HISTORIQUE DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE SAINT-LIBOIRE La ...

Marilyne

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• Publié par: ylumagol
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• Langue: Français

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HISTORIQUE DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE DE SAINT-LIBOIRE     La bibliothèque publique, clé du savoir à l’échelon local, est un instrument essentiel de l’éducation permanente, d’une prise de décision indépendante et du développement culturel de l’individu et des groupes sociaux.   Par le présent Manifeste, l’Unesco proclame sa conviction que la bibliothèque est une force vivante au service de l’éducation, de la culture et de l’information et un moyen essentiel d’élever dans les esprits les défenses de la paix et de contribuer au progrès spirituel de l’humanité.   L’Unesco encourage en conséquence les autorités nationales et locales à soutenir le développement des bibliothèques publiques et à y contribuer activement par un accès gratuit et sans restriction au savoir, à la pensée, à la culture et à l’information    Extrait du Manifeste de l’Unesco sur la bibliothèque publique.   Ce manifeste de l’Unesco date de quelques années et témoigne de la volonté de donner à tous accès à l’information. Mais en 1983, année de fondation de la bibliothèque de Saint-Liboire, quelle était l’importance des bibliothèques dans la société ?   Pour mettre en lumière cette situation il est utile de jeter un coup d’œil à l’histoire de l’accès à la lecture, de l’époque de la Nouvelle-France à maintenant.    Nous pourrons constater que malgré les apparences, la diffusion des écrits progresse au moment où l’accès à l’information devient vital. Lors de conflits internationaux, on assiste à l’implantation d’imprimeries, à la naissance d’une littérature et à la gratuité des services en bibliothèque. Nous constaterons aussi que pour des raisons démographiques, les bibliothèques se développent essentiellement dans les villes, et ce jusqu’à la Révolution tranquille.   Un rappel historique Quand donc sont arrivés les premiers livres en Nouvelle-France ? Probablement avec Jacques Cartier lui-même : livres de navigation, d’entretien de navires, de réparations d’accastillage, de botanique, de médecine… De son navire, le Capitaine Malouin écrivait son journal de bord, qui fut publié plus tard. Puis au moment de la colonisation, il arriva d’autres livres par la mer. Car on sait que les notables chargés de l’administration de la colonie ainsi que les congrégations religieuses avaient besoin d’ouvrages législatifs, scientifiques, religieux. Ceci constitua les premières bibliothèques privées parfois ouvertes à la communauté des lettres. À l’époque, des livres circulent en provenance de France mais il faut vraiment attendre 1767 à Québec, et 1775 à Montréal, pour voir l’installation d’imprimeries permettant les copies multiples de documents d’intérêt local. C’est en 1779 qu’ouvre ce qui ressemble à une bibliothèque de prêt : il s’agit d’une collection de livres accessibles à ses souscripteurs-propriétaires payant des frais d’adhésion, ce qui malheureusement en limite la fréquentation et le caractère

 

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