et a imprimé au G.E.E.M., les pièces par les auteurs. Nous remercions MM. P. Couzy et avec sa fermeté habituelle, des habitudes de rigueur typolo Cl. Marolle qui ont contribué à l'illustration de ce travail. gique dont nous lui sommes reconnaissants.
364 celui-ci. La partie retouchée ne constitue jamais à On indiquera toujours le nombre de pièces à
moins du liers de la longueur de îa pièce, et plus pointe proximaie (généralement les plus nomb
souvent la moitié ou les deux tiers, parfois ïa reuses) oii distale.
totalité ; dans ce dernier cas le franchissement
net de l'arête principale de la lamelle par les Pointe courte (tig. I, n"s 8 à 23). retouches constitue le critère de distinction avec
les pointes à retouche unilatérale. Pointe à troncature oblique dont la longueur
La longueur dépasse le double de la largeur. lie dépasse pas le double de la largeur. En règle
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V
Lamelle tronquée Pointes a troncature oblique Pointes unilatérale à retouche
Illustration non autorisée à la diffusion
10 11
365 12
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Illustration non autorisée à la diffusion '
la partie retouchée s'étend jusqu'à générale, Sous-type ~ Pointe de Chaville (Daniel et Rozoy
la ba 1966) : pointe à retouche unilatérale avec conser
vation du piquant triedre. Dans ce cas l'angle de On peut admettre pour ce type un angle de la
la pointe peut aller (quoique rarement) jusqu'à pointe jusqu'à 60°, mais la symétrir. doii être
60", l'angl-e sur la face supérieure demeurant assez rigoureuse. Les pointes courtes sont par d'ailleurs toujours dans la limite de 45" (fig. 3, fois façonnées sur éclats minces. La pointe est
nOK-17 à 23). souvent distale.
n"s 24 à 33). Pointe à deux bords abattus ifig. 3,
Armature microlithique dont la poi-te, tou
jours plus aiguë que 45° (et généralement beauChronologie et géographie.
coup plus), est constituée par deux lignes de
L'abondance des pointes à troncature très retouches abruptes convergentes, généralement
oblique est un phénomène nouveau apparu au des bords abattus plutôt que des troncatures. La
Dryas III dans la plaine germano-néerlandaise base est une extrémité de lamelle, non retouchée.
(fig. 2, nas 1 à 8). C'est la première expression Le caractère proximal ou distal de la pointe
massive des armatures microlithiqiies dans cette devra toujours être indiqué.
région (les lamelles à bord abattu, non pointues,
étant considérées à part) et elle fournira la base
de départ aussi bien pour les triangles que pour
d'autres types d'armatures. Dans l'Ahrensbour-
gien (Geldrop : Wouters 1957, Remouchamps : Remarque.
Rahir 1928, fig. 2, nos 1 à 8), elles sont domi Les pointes à dos très effilées (rapport lonnantes (15 %), dans le Montadien (Abri Cor-
gueur/largeur supérieur à 4) peuvent être consinille : Escalon 1966, fig. 2, n° 40), elles ne le dérées comme des pointes de Sauveterre uni- sont pas. Elles persistent ensuite sans modifi nos 27 à 30). pointes (voir plus loin) (fig. 5, cations notables dans tout l'Epipaléolithiq^ue
ancien (Klosterlund : Petersen 1966, fig. 2, nos 44 S'il existe d'autres pointes de dans
à 46 ; Rouffignac с Vb : Barrière, en préparat la série, ce rattachement devra être opéré, le
ion, fig. 2, nos 33-34), moyen (Tardenoisien : caractère très effilé prenant le pas sur les autres.
Daniel 1965 a b, fig. 2, nos 9 à 16 et 24 à 28) En général dans ce cas, les bords sont plus ou
et récent (Montbani : Daniel 1948, Rozoy 1972, moins convexes et la base est étroite. L'étude
fig. 2, nos 17 à 22) ; Rouffignac C. III : Barrière, descriptive devra rendre compte de la continuité
en préparation, fig. 2, n° 37), mais pas au stade des séries.
final (Allée Tortue : Parent 1967). Elles sont
dominantes en Angleterre (Horsham : Clark
1934, fig. 2, nos 41 à 43).
La pointe courte se rencontre surtout en All Chronologie - Géographie. emagne du Sud et en Europe Centrale (Smolin :
Valoch 1963, fig. I, nos 16 à 18). Il e

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