Grands anniversaires; souvenirs historiques et pensées utiles
358 pages
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BINDÎNG - •LIST ]^^^ GRANDS ANNIVERSAIRES Abbé H.-A\ SCOTT GRANDS ANNIVERSAIRES ÔouVei\irs i>{stor(ques et pensées utiles QUÉBEC Imp. et Rel. de l'Action Socialk Lt^b 1019 obstat.Nikil Aloib.-Ad. PAqubt, pter, Ceuêor. Quehpci, die 3a oct. 1919. Québec, 17 octobre 1919. BéoiN,L.-N. Cabd.t Areh. de Québec. ^ DEDIE À MON EXCELLENT AMI ET DISTINGUÉ CONDISCIPLE, MONSEIGNEUR LOUIS-ADOLPHEPAQUET, PKOTONOTAIRE APOSTOLIQUE, VICAIRE GÉNÉRAL DE QUÉBEC, DOYEN DE LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE DE l'université LAVAL. Si j'ai désiré. Monseigneur, de vous dédier ce modeste —volume, ce n'est pas à cause de sa valeur, qui ne me fait —pas illusion, mais en gage public d'une amitié qui remonte à notre première enfance. Nés dans la même paroisse, à quelques mois d'intervalle, ensemble à l'école du village, admis le même jour au banquet de la première Communion, ensemble encore élèves du véné- rable et savant M. Bédard, dans ce collège de Saint-Louis-de- Loibinière, dont l'histoire serait si intéressante, puis condis- ciples au Séminaire de Québec : toujours émules dans la poursuite des connaissances humaines, sans cesser d'être unis intimement, que ne nous a-t-il été donné de continuer ensemble notre route à travers la vie ! et à l'exemple d'un Basile et d'un Grégoire, d'aller ensemble, non dans une ville à demi-païenne, écouter un Libanius, mais au cœur même —— VI nous abreuver aux leçons des maîtres dedu Christianisme !

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BINDÎNG -
•LIST ]^^^ <r^.yJ*s-'*l>
GRANDS
ANNIVERSAIRESAbbé H.-A\ SCOTT
GRANDS
ANNIVERSAIRES
ÔouVei\irs i>{stor(ques et
pensées utiles
QUÉBEC
Imp. et Rel. de l'Action Socialk Lt^b
1019obstat.Nikil
Aloib.-Ad. PAqubt, pter,
Ceuêor.
Quehpci,
die 3a oct. 1919.
Québec, 17 octobre 1919.
BéoiN,L.-N. Cabd.t
Areh. de Québec.^
DEDIE
À MON EXCELLENT AMI
ET DISTINGUÉ CONDISCIPLE,
MONSEIGNEUR LOUIS-ADOLPHEPAQUET,
PKOTONOTAIRE APOSTOLIQUE,
VICAIRE GÉNÉRAL DE QUÉBEC,
DOYEN DE LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE DE
l'université LAVAL.
Si j'ai désiré. Monseigneur, de vous dédier ce modeste
—volume, ce n'est pas à cause de sa valeur, qui ne me fait
—pas illusion, mais en gage public d'une amitié qui remonte
à notre première enfance.
Nés dans la même paroisse, à quelques mois d'intervalle,
ensemble à l'école du village, admis le même jour au banquet
de la première Communion, ensemble encore élèves du véné-
rable et savant M. Bédard, dans ce collège de Saint-Louis-de-
Loibinière, dont l'histoire serait si intéressante, puis condis-
ciples au Séminaire de Québec : toujours émules dans la
poursuite des connaissances humaines, sans cesser d'être
unis intimement, que ne nous a-t-il été donné de continuer
ensemble notre route à travers la vie ! et à l'exemple d'un
Basile et d'un Grégoire, d'aller ensemble, non dans une ville
à demi-païenne, écouter un Libanius, mais au cœur même—— VI
nous abreuver aux leçons des maîtres dedu Christianisme
! Tel a bien été votre noble lot et, à votrela science sacrée
êtes devenu un de ces maîtres dont la parole esttour, vous
lumière, qui rayonne non seulement en ce pays maisune
même à l'étranger. Pour moi, chargé d'enseigner les
—lettres, on m'a prêté, parce que j'y prenais plaisir, comme
s'il était possible, à vingt ans, de ne pas aimer les lettres !
— on m'a prêté des préférences pour elles et l'on me des-
tinait à aller là-bas en approfondir l'étude. Heureusement
dela Providence, par le naufrage de ma santé, m'a sauvé
pourcette aventure qui sans doute n'aurait valu rien de bon
enseignem,ent,mon esprit enclin aux hardiesses. De V
vouluj'ai passé au ministère paroissial que je n'ai pas
quitter : de professeur, je suis devenu catéchiste ...
j'en gardé l'impres-Que nous ayons été ainsi séparés, ai
erreur, un regret toujours vivant ausion pénible d'une fond
de ma n'ait été heureuse I Peu d'exis-l'âme. Non que vie
tences, après épreuves du début, l'ont été au même degréces
que la mienne. Mais n'aurait-elle pas été plus f . . .féconde
Et pourtant tout cela, sans recourir aux distinctions
subtiles entre ce que Dieu veut et ce qu'il permet sans le
vouloir, tout cela était bien dans les vues providentielles.
L'homme s'agite, mais Dieu le mène. On le sait, on en est
convaincu, et le cœur humain continue quand même à
poser ses éternels pourquoi qui restent ici-bas éternellement
sans réponse.
H.-A. Scott, ptre.
Sts-Foy, 1er octobre 191».

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