Expo Au service des Tsars_DP
17 pages
Français

Expo Au service des Tsars_DP

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
17 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Expo Au service des Tsars_DP

Informations

Publié par
Nombre de lectures 102
Langue Français

Extrait

      
   DOSSIER DE PRESSE AU SERVICE DES TSARS La garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre  9 octobre 2010 - 23 Janvier 2011  Musée de l Armée - Hôtel national des Invalides, Paris                          Lori, Gabriel I Ludwig père (1763-1840), Lori, Gabriel II Mathias fils (1784-1846) Grande parade sur la place du Palais (d’après l’original d’I.-G. Mayer) Vers 1800-1805 © Musée de l’Ermitage   Manifestation organisée par le musée de l’Armée - Paris et le musée de l’Ermitage - Saint Pétersbourg  dans le cadre de l’année France-Russie 2010     
 En partenariat média avec :
www.france-russie2010.fr 
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   Sommaire  P. 3 Communiqué de presse  P. 4 L’histoire de la garde impériale russe à travers de riches collections  P. 5 Deux siècles d’histoire en huit séquences  P. 8 Scénographie  P. 10 Les collections russes du musée de l’Armée  P. 11 Le musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg  P. 12 Le musée des Cosaques de la Garde impériale de S.M l’Empereur   P. 13 Informations pratiques  P. 14 Publication  P. 15 Autour de l’exposition - programmation culturelle : conférences, cycle cinéma, concerts.  P. 17 L’année France-Russie                                        
Les photos publiées dans ce dossier sont disponibles libres de droit pour la presse, sur demande.
2
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   Communiqué de presse   Exposition  AU SERVICE DES TSARS la garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre  Musée de l Armée / 9 octobre 2010 - 23 Janvier 2011  ’ ’ ’ Dans le cadre de lAnnée France-Russie 2010, le musée de lArmée et le musée de lErmitage de Saint-Pétersbourg sassocient pour présenter à lautomne 2010 cette exposition consacrée à lhistoire de la garde impériale russe, et plus largement à l histoire de la Russie. Pendant plus de deux cents ans, des années 1700 à la révolution d’octobre 1917, l’histoire de la garde impériale russe est intimement liée à celle de la Russie dans le domaine non seulement militaire mais aussi politique, social et culturel, jusqu’à devenir le mi-roir le plus fidèle de sa richesse et de sa complexité.  Cette exposition, fruit d’une coproduction inédite entre les deux établissements, permettra de montrer au grand public plus de 150 objets au caractère exceptionnel et somptueux : des peintures, des uniformes, des armes et des objets d’arts. La majeure partie de ces pièces provient du musée de l’Ermitage. Certaines n’a-vaient encore jamais quitté le sol national. Celles issues des collections du musée de l’Armée et du musée des Cosaques de Courbevoie évoquent le devenir des membres de la garde après 1917 et l’exil de grandes familles russes à Paris.  Un programme de concerts, de conférences et un cycle cinématographique accompagneront l’exposition, qui fait l’objet d’un catalogue co-édité par le musée de l’Armée et les éditions Somogy .  ***    Commissariat :  Musée de l Armée    Emilie Robbe, conservateur du département moderne (1643-1870) Julien Voino t, adjoint, département moderne Musée de l Ermitage   Georges Vilinbakhov, directeur adjoint Serguei Plotnikov, responsable du musée de la Garde impériale, Département de la Culture russe   Contacts pour la presse et les média : Claudine Colin Communication Albane Champey + 33 (0)1.42.72.60.01 + 33 (0)6.88.77.46.71 albane@claudinecolin.com    
Musée de l Armée - Service communication  * Céline Gautier, chef de service + 33 (0)1.44.42.53.08 cgautier-ma@invalides.org * Fanny de Jubécourt + 33 (0)1.44.42.32.34 fdejubecourt-ma@invalides.org   Musée de l Armée – Hôtel des Invalides, 129 rue de Grenelle 75007 Paris
3
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   L histoire de la garde impériale russe à travers de riches collections  Pour donner à la Russie une place de premier plan en Europe, l’empereur Pierre I er le Grand (1682 – 1725) met en place de nombreuses réformes destinées à rénover la société russe sur le modèle de grandes nations telles la France, la Prusse ou la Suède. Fleuron de cette Russie nouvelle, la garde impériale, constituée d’hommes valeureux et fidèles, en vient au fil des siècles à incarner le legs du tsar réformateur dans la capitale qu’il a fon-dée à Saint-Pétersbourg.  Ce statut fait d’elle une force politique à part entière, qui prend une part décisive aux révolutions de palais qui marquent le XVIII e siècle, de Pierre I er à Paul I er , en passant par Élisabeth I ère , Pierre III et Catherine II. Unité de prestige chargée de la sécurité de l’empereur, la Garde a fait, au long de son histoire, la preuve de sa valeur au combat : contre les Suédois sous Pierre I er , contre la Grande Armée de Napoléon sous Alexandre I er ou pendant la Première Guerre mondiale sous Nicolas II.  Lexposition Au service des Tsars retrace cette histoire depuis la création de la garde par Pierre le Grand jus-qu’à sa chute et sa dissolution provoquées par la révolution d’Octobre.  Objets et oeuvres d art  La majorité des objets et des œuvres présentés dans cette exposition proviennent du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg (département de l’histoire de la culture russe). Ils sont de nature diverses :  Uniformes et pièce d’équipements de nombreux régiments (habits, pelisses, casques, shakos…) ; Effets personnels de tsars, de célèbres officiers, de personnalités politiques… tels l’habit de l’impératrice Catherine II aux couleurs du régiment Préobrajenski, la pelisse d’officier des hussards de la Garde ayant appar-tenu à Alexandre I... Estampes et tableaux – dont de nombreux portraits : portraits de Pierre le Grand, d’Alexandre I er , de Nico-las I er , d’Alexandre II, portrait équestre de l’impératrice Catherine II … Drapeaux et étendards ; Armes : sabres, lattes, épées ; fusils, pistolets… Pièces d’arts décoratifs (service à thé réalisé par la manufacture impériale de porcelaine...).  
4
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   2 siècles d histoire de la garde impériale russe en 8 séquences chronologiques   I - La naissance de la garde impériale – Pierre I er le Grand La garde impériale est créée en 1683 sous le règne de Pierre le Grand (1682-1725), tsar-réformateur et fondateur de l’Empire russe. Elle représente un outil politique autant que militaire, au service de ses projets. Le corps des officiers se compose de nobles, partisans des réformes ; sous leur autorité, les soldats, formés à l’école de l’obéissance, de la disci-pline et de la fidélité, sont le plus sûr pilier du nouvel Etat. Plus encore, la Garde incarne la nouvelle société, à la fois ouverte sur les évolutions technologiques de la société oc-cidentale et dominée par l’élite du mérite, de l’honneur et de l’abnégation, au service de la Patrie et de l’Empereur.    ’ ’ < Portrait de l impératrice Élisabeth Petrovna à cheval accompagnée d un négrillon Anonyme, milieu XVIII e s. © Musée de l’Ermitage Élisabeth Petrovna (1709 – 1762) est la fille de Pierre I er  et Catherine I er , princesse héritière à partir de 1721, elle est couronnée impératrice de Russie en 1741. En tant qu’impératrice, elle a cherche à se placer dans la continuité de la politique de son père Pierre le Grand, fondateur de l’Empire russe. À ce titre, elle affectionnait de se montrer devant ses gardes dans la tenue du régiment Preobrajensky. C’est ainsi, en uniforme et à cheval, qu’elle est représentée par le peintre de cour Georg Christoph Grooth (1716 – 1749). L’image « d’Impératrice des troupes », cultivée par Élisabeth Petrovna, était appréciée par les membres de la garde impériale, grâce à laquelle elle avait accédé au trône.    II – Complots de palais - laGarde au cœur de la société Après la mort de Pierre I er , le pouvoir politique s’affaiblit, celui de la Garde s’en voit renforcé, et cette dernière joue un rôle décisif dans le succès des coups d’Etat du XVIII e siècle (Catherine I ère , 1725 ; Anne, 1730 ; Elisabeth, 1741 ; Ca-therine II, 1762). A cette époque, la Russie accède au statut de grande puissance européenne. Ses liens économiques, politiques et cultu-rels avec l’Europe influencent la société de Saint-Pétersbourg, où la Garde constitue près du tiers de la population. Ses officiers sont alors au coeur des relations culturelles que les élites russes nouent avec la France à partir du règne d’Elisa-beth (1741-1762).   III – Les guerres napoléoniennes Les guerres napoléoniennes marquent profondément la société russe. Com-mencées par les humiliations d’Austerlitz et de Friedland, ces guerres se transfor-ment, avec l’invasion de 1812, en « Guerre patriotique » et trouvent leur aboutisse-ment glorieux avec l’arrivée à Paris des troupes d’Alexandre I er . De ces victoires nais-sent un enthousiasme populaire général et un véritable sentiment national. Jusqu’à présent, cette époque représente une sorte de légende fondatrice de l’Etat russe.  Le romantisme russe naît à la suite de ces guerres contre Napoléon. La Garde et les héros de la Guerre patriotique – Koutouzov, Bagration, Raïevski, Denis Davidov – incarnent véritablement, aux yeux des Rus-ses, cette époque glorieuse. Les poètes et roman-ciers, de Pouchkine à Tolstoï, évoquent la Garde, à la fois témoin et acteur de son temps, nimbée d’une aura sans pareil. On la retrouve dans des œuvres comme Le Cavalier d’airain de Pouchkine (1833), ou chez Tolstoï dans Anna Karénine  (1877) et Guerre et Paix  (1865-69).   
< Pelisse d officier de hussard ayant appartenu à Alexandre I er , 1815-1826 © Collection musée de l’Ermitage
^  Portrait d Alexandre I er  par Volkhov, 1811 © Collection musée de l’Ermitage
5
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011 IV – Les Décembristes La suite logique de l’épopée des guerres napoléoniennes est pour les Russes le commencement du « mouvement de libé-ration », dont le début est marqué par l’insurrection des Décembristes, événement d’une importance majeure dans l’his-toire mais également dans la mémoire collectives russes. Dans cet épisode, la Garde joue un rôle primordial. Elle est tout simplement le seul acteur de cette insurrection, puisque tous les insurgés aussi bien que les forces de la répression sont des officiers et des soldats de la Garde.  < Attaque du carré des Décabristes par le régiment des gardes à cheval le 14 décembre 1825 par Timm Vassiliy (1820-1895), 1853 © Collection musée de l’Ermitage Le tableau a été peint sur commande de l’empereur Nicolas I er à titre de don pour les officiers de la garde à cheval. Le régiment a été le premier à intervenir sur la place du Sénat au moment de la répression du soulève-ment des unités de la garde, connu comme la révolte « des Décembris-tes ».        V – Nicolas I er - Splendeur de la Garde L’époque du règne de Nicolas I er est paradoxale. Epoque réactionnaire marquée à la fois par l’écrasement de l’insurrection polonaise et par la défaite des troupes russes dans la guerre de Crimée. Epoque faste pour la Garde qui « brille en société » lors des parades et des bals organisés à Saint-Pétersbourg devenue la plus grande capitale militaire de l’Eu-rope et dont la vie est indissociable de celle de la garde impériale.    Tcherkeska de général de l escorte de sa Majesté impériale, ayant appartenu au tsarévitch Alexandre (futur Alexandre II) © Collection musée de l’Ermitage   En 1828, l’Escorte personnelle de Sa Majesté est réorganisée. Elle inclut dorénavant un détachement de montagnards composé par les jeunes représentants des familles illustres des peuples du Caucase russe. Plus tard, l’escorte est complétée par un détachement de cosaques du Caucase, de Lesghiens et de musulmans transcaucasiens. Les cavaliers de l’escorte portent un uniforme exotique et pittores-que, inspiré des traditions des costumes régionaux des montagnards du Caucase. L’ensemble présenté ici a appartenu à l’héritier du trône Alexandre Nikolaïevitch, futur Empereur Alexandre II.    VI – Soutien du trône : les règnes d Alexandre II et d Alexandre III ’ ’ Lors des règnes des empereurs Alexandre II (1855-1871), Alexandre III (1881-1894) et Nicolas II (1894-1917), le nombre des régiments de la Garde s’accroît. Des parades fastueuses à la gloire acquise lors de la guerre russo-turque de 1877-1878, elle ne cesse d’attirer l’attention et l’admiration de la population tout en constituant toujours un pilier inébranla-ble du trône.  Couronnement d’Alexandre III et de Maria Fedorovna ,  (15 mai 1883) Par Georges Becker, 1888 © Collection musée de l’Ermitage     
       < Éventail « Le carrousel des chevaliers gardes ». 1886 © Collection musée de l’Ermitage L’éventail porte les couleurs du régiment des chevaliers gardes, l’unité la plus aris-tocratique de la cavalerie de la garde russe. L’éventail commémore la fête du régiment qui se déroulait tous les 5 septembre. Il était offert par les officiers des chevaliers gardes à leur chef, l’impératrice Maria Fiodorovna.  6   
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011  VII - La Révolution d Octobre Cependant, ses officiers, devenus indifférents à la vie politique, ne perçoivent pas les signes des grandes secous-ses sociales qui se préparent. Aussi, en 1914, en envoyant au front la quasi-totalité des soldats de la Garde, déci-més au combat, Nicolas II se prive-t-il de ses plus sûrs soutiens. Lorsque le mouvement révolutionnaire embrase la capitale, il n’y reste presque plus de troupes acquises à la cause de la monarchie. Le mouvement révolutionnaire embrase ainsi rapidement la capitale et le tsar est contraint d’abdiquer.             Portrait de P.M. Raievski, des Hussards de la Garde Par Ernest Lipgart (1847-1932) © Collection musée de l’Ermitage    
      Coupe à fruit, milieu de tables Russie, 1902 Socle de marbre avec décorations et figurine centrale argent. Représentation d’un cosaque en tenue de service avec sa chachka (lame cassée) et le fusil de 3 lignes © Collection Musée du régiment des Cosaques de S.M. l’Empereur       
    VIII - Reliques C’est dans le brasier de 1917 que s’achèvent l’histoire de l’Empire russe et celle de sa Garde. De nom-breuses familles d’officiers se réfugient alors à Paris et y restent. Un important ensemble d’objets leur ayant appar-tenu est aujourd’hui conservé par le musée de l’Armée. Il sera complété par des pièces provenant du musée des Cosaques de Courbevoie et conservées tant qu’à Courbevoie même qu’au musée Royale de l’Armée de Bruxelles.   
Grande tenue dofficier du régiment des Chevaliers-Gardes,  avec le casque surmonté d une aigle bicéphale, v.1900 © Musée de l’Armée-Paris.Dist RMN – Pascal Segrette
7
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   SCENOGRAPHIE Mettre en scène la Garde impériale russe  Dès son arrivée sur le site, le visiteur peut suivre des « totems » d’information qui le conduisent vers le lieu de lexposition.   Puis, les piliers du péristyle de la cour d’Honneur, arborant des images tirées des tableaux visibles dans l’exposition le guident jusqu’à l’entrée du réfectoire Turenne, ancien réfec-toire des pensionnaires des Invalides, au rez-de-chaussée de l’aile Orient.       Salle Turenne vide   PARTI SCENOGRAPHIQUE  Pour conserver au monument historique sa majesté et sa lisibilité, l’exposition se déploie exclusivement au cen-tre de la salle, laissant visible les peintures murales où Friquet de Vauroze (1648-1716) a raconté les guerres de Louis XIV. Dimensions, matériaux, couleurs et mise en lumière participent à cette différentiation et la lisibilité des deux fonc-tions de l’espace. Architecture et scénographie se renforcent dans un dialogue de contrastes et d’ambiances.    PARCOURS DE VISITE
 Dès l’entrée, une large cimaise accueille le visiteur avec le titre et un texte d’introduction. La cimaise est échancrée à droite de façon à recevoir le premier étendard du régiment de Préobrajensky, suspendu de façon à apparaître entièrement déplié et visible recto-verso. Entre deux sections, les visiteurs passent sous les étendards, qui fonctionnent comme une porte d entrée vers une nouvelle étape de l histoire de la garde impériale. Le parcours se déroule, en U. En revenant vers l’en-trée, avant de quitter l’exposition, le visiteur fait face à un dernier emblème, le précieux étendard de Saint-Georges du régiment Préobrajensky marqué d’une croix de Malte.        
  AMBIANCES L’ensemble du parcours est ponctué de hautes tentures dont la fonction est triple : délimiter le circuit, filtrer la lumière et construire une ambiance spécifique à chaque période, par le jeu des couleurs, des textures et des décors. L’espace joue sur une alternance d’espaces graphiques et de grandes vitrines vitrées sur toute la hauteur où les objets se déploient librement. L‘uniforme est présenté en situation, à hauteur d’homme. Le jeu des couleurs des salles s’inspire des œuvres présentées et donne une tonalité subtile évoquant chacune des périodes abordées.  
8
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011   SCENOGRAPHIE (2) Mettre en scène la Garde impériale russe  GRAPHISME ET SIGNALÉTIQUE La signalétique est totalement intégrée à la scénographie. Le code couleur de la scénographie est réutilisé dans le graphisme de l’exposition. Deux typographies très différentes ont été choisies. Une typographie Bâton pour les titres (Arial) et une typogra-phie à empattement pour le texte courant (Hoefler). Toutes deux sont Open Type, c'est-à-dire qu’elles contien-nent tous les signes des alphabets latin et cyrillique. Le cyrillique reste cependant très discret ; il est employé comme un symbole, porteur d’images et de rêves pour le public français.   Pour familiariser et intriguer le visiteur, l’exposition comprend une vingtaine de petits supports en forme de miroirs , où l’on pourra trouver des détails et anecdotes qui permettent de mettre en lumière certains aspects des relations franco-russes tout au long de la période (célébrités comme Tourgueniev ou la comtesse de Ségur, espionnes, ambassadeurs ou grands soldats…).      
                       ORGANISATION DE L’ÉQUIPE L'équipe scénographe/graphiste est constituée de [MAW] et CLDesign qui travaillent en partenariat régulier. Elle a réalisé de nombreux projets ces dernières années, plusieurs expositions dont l’intégration scénographie/ graphisme a été remarquée, par exemple «Henri Rivière – entre japonisme et impressionnisme» à la Bibliothè-que nationale de France, site Richelieu, «La Légende du Roi Arthur» à la Bibliothèque Nationale de France, site Tolbiac, «Marguerite Gérard» au Musée Cognac Jay ou «Tous les bateaux du monde» au Musée national de la Marine.  [MAW] regroupe les compétences d’architecture, économie, scénographie et mise en lumière. Philippe Maffre et Marion Rivolier assurent la conception et le suivi scénographique ainsi que l’adaptation de l’exposition à tous les publics. La conception graphique et la signalétique, ainsi que tous les éléments de communications sont réalisés par l’agence CLDesign, représentée par Camille Leroy.    9
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
       LES COLLECTIONS RUSSES DU MUSEE DE L ARMEE   En 1953, le musée de l’Armée engage véritablement une politique active d’acquisitions d’objets russes. En 1969, s’ouvre au public la salle dite « des Alliées » où sont exposées près de 150 pièces russes, toutes por-teuses d’histoire et d’émotion, dont 41 mannequins complets constitués à partir d’éléments d’origines diverses. La Garde impériale russe y est représentée par des uniformes, des pièces d’équipement, des armes à feu, des décorations… relatifs à l’histoire de ses divers régim ents (cavalerie, infanterie, corps des pages, chevaliers-gardes, uhlans de l’impératrice …).  Parties de néant, ces collections ont été rassemblées par le général Blanc, directeur du musée de l’Armée de 1951 à 1964, assisté d’éminents membres de la communauté russe en France, dont le général Andolenko (1908-1978), fils d’un capitaine des dragons dans l'armée impériale russe mort en 1914, et dont la famille fut contrainte à l’exil en France à la Révolution de 1917. Une autre figure majeure de ce travail fut le lieutenant-colonel Sergeï A. Mestcherinoff, ancien du régiment Préobrajensky, que ses précédentes fonctions d’attaché militaire de la Russie en France (1916-1917), plaçaient en position de créer des liens durables entre les militai-res russes émigrés et les Français.  Ces collections se sont constituées à partir de dons accordés par les propriétaires eux–mêmes ou bien par de proches parents. Parmi eux, on compte en particulier des membres de la famille impériale - la grande duchesse Hélène et le prince Nicolas de Grèce, le grand duc Gabriel … - mais aussi des particuliers vivant en exil depuis les années 1920 (familles de la haute noblesse par exemple, tels la princesse Cantacuzène, le prince Eristoff, le prince d’Oldenbourg, le prince Troubetzkoy…). Par ailleurs, une grande partie des pièces a été acquise par l’intermédiaire d’associations des anciens membres de régiment de la Garde ou de l’armée impériale : l’Union des anciens élèves du Corps des pages, celles des anciens officiers du régiment Preobrajensky et des anciens du régiment Semionovski, les unions des chasseurs de la garde, des chevaliers-gardes, des cosaques de la garde, le musée des hussards de la garde et le Foyer des officiers de la marine impériale.  Dans le dernier quart du XX e  siècle, en suivant la normalisation des relations diplomatiques entre la France et l'URSS, ainsi que l'évolution de l'état d'esprit des générations qui se succèdent, le besoin d'une salle spécifici-que pour évoquer le sujet se fait resentir de façon moins pressante. Dans un contexte apaisé, les collections russes intègrent petit à petit le musée de l'Armée au même titre que les autres collections relatives à l'histoire de la France et de ses alliés ou bien font retour à leurs propriétaires qui leur tracent une nouvelle destinée. Parallèl-lement, les acteurs de cette histoire commune entre la France et la Russie choisissent aussi, en certaines occa-sions particulières, de mettre sur pied de grandes expositions qui permettent de considérer d'un oeil nouveau les extraordinaires témoignages confiés au musée de l'Armée.  Ainsi de l'exposition de 1993, au moment de l'anniversaire de l'alliance franco-russe, ou aujourd'hui, de l'exposi-tion "Au service des tsars" qui, pour la première fois, associe la France et une Russie nouvelle, qui reçoit en héritage les mémoires de la Russie impériale et de l'ex-URSS.    
10
Au service des Tsars , Musée de l’Armée, 9 oct. 2010 / 23 janv.2011
       LE MUSÉE DE L ERMITAGE, SAINT-PÉTERSBOURG  On estime que la fondation de l’Ermitage remonte à 1764, date à laquelle l’impératrice Catherine II de Russie acquit auprès du marchand berlinois Johann Ernest Gotzkowski, sa collection de peintures hollandaises et fla-mandes (225 tableaux).  L’Ermitage est un des plus grands musée s du mo nde, ses collecti ons comptent près de trois millions d œu-vres, monuments de la culture et de l art de l Europe et de l Asie des temps les plus reculés jusqu’à nos jours : tableaux, œuvres graphiques, sculptures, une des plus riches collections d’art décoratif, plus d’un million de monnaies et médailles, des objets d’archéologie.  Parmi les trésors de l’Ermitage se trouvent des œuvres de Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, le Titien, une brillante collection des œuvres de Rembrandt et de Rubens, un ensemble célèbre de peintures impression-nistes et postimpressionnistes, des tableaux de Matisse et Picasso. Les collections d’objets en or scythes et d’antiquités de la Région du Nord de la Mer Noire jouissent d’une renommée mondiale.  L’ensemble principal des bâtiments de l’Ermitage inclut le Palais d’Hiver (ancienne résidence des tsars de Rus-sie), les trois palais qualifiés de Petit, Vieux et Nouvel Ermitages, le théâtre de l’Ermitage et la Maison dite de Réserve. Du complexe muséal dépendent aussi : le Palais de Menchikov, l’aile Est de l’État-major, le centre de conservation et de restauration « Staraya Derevnya » et le Musée de la Manufacture impériale de porcelaine.  Par ordonnance du Président de la Fédération de Russie du 18 janvier 1991, l’Ermitage est entré dans la liste des sites patrimoniaux de valeur exceptionnelle des nations de la Fédération de Russie.   www.hermitagemuseum.org  
11
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents