La céramique à glaçure plombifère d Asie Mineure et du bassin méditerranéen oriental (du Ier s. av. J.-C. au Ier s. ap. J.-C.) - article ; n°1 ; vol.35, pg 303-319
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La céramique à glaçure plombifère d'Asie Mineure et du bassin méditerranéen oriental (du Ier s. av. J.-C. au Ier s. ap. J.-C.) - article ; n°1 ; vol.35, pg 303-319

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Description

Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen - Année 2002 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 303-319
Bleiglasierte Keramik wurde wohl ab dem frühen 1. Jahrhundert v. Chr. in verschiedenen Werkstätten in Kleinasien hergestellt. Ihre Blütezeit erlebte sie in augusteischer und tiberischer Zeit ; ab dem 2. Jahrhundert begegnet sie nur sporadisch, möglicherweise wegen des komplizierten Herstellungsverfahrens.
Neuere Funde erlauben nebst dem seit längerer Zeit bekannten Produktionsort in Tarsos auch in Perge und Mytilene (Lesbos) Töpfereien zu lokalisieren. Es ist anzunehmen, daß weitere Töpfereien diese spezielle Keramik produziert haben. Bei den Produktionsbelegen handelt es sich um Formschüsseln, Brennhilfen und halbfertige sowie mißratene Stücke. Zugehörige Brennöfen konnten nicht identifiziert werden.
Obwohl auch direkte Bezüge zu gleichzeitiger oder älterer hellenistischer Keramik (megarische Becher ; sogenannte pergamische Applikenware) bestehen, lehnt sich die bleiglasierte Reliefkeramik sowohl hinsichtlich der Formen wie des Dekors eng ans getriebene Silbergeschirr an.
La céramique plombifère a été produite dans plusieurs ateliers d'Asie Mineure à partir du début du Ier s. av. J.-C. Son acmé se situe aux époques augustéenne et tibérienne ; à partir du IIe s. elle n'apparaît plus que de façon sporadique, peut-être à cause de son procédé de fabrication difficile.
De nouvelles trouvailles permettent de localiser – à côté de Tarse, déjà connu comme lieu de production depuis longtemps – des ateliers à Pergé et à Mytilène (Lesbos). On peut penser que d'autres ateliers ont aussi produit cette céramique particulière. Comme témoins de production on a des moules, des supports et des pièces à moitié finies et malcuites. On n'a pas pu identifier de four proprement dit.
Bien qu'il existe aussi des témoins directs de céramiques hellénistiques contemporaines ou plus anciennes (les bols « mégariens », les céramiques dites à appliques pergaméniennes), la céramique plombifère à relief se réfère étroitement à la vaiselle en argent, aussi bien pour les formes que pour les décors.
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2002
Nombre de lectures 70
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Anne Hochuli-Gysel = de Pury-
Gysel
La céramique à glaçure plombifère d'Asie Mineure et du bassin
méditerranéen oriental (du Ier s. av. J.-C. au Ier s. ap. J.-C.)
In: Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2002. pp. 1-2. (Travaux de la Maison de l'Orient
méditerranéen)
Résumé
La céramique plombifère a été produite dans plusieurs ateliers d'Asie Mineure à partir du début du Ier s. av. J.-C. Son acmé se
situe aux époques augustéenne et tibérienne ; à partir du IIe s. elle n'apparaît plus que de façon sporadique, peut-être à cause
de son procédé de fabrication difficile.
De nouvelles trouvailles permettent de localiser – à côté de Tarse, déjà connu comme lieu de production depuis longtemps – des
ateliers à Pergé et à Mytilène (Lesbos). On peut penser que d'autres ateliers ont aussi produit cette céramique particulière.
Comme témoins de production on a des moules, des supports et des pièces à moitié finies et malcuites. On n'a pas pu identifier
de four proprement dit.
Bien qu'il existe aussi des témoins directs de céramiques hellénistiques contemporaines ou plus anciennes (les bols « mégariens
», les céramiques dites à appliques pergaméniennes), la céramique plombifère à relief se réfère étroitement à la vaiselle en
argent, aussi bien pour les formes que pour les décors.
Zusammenfassung
Bleiglasierte Keramik wurde wohl ab dem frühen 1. Jahrhundert v. Chr. in verschiedenen Werkstätten in Kleinasien hergestellt.
Ihre Blütezeit erlebte sie in augusteischer und tiberischer Zeit ; ab dem 2. Jahrhundert begegnet sie nur sporadisch,
möglicherweise wegen des komplizierten Herstellungsverfahrens.
Neuere Funde erlauben nebst dem seit längerer Zeit bekannten Produktionsort in Tarsos auch in Perge und Mytilene (Lesbos)
Töpfereien zu lokalisieren. Es ist anzunehmen, daß weitere Töpfereien diese spezielle Keramik produziert haben. Bei den
Produktionsbelegen handelt es sich um Formschüsseln, Brennhilfen und halbfertige sowie mißratene Stücke. Zugehörige
Brennöfen konnten nicht identifiziert werden.
Obwohl auch direkte Bezüge zu gleichzeitiger oder älterer hellenistischer Keramik (megarische Becher ; sogenannte
pergamische Applikenware) bestehen, lehnt sich die bleiglasierte Reliefkeramik sowohl hinsichtlich der Formen wie des Dekors
eng ans getriebene Silbergeschirr an.
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Hochuli-Gysel = de Pury-Gysel Anne. La céramique à glaçure plombifère d'Asie Mineure et du bassin méditerranéen oriental
(du Ier s. av. J.-C. au Ier s. ap. J.-C.). In: Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2002. pp. 1-2. (Travaux
de la Maison de l'Orient méditerranéen)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mom_1274-6525_2002_act_35_1_1140.
Céramiques hellénistiques et romaines
TMO 35, Maison de l'Orient, Lyon, 2002
LA CERAMIQUE A GLAÇURE PLOMBIFERE D'ASIE MINEURE
ET DU BASSIN MÉDITERRANÉEN ORIENTAL
(DU Ier s. av. J.-C. AU Ier s. ap. J.-C.)
Anne HOCHULI-GYSEL *
RÉSUMÉ
La céramique piombifere a été produite dans plusieurs ateliers d'Asie Mineure à partir du début
du Ier s. av. J.-C. Son acmé se situe aux époques augustéenne et tibérienne ; à partir du IIe s. elle
n'apparaît plus que de façon sporadique, peut-être à cause de son procédé de fabrication difficile.
De nouvelles trouvailles permettent de localiser - à côté de Tarse, déjà connu comme lieu de
production depuis longtemps - des ateliers à Pergé et à Mytilène (Lesbos). On peut penser que d'autres
ateliers ont aussi produit cette céramique particulière. Comme témoins de production on a des moules,
des supports et des pièces à moitié finies et malcuites. On n'a pas pu identifier de four proprement dit.
Bien qu'il existe aussi des témoins directs de céramiques hellénistiques contemporaines ou plus
anciennes (les bols « mégariens », les céramiques dites à appliques pergaméniennes), la céramique
piombifere à relief se réfère étroitement à la vaiselle en argent, aussi bien pour les formes que pour les
décors.
Zusammenfassung
Bleiglasierte Keramik wurde wohl ab dem frühen 1 Jahrhundert v. Chr. in verschiedenen
Werkstätten in Kleinasien hergestellt. Ihre Blütezeit erlebte sie in augusteischer und tiberischer Zeit ;
ab dem 2. Jahrhundert begegnet sie nur sporadisch, möglicherweise wegen des komplizierten
Herstellungsverfahrens.
Neuere Funde erlauben nebst dem seit längerer Zeit bekannten Produktionsort in Tarsos auch in
Perge und Mytilene (Lesbos) Töpfereien zu lokalisieren. Es ist anzunehmen, daß weitere Töpfereien
diese spezielle Keramik produziert haben. Bei den Produktionsbelegen handelt es sich um
Formschüsseln, Brennhilfen und halbfertige sowie mißratene Stücke. Zugehörige Brennöfen konnten
nicht identifiziert werden.
Obwohl auch direkte Bezüge zu gleichzeitiger oder älterer hellenistischer Keramik (megarische
Becher ; sogenannte pergamische Applikenware) bestehen, lehnt sich die bleiglasierte Reliefkeramik
sowohl hinsichtlich der Formen wie des Dekors eng ans getriebene Silbergeschirr an.
INTRODUCTION
La céramique à glaçure piombifere réalisée au Ier s. av. et au Ier s. ap. J.-C. en Asie Mineure pré
sente plusieurs aspects intéressants. Dans cette période, pour la première fois dans cette région, la tech
nique des glaçures, développée en Orient, est appliquée comme revêtement sur la vaisselle en céramique.
La glaçure apporte non seulement une nouvelle gamme de couleurs, auparavant inconnues pour la
céramique (différentes teintes de vert et de jaune), mais aussi une brillance métallique de la surface ainsi
qu'une étanchéité complète du vase.
* Musée romain, Avenches, Suisse. 304 A. HOCHULI-GYSEL
II s'agit essentiellement de vaisselle à boire et à verser les liquides. La plupart des vases sont décorés
de reliefs, obtenus le plus souvent par moulage d'une partie du récipient, mais également réalisés par des
appliques ou par l'application de barbotine. Alors que le répertoire des formes suit de près celui de la
vaisselle en argent, les techniques de réalisation du décor en relief révèlent des relations avec d'autres
groupes de céramiques contemporains et plus anciens.
Le répertoire des décors se divise en trois groupes principaux : décor figuré (scènes mythologiques,
parfois décomposées), décor végétal (rinceaux, guirlandes) et décor ornemental.
Les rapports étroits entre céramique à glaçure piombifere (formes et décors) et argenterie luxueuse de
la même époque révèlent qu'il s'agit de produits d'imitation, moins chers. La présence de vases à glaçure
piombifere dans le mobilier funéraire souligne l'aspect précieux de cette céramique.
Plusieurs ateliers ont fabriqué de la céramique à glaçure piombifere. Les officines de Tarse, de Pergé
et de Mytilène sont attestées uniquement par des ratés de cuisson, des déchets de production, des supports
de cuisson ainsi que des moules. Comparé à d'autres groupes de vaisselle de table en céramique, telle la
sigillée, le volume des productions est toujours resté modeste, certainement à cause des techniques de
fabrication compliquées. La céramique à glaçure piombifere a été diffusée dans tout le bassin méditerranéen
et sur la côte sud de la Mer Noire.
État de la recherche
En 1977, une première synthèse a été publiée ', fondée sur 442 exemplaires2 comprenant les
exemplaires publiés, notamment ceux de Tarse, de Pergame et de Labraunda, ainsi que les collections de
céramique à glaçure piombifere du Musée du Louvre (matériel provenant des fouilles françaises à Smyrne),
du Museo Nazionale de Naples (découvertes des villes vésuviennes) et d'autres grands musées et
collections en Europe.
Cette étude portait sur trois grands domaines :
1 . l'analyse typologique et chronologique de ce groupe de céramique,
2. l'essai de la distinction de sous-groupes représentants les productions d'ateliers ou de régions de
production,
3. l'essai d'une analyse générale de la céramique à glaçure piombifere pour mieux comprendre la
courte durée de cette technologie dan

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