Extrait de la brochure sur l education; ou, La grande question sociale du jour
108 pages
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Extrait de la brochure sur l'education; ou, La grande question sociale du jour

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Kd.H Extrait de la brochure sur l'éducation; ou, La grande question sociale du jour. •- 'i:mw:-!^ % EXTRAIT LADE BROCHURE L'EDUCATION La Grande (iiiestion Sociale du Jour MONTREAL Imprimerie de "L'Etendard", rue Saint-Jacques37 1886 lif^KU'-V EXTRAIT DE LA BROCHURE L'EDUCATION ou la Grande (jiiestion Sociale k Jour MONTRÉAL Imprimerie de "L'Etendard", rue Saint-Jacques37 ^^ 1886 Ê\3OZ.0 QUELQUESENCORE MOTS grand nombre de nos concitoyens désirentUn être renseignés sur resprit et les tendances dumieux Dépar- l'Instruction publiquetement de plusieurs nous ont; de leur dire notre pensée sur lamême pressé manière quelques-uns de nos hommes publicsdont entendent conduire l'éducation de nos enfants an nom de tEtat. sait déjà, c'est la raisonLe lecteur le de la présente brochure. document qu'on vientLe dernier de lire, celui qui signature du Rév. Frère Arnold,porte la ne sera pas jugé le moins important. Nous n'avonssans doute pas à l'inclure ici, persuadé que les Frères, de qui, ilhésité l'avonsest vrai, nous ne pas reçli, ne sauraient cepen- raisons déjà indiquéesdant, pour les plus haut, nous publicité que nous lui donnons.blâmer de la personnes, dans un but facile à deviner, neCertaines se lassent pas de répéter partout que nous ne voulons aux laïques le droitpas reconnaître d'enseigner. C'est calomnie et une absurdité. Messieurs le Drlà une L.-E.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Kd.H
Extrait de la brochure
sur l'éducation; ou, La
grande question sociale du
jour.•- 'i:mw:-!^ %
EXTRAIT LADE BROCHURE
L'EDUCATION
La Grande (iiiestion Sociale du Jour
MONTREAL
Imprimerie de "L'Etendard", rue Saint-Jacques37
1886lif^KU'-VEXTRAIT DE LA BROCHURE
L'EDUCATION
ou
la Grande (jiiestion Sociale k Jour
MONTRÉAL
Imprimerie de "L'Etendard", rue Saint-Jacques37
^^
1886Ê\3OZ.0QUELQUESENCORE MOTS
grand nombre de nos concitoyens désirentUn être
renseignés sur resprit et les tendances dumieux Dépar-
l'Instruction publiquetement de plusieurs nous ont;
de leur dire notre pensée sur lamême pressé manière
quelques-uns de nos hommes publicsdont entendent
conduire l'éducation de nos enfants an nom de tEtat.
sait déjà, c'est la raisonLe lecteur le de la présente
brochure.
document qu'on vientLe dernier de lire, celui qui
signature du Rév. Frère Arnold,porte la ne sera pas
jugé le moins important. Nous n'avonssans doute pas
à l'inclure ici, persuadé que les Frères, de qui, ilhésité
l'avonsest vrai, nous ne pas reçli, ne sauraient cepen-
raisons déjà indiquéesdant, pour les plus haut, nous
publicité que nous lui donnons.blâmer de la
personnes, dans un but facile à deviner, neCertaines
se lassent pas de répéter partout que nous ne voulons
aux laïques le droitpas reconnaître d'enseigner. C'est
calomnie et une absurdité. Messieurs le Drlà une L.-E.
Desjardins et le Curé Lavallée devant la Commission
Royale : de même, toute la presse catholique du pays, et
notre connaissance personnelle,notamment, à le Mo7ide,
Vérité, \t des Trais-Rivières et \Etendardla Journal
ont publiquement et positivement affirmé le contraire
;
instances réitérées,et, malgré nos jamais on n'a pu nous
d'un seul catholique qui ait parlé autre-citer le nom
ment. D'ailleurs, comme il a déjà été dit plusieurs fois
aussi, jamais encore i! n'a été et jamais probablement
possible de se procureril ne sera des maîtres ecclésias-
tiques ou religieux pour tous les enfants.
"Toujours l'Eglise a encouragé, loué et honoré lesinstruits qui mettent leur dévoumeentlaïques pieux et
et paternellel'autorité ecclésiastique pourau service de
la jeunesse : et, tout en ac-formation chrétienne dela
préférence marquée aux instituteurs ecclé-cordant une
pour des raisons tropou religieux, et celasiastiques
nécessaire de les rapporter ici,évidentes pour qu'il soit
aux parents toute liberté de confier leursl'Eglise laisse
alors même qu'ilenfants à des maîtres laïques, leur
placer dans des écoles ecclésiastiquesserrit facile de les
religieuses.ou
bien loin de rejeter le concours desL'Eglise est donc
dans l'œuvre de l'éducation. Or, notrebons laïques
sentim >nt est celui même de l'Eglise sur ce point.
famille ne devra jamaisAssurément, un père de mé-
priser les maîtres laïoues qu'une conduite exemplaire et
des connaissances leligieuses et profanes suffisantes
dignes d'être associés à l'importante et trèsrendent
noble action de l'Eglise et des parents pour élever la
montrer injuste à leur égard mais,jeunesse, ni se : au
moins, faudra-t-il aussi reconnaître à ce père le droit
d'accorder sa préférence à des maîtres ecclésiastiques
religieux, surtout quand à toutes les autres excellentesou
raisons qui peuvent motiver une telle préférence, vient
joindre celle d'une économie considérable.encore se
Et si des familles sont assez heureuses pour obtenir
Religieuxdes et des Religieuses qui prennent la direc-
tion de leurs écoles, de quel droit, en vertu quelsde
principes ces familles seraient-elles privées de leur juste
part des deniers publics destinés aiderà les écoles ? De
quel droit, en vertu de quels principes l'Etat, par ses
fonctionnaires, surintendant, inspecteurs ou autres^
traiterait-il avec indifférence ou partialité, irait-il même
jusqu'à tracasser et persécuter sourdement les Religieux
et Rehgieuses à qui nous voulons confier nos enfants ^
En agir de la^^sorte, ne serait-ce pas, pour dire le moihs^— —
la légitime liberté de ces parents-là mêmes quigêner
ont le mérite de procurer à leurs enfants la meilleure
chrétienne possible, éducationéducation dont l'Etat
le premier à bénéficier après la famille et l'Eglisesera ?
serait-ce point là, surtout dans un pays catholiqueNe
un procédé doublementcomme le nôtre, injuste et
pourtant oserait-on soutenirodieux? Et aujourd'hui
qu'il ne se fait rien de semblable parmi nous ?
Enfin, qu'on nous permette, avant de terminer, de
relever brièvement quelques affirmations lancées depuis
dans le public sujetassez longtemps au de notre situa-
tion scolaire.
Pour nous réduire au silence ou nous rassurer, on
nous dit, tantôt, que les catholiques de la Province de
sont pas libres de dirigerQuébec ne l'éducation de leurs
enfants tout à fait cathoUqiiement, vu que nous formons
une population mixte et que l'on compte parmi nous
assez large proportion de protestantsune ; tantôt, que
notre système d'Instruction publique est quelque chose
d'admirable, presque l'idéal du système chrétien qu'au
;
l'enseignementmoins le monopole de par l'Etat n'existe
nous qu'en tout cas noshommespoint chez publics qui;
sont à la tête de l'Instruction, sont bien disposés, ayant
les meilleures intentions et que par conséquent les ap-;
(préhensions nourries par ertains catholiques sont l'effet
de vues grandement exagérées sur notre situation.
:Nous répondons
1. Les cailioliqiies de la Province de Québec petivent,
s'ils le veulent, diriger l"éducation de ieurs enfants
TOUT A FAIT CATHOLIQUEMENT.
Laissons parler les faits.
lo. N'est-il pas vrai que nos ])ères, au milieu du der-
nier siècle, n'ont consenti à dé])oser les armes devant
ame armée anglaise envahissant le pays qu'après nous6
obtenu une pleine liber-stipulation expresse,avoir, par
pas vrai que l'exercice de cetterelio-ieuse ? N'est-ilté
ensuite garanti sur la foinous a étéliberté religieuse
conclu entre la France et l'Angle-traité solennel,d'un
N'est-il pas vrai que depuis prés d'unterre en 1763 ?
constitution qui nous laissepossédons unesiècle nous
gouverner nous-mêmes d'après lesfaculté de nousla
principes du Droitl'Eglise et et lesenseignements de
vrai que notre pleine et entièreN'est il paschrétien?
unetoujours été considérée commeliberté religieuse a
canadien, et se trouve deessentielle du Droitpublicpartie
solennellement confirmée parnouveau reconnue et
de 1867, qui réunit la Province de Qué-l'Acte Royale
Provinces en Confédérationbec avec plusieurs autres
Dominion ou Puissance du Canada ?sous le nom de
comme chacune desLa Province de Québec,2o.
Confédération canadienne, neautres Provinces de la
forme-t-elle pas un Etat quasi autonome, ayant sa Légis-
pouvoir pouvoir formel-lature particulière avec plein —
lement confirmé par l'Acte Royal de 1867—de faire ses
lapropres lois concernant l'administration de la justice,
célébration des mariages, téducation, la propriété, les
droits civiles, etc ?
D'ailleurs, comment—même sans toutes les garan-3o.
ties sérieuses que nous venons de mentionner et en
sachant seulement profiter de l'avantage que leur donne
une immense majorité dans un gouvernement représen-
tatif—comment les catholiques de ce pays ne pourraient-
ils pas facilement conserver tous ces droits sacrés de
l'Eglise et de la conscience chrétienne,dont leurs ancêtres,
encore si peu nombreux (6o à 70 mille), ont su, parleur
vaillance et leur inébranlable fermeté, arracher la recon-
naissance et la consécration à une puissante nation
protestante ?
D'après le recensement officiel de rS8i, la Province

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