'# X't p > Of X .-««1 31 ' 't LA POÉSIE DE PINDARE GRECET LES LOIS DU LYRISME —PARIS. IMPRIMERIE EMILE MARTINET, RUE MIGNON, 2. "^/^ LA DEPOÉSIE PINDARE ET LYRISMELES LOIS DU GREC PAR ALFRED CROISET Maître dû Conférences à la Faculté des Icllros de Paris -r>o^ PARIS LIBRAIRIE HACHETTE et CJ'- 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1880 Droits do propriété cl dp irdduclion réaorvé* '41 AVANT-PROPOS (( Pindare, disait Quintilien, est le premier de beaucoup poètes lyriques grecs K motdes » Ce exprime le jugement toute Tantiquité, qui a salué unanimementde dans Pindare le plus grand génie lyrique de la Grèce. Il ne suit pas de là pourtant qu'un lecteur moderne, pour comprendre et goûter Pindare, n'ait qu'à ouvrir le recueil de ses Odes triomphales et à en aborder la lecture de plain-pied. Dans les œuvres des grands écrivains il ay toujours deux parts à faire : l'une éternellement vivante et intelligible, qui se livre d'emblée à tout homme d'un goût délicat, quelsque soient le temps où il vit et le paysoù il est né l'autre qui se rattache par des liens si étroits aux; circonstances dans lesquelles l'œuvre d'art s'est produite, que, si ces circonstances ont disparu ou sont oubliées, le charme môme de l'œuvre échappe en grande partie. Gela est vrai de tous les anciens, et en particulier des Grecs; mais, parmi les Grecs, cela est surtout vrai des poètes 1. lyricorum princeps. orat., x, 1,61.)Novem Pindarus longe {Instit. Il AVANT-PROPOS. lyriques et doriens.
o^ PARIS LIBRAIRIE HACHETTE et CJ'- 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1880 Droits do propriété cl dp irdduclion réaorvé* '41 AVANT-PROPOS (( Pindare, disait Quintilien, est le premier de beaucoup poètes lyriques grecs K motdes » Ce exprime le jugement toute Tantiquité, qui a salué unanimementde dans Pindare le plus grand génie lyrique de la Grèce. Il ne suit pas de là pourtant qu'un lecteur moderne, pour comprendre et goûter Pindare, n'ait qu'à ouvrir le recueil de ses Odes triomphales et à en aborder la lecture de plain-pied. Dans les œuvres des grands écrivains il ay toujours deux parts à faire : l'une éternellement vivante et intelligible, qui se livre d'emblée à tout homme d'un goût délicat, quelsque soient le temps où il vit et le paysoù il est né l'autre qui se rattache par des liens si étroits aux; circonstances dans lesquelles l'œuvre d'art s'est produite, que, si ces circonstances ont disparu ou sont oubliées, le charme môme de l'œuvre échappe en grande partie. Gela est vrai de tous les anciens, et en particulier des Grecs; mais, parmi les Grecs, cela est surtout vrai des poètes 1. lyricorum princeps. orat., x, 1,61.)Novem Pindarus longe {Instit. Il AVANT-PROPOS. lyriques et doriens." />
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