Gama : portrait d une université - article ; n°1 ; vol.2, pg 29-53
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Archipel - Année 1971 - Volume 2 - Numéro 1 - Pages 29-53
3. Marcel Bonneff memberi gambaran tentang Universitas Gadjah Mada di Djogjakarta (GAMA) dimana dia telah mengadjar selama empat tahun. Universitas itu telah berdiri sedjak tahun 1946 dan selama beberapa waktu kuliah2 diberikan dalam ruangan2 keraton Kesultanan Djogjakarta. Sekarang Universitas ini memiliki gedung2 baru jang didirikan sedjak tahun 1951 dan terletak dibagian utara kota tersebut serta mempunjai 18 fakultas dengan 829 pengadjar tetap dan 15.000 mahasiswa. Disini penulis men- tjantumkan bagan dan statistik dalam lampiran tulisannja jang terutama menundjukkan pembagian mahasiswa dalam djenis kelamin dan agama, tempat asal serta lingkungan sosial mereka.
3. Marcel Bonnef portrays the great Gadjah Mada (GAMA) University of Jogjakarta where he has taught for the last four years. Founded in 1946, the University located for a period within the sultan's palace grounds, before moving to its present site in the northern part of the town into new buildings which were built in 1915. There are at present 18 faculties, a teaching staff of 829 and nearly 15.000 students. Economic demands cannot be shelved and those who have launched GAMA with an eye to realism are well aware of this. Economic realities are not to be shunned as those who have formulated realistic policies for GAMA well know, and the help of the rich nations has been invoked to overcome financial and material difficulties. Here are some of the urgent problems which the University must face: co-ordinating the eighteen faculties in accordance with the Development Plan ; improving the quality of teaching and guiding students towards a fullparticipation in the teaching process. If GAMA brings it off its considerable prestige and strength within the community can only increase. The usefulness of this monograph is enhanced by the tables and statistics which M. Bonneff gives in his notes and appendices, giving a breakdown of students according to sex, religion, area of origin and social background.
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1971
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Marcel Bonneff
Gama : portrait d'une université
In: Archipel. Volume 2, 1971. pp. 29-53.
ringkasan
3.Marcel Bonneff memberi gambaran tentang Universitas Gadjah Mada di Djogjakarta (GAMA) dimana dia telah mengadjar
selama empat tahun. Universitas itu telah berdiri sedjak tahun 1946 dan selama beberapa waktu kuliah2 diberikan dalam
ruangan2 keraton Kesultanan Djogjakarta. Sekarang Universitas ini memiliki gedung2 baru jang didirikan sedjak tahun 1951 dan
terletak dibagian utara kota tersebut serta mempunjai 18 fakultas dengan 829 pengadjar tetap dan 15.000 mahasiswa. Disini
penulis men- tjantumkan bagan dan statistik dalam lampiran tulisannja jang terutama menundjukkan pembagian mahasiswa
dalam djenis kelamin dan agama, tempat asal serta lingkungan sosial mereka.
Abstract
3. Marcel Bonnef portrays the great Gadjah Mada (GAMA) University of Jogjakarta where he has taught for the last four years.
Founded in 1946, the University located for a period within the sultan's palace grounds, before moving to its present site in the
northern part of the town into new buildings which were built in 1915. There are at present 18 faculties, a teaching staff of 829
and nearly 15.000 students. Economic demands cannot be shelved and those who have launched GAMA with an eye to realism
are well aware of this. Economic realities are not to be shunned as those who have formulated realistic policies for GAMA well
know, and the help of the rich nations has been invoked to overcome financial and material difficulties. Here are some of the
urgent problems which the University must face: co-ordinating the eighteen faculties in accordance with the Development Plan ;
improving the quality of teaching and guiding students towards a fullparticipation in the teaching process. If GAMA brings it off its
considerable prestige and strength within the community can only increase. The usefulness of this monograph is enhanced by
the tables and statistics which M. Bonneff gives in his notes and appendices, giving a breakdown of students according to sex,
religion, area of origin and social background.
Citer ce document / Cite this document :
Bonneff Marcel. Gama : portrait d'une université. In: Archipel. Volume 2, 1971. pp. 29-53.
doi : 10.3406/arch.1971.949
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arch_0044-8613_1971_num_2_1_94929
GAM A : PORTRAIT D'UNE UNIVERSITE
par Marcel BONNEFF
L'Université de la Révolution
Le 19 décembre 1951, au moment où le Président Soekarno pose la
première pierre du futur bâtiment central de l'Université Gadjah Mada de
Jogjakarta, au coeur du terrain récemment acquis au nord de la ville, les par
ticipants à la cérémonie et plus particulièrement les membres du Sénat de
l'université, dont le Professeur Sardjito est le président (*), peuvent s'estimer
satisfaits de l'oeuvre réalisée et pleins d'espoir quant à celle qu'il reste à
accomplir. Une dure étape vient d'être franchie.
Deux ans se sont écoulés depuis la création officielle de "GAMA"; deux
ans pendant lesquels le sort de l'institution fut souvent remis en question.
Pour passer des intentions aux réalisations, pour donner à l'université
des statuts, organiser l'enseignement et préparer l'avenir, vingt-quatre mois
n'étaient pas de trop.
Le Président Soekarno n'ignore pas le combat mené par les universi
taires qui l'entourent pour doter la jeune république de l'aima mater qu'elle
mérite. Ce combat a réellement commencé en 1945; il se confond avec la lutte
menée par les hommes politiques et les forces armées pour sauvegarder une
indépendance proclamée le 17 août.
x) Le Prof. Dr. M. Sardjito (1889-1970) fut président de l'université, de 1949 à
1961. Militant nationaliste de la première heure, il a joué un rôle très important
dans le domaine de la santé et de l'enseignement supérieur. Il est connu dans les
milieux scientifiques pour ses travaux en urologie. 30
Les nouveaux responsables sont en droit de reprocher au colonisateur
hollandais d'avoir maintenu sa possession dans un état général de sous-
éducation et cherché à l'isoler de toute influence extérieure. Dans le
domaine de l'enseignement supérieur, qu'on se souvienne seulement que les
Pays-Bas, dont la plupart des cadres étaient formés en métropole, ne créèrent
jamais une véritable université. Djakarta possédait une école de droit, fondée
en 1924, une école de médecine, fondée en 1927. A Bandung, l'école techni
que (2), où le Président de la République avait fait ses études d'ingénieur,
était le plus ancien des trois établissements d'enseignement supérieur (Hoo-
gescholen) (3) qui n'accueillaient au total que quelques centaines d'élèves dont
la moitié seulement étaient des "indigènes" triés sur le volet (4). La capitula
tion hollandaise, le 9 mars 1942, entraîna la fermeture de toutes ces écoles.
Durant l'occupation japonaise, l'école de médecine de Djakarta fut rou
verte en avril 1943. Un an plus tard, les cours reprenaient à l'Ecole technique
supérieure de Bandung, baptisée "Kogyo Daigaku". Après le 17 août 1945,
dans le domaine de l'enseignement universitaire, auquel l'occupant japonais
n'avait eu ni le temps ni sans doute le désir de se consacrer, tout restait à
faire ou à refaire.
L'arrivée des forces britanniques, préparant le retour des Hollandais,
oblige le gouvernement indonésien à ordonner le transfert de l'école de mé
decine et de l'école technique, nouvellement rouvertes, dans le centre de Java,
région considérée comme plus sûre, avant de déménager lui-même à Jogja
karta. C'est ainsi que la "Faculté technique" trouve asile dans un lycée de
Jogja et que l'Ecole supérieure de Médecine se partage entre Klaten et Sura-
karta. A peu près au même moment (mars 1946) se crée à Jogja, sous les aus
pices du Sultan Hamengku Buwana IX, un institut privé d'enseignement
supérieur, le Balai Perguruan Tinggi Gadjah Mada, comprenant deux fa
cultés, droit et lettres. Klaten voit ses activités universitaires s'étendre grâce
à l'ouverture d'une école de pharmacie et d'une école d'agriculture (sep
tembre 1946). Cette ville prendra encore de l'importance sur le plan univers
itaire quand, à la suite de la première attaque lancée contre "l'intérieur"
par les forces hollandaises, des étudiants et des professeurs de la toute nou-
8) Elle fut fondée en 1920; c'est l'actuel I.T.B. (Institut Technologi Bandung).
•) Au rang de ces établissements, on compte parfois la "Bestuursacademie" qui était
une école de formation de fonctionnaires indigènes (28 élèves en 1939).
l) Pendant l'année universitaire 1939-40, sur un total de 1246 étudiants on en comptait
637 d'origine indonésienne, contre 245 "Européens" et 361 Chinois. 31
velle Université de Malang (5) viendront y chercher refuge, entraînant la cré
ation d'une école vétérinaire et d'une école dentaire. Jogja voit naître une
académie des sciences sociales et politiques et Surakarta un institut de format
ion juridique en 1948. Pourtant l'atmosphère n'est pas à l'étude. Le territoire
de la république, agressé de toute part, s'est rétréci comme une peau de cha
grin. Elèves et maîtres participent à la résistance; beaucoup se trouvent aux
premières lignes, d'autres contribuent à l'effort de guerre en préparant les
munitions au laboratoire de la Faculté technique. On trouve beaucoup
d'universitaires parmi les héros de la Revolusi Fisik. On ne travaillera guère
du 21 juillet 1947, date de la première attaque hollandaise, au mois
de novembre 1949. L'affaire de Madiun en septembre 1948, la seconde
action militaire hollandaise visant plus particulièrement Jogja, puis les
conversations diplomatiques qui se dérouleront jusqu'à ce que Jogja
retrouve ses attributions de capitale de la Republik Indonesia et que les
troupes étrangères se retirent de la ville, mobiliseront les forces et les esprits.
Dès qu'il en eut la possibilité, c'est-à-dire après l'accord Roem-Royen
du 7 mai 1949, le gouvernement indonésien se pencha sur le problème de
l'enseignement supérieur. Il était important de savoir où, la paix recouvrée,
l'Indonésie trouverait les cadres administratifs, les médecins, les techniciens
dont elle aurait un

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