L'empire et l'Angleterre

Adolphe Dechamps

Description

t;^ L'EMPIRE ET L'ANGLETERRE. —PROPRIÉTÉ. TOUS DUOrrS RlvSERVÉS. imprimerie de H. Goemaerc.Bruxelles, L'EMIMUË KT L'ANGLETERRE CAR A.|^ECHAMPS, « MINISTRE d'IÎTAT, ET ANCIEN MINISTRE DES. AFFAIRES itTRAJS'GÈRES. Goauncat M>rtin-to« de cette tiitutioa. maotaise pMir U l'raaoeM aaaTaiae pu«tr l'Earope ? In ONifre» «pporten-l-il à Imrtet on gnvn 4iltnlU» hm aulatiM ptciêi^fu, vm Uf ae IfxMiteegwm, c( ciUe fbét argoccn géaérale,In»- dMn4'«ttetrrcYéfiehacoM^UcathNi* ((«e le*pmrmrmtmn» Hé impfc t«.) D E L X I KM E K D IT I N BHUXELLES U. GOEMAEKE, IMPKIMECR-EDH ELH KIR l»K I.A MO>TAr.NE, Si. IHGO tar^^PfjTUcîHiïWittInstitut NeuzellAbtr>Hf^^f [ahrersitit Leî)Nug -J t PUKFACE. livre; c'est la page que l'onLa préface est la fin d'un voulais placer en tète de cette secondeécrit la dernière. Je nouveauédition de VEmpire et VAngkten^e, un chapitre les avais laissés, pourdans lequel j'aurais pris les faitsoù je intention était d'étudierles conduirejusqu'aujourd'hui. Mon les diverses phases de la situation européenne qui ont été parcourues depuis les quatre propositions anglaises et la tentative faite par la Russie et la Prusse de réunir un Con- grès, jusqu'aux annexions qui ferment, au profit de l'agran- dissement du Piémont et de la France, une guerre ouverte au nom d'une idée et du principe des autonomies et des nationalités.

Sujets

• Great Britain

Informations

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Extrait

t;^L'EMPIRE ET L'ANGLETERRE.—PROPRIÉTÉ. TOUS DUOrrS RlvSERVÉS.
imprimerie de H. Goemaerc.Bruxelles,L'EMIMUË
KT
L'ANGLETERRE
CAR
A.|^ECHAMPS,
« MINISTRE d'IÎTAT,
ET ANCIEN MINISTRE DES. AFFAIRES itTRAJS'GÈRES.
Goauncat M>rtin-to« de cette tiitutioa. maotaise pMir U
l'raaoeM aaaTaiae pu«tr l'Earope ? In ONifre» «pporten-l-il à
Imrtet on gnvn 4iltnlU» hm aulatiM ptciêi^fu, vm Uf
ae IfxMiteegwm, c( ciUe fbét argoccn géaérale,In»-
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D E L X I KM E K D IT I N
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U. GOEMAEKE, IMPKIMECR-EDH ELH
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NeuzellAbtr>Hf^^f
[ahrersitit Leî)Nug
-JtPUKFACE.
livre; c'est la page que l'onLa préface est la fin d'un
voulais placer en tète de cette secondeécrit la dernière. Je
nouveauédition de VEmpire et VAngkten^e, un chapitre
les avais laissés, pourdans lequel j'aurais pris les faitsoù je
intention était d'étudierles conduirejusqu'aujourd'hui. Mon
les diverses phases de la situation européenne qui ont été
parcourues depuis les quatre propositions anglaises et la
tentative faite par la Russie et la Prusse de réunir un Con-
grès, jusqu'aux annexions qui ferment, au profit de l'agran-
dissement du Piémont et de la France, une guerre ouverte
au nom d'une idée et du principe des autonomies et des
nationalités. J'avais à continuer la vérification de la pensée
qui domine les deux écrits politiques que j'ai publiés avant
et depuis la lorsqu'une foisguerre, en montrant comment,
Ton a mis le pied sur la politique révolution-pente d'une
naire et mauvaise, il est difficile de s'arrêter, comment l'ir-
résistible leslogique des événements entraine, sans que
mains les plus consomméesfortes et les habilités les plusb—— II
suffisent à retenir ces événements qui se précipitent et dé-
les prévisions les mieuxpassent calculées et les desseins les
plus arrêtés. J'aurais montré la politique impériale reculant
Zurich,de Yillafranca à de Zurich au discours du l'^ Mars,
de ce discours aux annexions de la Toscane et des Ro-
magnes consommées malgré la France, et à la revendica-
tion des frontières des Alpes que Napoléon III n'achètera
qu'au prix des défiances européennes partout violemment
excitées et de l'isolement d'oiil'Empirene sortiraque par de
Romenouvelles guerres. La Savoie et sont les deux grandes
difficultés que rencontre la politique impériale. Jeme serais
difficultédemandé si en soulevant à lafois cette européenne
et cette difficulté catholique, en coalisant contre soi les dé-
les défiances religieuses,fiances politiques et ce n'était pas
tropde moitié, et si FEmpire n'y perdait pasen même temps
les appuis extérieurs qu'il avait trouvés dans les alliances
européennes et les appuis intérieurs sur lesquels sa politi-
que s'ettayait depuis dix ans.
La guerre d'Italie n'a apporté à la question italienne
satisfait personne, une solution im-qu'une solution qui ne
possible à laquelle manquera l'assentiment de l'Europe et
complications politiques quela sanction d'un Congrès. Les
guerrelaisse après elle sont donc assez grandes, pourcette
pas mêler encore les complications religieuses plusne y
graves et plus durables que les premières. La moindre
TEmpereur la paix avec Romeclairvoyance conseille à
comme la première, comme l'urgente nécessité de sa poli-