Histoire naturelle des oiseaux, des reptiles et des poissons
312 pages
Français

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.vU/Vj|Mt-»As* rt DES OISEAUX, TOURS, _ *'*et IMPRIMEUR&4!ifflraRE^A" MAJ1E (?•, 1841 71987,JUN2I ubrar£§, EXTRAIT DU RAPPORT [L'KlSlSTOînil KIATOiimiLH ©US ©]3IM0X POISSONS,DES REPTILES ET DES Fait au Conseil royal de l'Instruction publique. Dans une introduction, dont les idées nous ont paru justes, l'auteur établit une comparaison entre la méthode artificielle la méthode naturelle;et et, sans dédaigner services rendus par la première,les il donne avec raison la préférence à la seconde, , , en regrettant toutefois d'y trouver encore tant de lacunes et d'anomalies. Les changements qu'il cru devoir introduirea dans quelques parties de la classification nous ont semblé judicieux nous regarderionsmais comme; une témérité de nous prononcer sur leur mérite absolu. Les descriptions sont exactes; il de l'intérêtay dans les détails que Fauteur a recueillis sur l'in- stinct, les mœurs l'utilité des animaux ilet dont parle dans son livre : il a évité le défaut de trop 1 6 EXTRAIT DU RAPPORT, etc. multiplier lestermes lestechniques et dissertations sur l'histoire de la science. Nous devons louer l'auteur d'avoir su prendre un parti et d'avoir re- connu que les discussions doivent être bannies des ouvrages élémentaires. Nous ajouterons qu'il a trouvé que l'histoire naturelle était assez attrayante par elle-même pour ne pas ajouter ces récitsy merveilleux ou romanesques dont la véritable science a fait depuis longtemps justice.

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.vU/Vj|Mt-»As*rtDES
OISEAUX,
TOURS, _
*'*et IMPRIMEUR&4!ifflraRE^A" MAJ1E (?•,
1841 71987,JUN2I
ubrar£§,EXTRAIT DU RAPPORT
[L'KlSlSTOînil KIATOiimiLH ©US ©]3IM0X
POISSONS,DES REPTILES ET DES
Fait au Conseil royal de l'Instruction publique.
Dans une introduction, dont les idées nous ont
paru justes, l'auteur établit une comparaison entre
la méthode artificielle la méthode naturelle;et et,
sans dédaigner services rendus par la première,les
il donne avec raison la préférence à la seconde, , ,
en regrettant toutefois d'y trouver encore tant de
lacunes et d'anomalies.
Les changements qu'il cru devoir introduirea
dans quelques parties de la classification nous ont
semblé judicieux nous regarderionsmais comme;
une témérité de nous prononcer sur leur mérite
absolu.
Les descriptions sont exactes; il de l'intérêtay
dans les détails que Fauteur a recueillis sur l'in-
stinct, les mœurs l'utilité des animaux ilet dont
parle dans son livre : il a évité le défaut de trop
16 EXTRAIT DU RAPPORT, etc.
multiplier lestermes lestechniques et dissertations
sur l'histoire de la science. Nous devons louer
l'auteur d'avoir su prendre un parti et d'avoir re-
connu que les discussions doivent être bannies des
ouvrages élémentaires. Nous ajouterons qu'il a
trouvé que l'histoire naturelle était assez attrayante
par elle-même pour ne pas ajouter ces récitsy
merveilleux ou romanesques dont la véritable
science a fait depuis longtemps justice.
L'histoire naturelle des oiseaux des reptiles et,
despoissons, est un ouvrage instructif, intéressant,
qui servirpeut pour l'enseignement dans les écoles
normales et qu'on distribuerpeut dans les
primaires supérieures, soit comme prix, soit
comme ouvrage de bibliothèque.
«=>î<'£S;r«,
Les sciences d'observation offrent à l'esprit de celui qui les
cultive une longue série de principes , et surtout une immense
collection de faits. Par les travaux continuels et les recherches
actives des hommes versés dans leur étude, ces faits se mul-
tiplient sans cesse, bientôt ils s'accumulent, et par leur isole-
ment, ils présentent l'image du chaos où tous les éléments
les plus hétérogènes enapparence gisent.confondus. Qui vien-
d'un souille puissant dissiperdra les ténèbres épaisses qui
pèsent sur tant de matériaux stériles par leur éparpilleraient
et n'attendant qu'un germe vivifiant pour manifester leur
merveilleuse fécondité?
Quand on aborde l'élude d'une science dans de telles cir-
constances, l'esprit le plus hardi se trouve embarrassé dès les
premiers pas. Il a beau se débattre au milieu des entraves qui
gênent sa marche, si son intelligence n'est douée de facultés
philosophiques, malgrééminemment toute l'aptitude qui
semble le porter vers ces connaissances, il ne possédera ja-
mais rien de. solide: la mémoire sera surchargée, et l'esprit
dans l'obscurité.sera toujours
Tel a été primitivement l'état des sciences naturelles, telle
a été dans l'origine la position des anciens naturalistes. Les
plus distingués possédaient une grande quantité de faits joints
quelques principesà de philosophie zoologique ; mais la masse
de leurs connaissances n'était pas fécondée par ces aperçus
profondément philosophiques, qui dans ces derniers temps ont
fait de l'étude des éminemmentsciences naturelles une étude
intéressante et utile. Ces premiers amis de la nature semblaient
ignorer que pour se prêter une mutuelle force et produire8 INTRODUCTION.
d'heureux résultais , les principes de la science devaient s'u-
nir en faisceau serré et s'enchaîner étroitement.
Les sciences naturelles en général et la zoologie en parti-
culier manquaient donc de cette vie qui devait les animer
lard leur communiquerplus et cette active énergie qui les
caractérise aujourd'hui. Elles ne présentaient réunionqu'une
d'ossements épars qui n'attendaient qu'un ordre puissant pour
se revêtir de muscles et de tous les organes qui par leurs phé"
nomenes constants et variés constituent la vie. Quel est donc
ce principe qui manquait aux premières connaissancesvital
physiques/ C'était la méthode.
La méthode en effet est appelée à vivifier toutes les scien-
domaine de l'esprit humain. Dansces qui forment le l'état de
dégradation l'intelligence humaine est tombée, il lui estoù
impossible d'embrasser d'un coup d'œil sur un large horizon;
elle se perdrait dans le labyrinthe des mille distinctions orga-
nographiques et élhographiques des naturalistes. Pour que
les différents objetsl'étude soit facile et fructueuse, il faut que
succèdent suivant toutes les lois des harmonies naturellesse
les conclusions d'une méthode sévère.et
dansQuelle méthode doit-on adopter l'étude des scien-
donner la préférence aux. méthodesces naturelles? Doit-on
ou aux méthodes nalxtrelles ? Il a déjà long-artificielles y
temps que celle question a été résolue, et pour le plus grand
dans les sciences il ne reste plusnombre des hommes versés
Cependant je sais quelques naturalis-la moindre incertitude.
éclairés et savants qui regrettent sincèrement de voirtes
méthodistes.tomber entièrement les principes des anciens
du profond mépris que certainsIls sont péniblement affectés
naturalistes jeunes et sans expérience veulent déverser sur
d'éminenls services à la sciencedes systèmes qui ont rendu
général. Cette opinion nous semble respectable, maisen
sans balancer donner la préférence aux métho-nous devons
des naturelles établies sur des fondements plus rationnels.
apprécier la qui existe entre lesPour bien faire différence
méthodes, nous dirons que la méthode naturelle adeux
l'ordrepour but de traduire le plus exactement possible
établi la nature dans la série animale, et de faciliterpar
connaissance et le souvenir de cet ordre. La méthodela
artificielle prend pour point de départ quelques organes ex-

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